dimanche 14 novembre 2021

MIGRANTS ET POLOGNE: 7 SOLUTIONS !

On croit rêver avec l'épisode des migrants bloqués. En effet, tous les états, et la presse s'en fait l'écho, savent que Lukas Ché-un-con a fait venir délibérément plus de 2000 personnes en les appâtant avec des visas, des vols dédiés et des tarifs alléchants.... L'argument des opposants est de dire «on ne peut pas les laisser entrer car ce serait un signal pour d'autres candidats réfugiés et nous serons envahis en Europe. D'autre part le gouvernement biélorusse en profiterait pour faire venir de plus en plus de monde, torpillant ainsi la solidarité européenne qui a franchement du mal à se concrétiser en matière d'immigration.» Je pensais que l'Europe pouvait accueillir ces gens, puis les soigner avant, éventuellement, de les renvoyer chez eux. Apparemment ce n'est pas possible puisque les accords européens interdisent d' expulser des gens entrés sur le territoire d'un des états. Que Faire alors? 1/ Faire intervenir les forces de l'Otan et attaquer la frontière biélorusse pour que les migrants puissent revenir vers Minsk. En réalité personne ne veut en arriver à un tel conflit, ce que l'on peut comprendre. 2/ Accueillir sur place vu l'urgence Pour protéger les personnes coincées, on pourrait installer entre les deux pays un centre d'accueil mobile (algéco ou autres structures) puisque ni les militaires polonais ni les biélorusses ne pénètrent dans cette zone qui est hors statut international: c'est une zone neutre, apatride. Bien entendu il conviendrait d'adresser la facture de cela à la Biélorussie (comprenant les fournitures alimentaires et celles d'énergie). Comme elle refuserait de payer, ce serait l'argument pour ne pas lever les sanctions en place. 3/ Négocier (1) La manœuvre ayant été décidée par le dictateur pour se venger des sanctions prises contre lui après le détournement d'un avion de ligne civil européen, je ne vois pas pourquoi on ne lui demanderait pas de payer l'Europe pour prendre en charge les personnes abusées par lui. A environ 10000€ par personne et par an, minimum, et 20000€ maximum, on pourrait lui réclamer entre 10 et 20 millions d'Euro par an pendant 10 ans d'intégration. Il peut payer cela facilement mais, connaissant l'oiseau, mieux vaudrait exiger un paiement d'avance... Sans bien entendu modifier les sanctions en place. 4/Contrer (1) Comme le guignol menace de couper l'arrivée de gaz russe, le prendre au mot et négocier d'urgence un approvisionnement par méthaniers venant soit d'Algérie soit des USA afin de parer à une éventuelle coupure. Je pense que cette menace est du bluff mais on ne sait jamais et l'Europe peut quand même payer un stockage de gaz de 3 semaines à un mois au cas où! 5/ Contrer (2) Soyons aussi tordus que ce con et empruntons aux américains une de leurs tactiques consistant à armer des unités d'opposants et à les aider contre la «bête»: cela risquerait de nous mener au stade du 1/ car inévitablement la Russie viendrait appuyer l'armée biélorusse contre les opposants, ou enverrait ses milices privées «Wagner» comme elle le fait en Ukraine. 6/ Contrer (3) Précisément, envoyons une milice européenne privée (si elle existe) officiellement pour le compte des opposants, ou directement des commandos d'opposants, discrets, ou pourquoi pas des drones, etc... Pour faire sauter, dans un endroit difficile d'accès et dans un lieu désert, le gazoduc russe que Loukachenko menace de fermer. Les autorités européennes auraient alors beau jeu de dire que l'abruti a fait sauter le gaz volontairement et que du coup, la Russie ne pouvant plus assurer ses livraisons, le contrat de fourniture est rompu de fait. L'Europe ou les pays concernés pourraient solliciter alors légitimement d'autres fournisseurs. Nul doute que les américains sauteraient sur cette occasion de faire un sale coup à Poutine et accepteraient de livrer du gaz en urgence.... Au moins provisoirement pour l'hiver. Personnellement je parie sur le fait que Poutine dirait à la Biélorussie d'arrêter ses conneries car il y a trop d'argent en jeu avec le gaz, et le problème des migrants serait réglé très vite, après la réparation du gazoduc j'imagine. 7/ Innover En vertu de la liberté des peuples à disposer d'eux mêmes, on pourrait inciter les personnes coincées à créer leur Etat entre les deux frontières. Ce serait faire ainsi un pied de nez à Loukachenko et on pourrait même proposer d'intégrer ce nouvel Etat à l'Otan. Je vois d'ici la gueule de Poutine! Variante: demander aux états de céder des territoires inoccupés à l'Union Européenne, afin de constituer des mini-états (genre principautés par exemple) aux confins des frontières de 3 états limitrophes. Par exemple Belgique-France-Luxembourg ou Allemagne-France-Luxembourg ou Allemagne-Autriche-Suisse … Les terrains de ces états neufs étant rachetés (clefs en mains) par les nouveaux venus avec paiement étalé sur 50 ans par exemple et franchise de 10 ans au départ. Mais pourquoi pas également entre deux pays: Espagne-France ou France-Italie etc... ce ne sont pas quelques kilomètres carrés qui gêneraient les pays concernés surtout si les zones sont désertes. Bien entendu il faudrait mettre en place un accord préservant le futur avec des partenariats croisés garants du respect de la réglementation européenne et de ceux des pays limitrophes. Pas question de faire naître un état terroriste à nos portes, un paradis fiscal, ou autre plaie du même genre.

samedi 6 novembre 2021

AFFAIRE BOULIN... LA DELIQUESCENCE DEMOCRATIQUE EN MARCHE !

Les quatre épisodes de l'affaire Robert Boulin diffusés par 13h15 le Dimanche sont édifiants! Cette affaire est révélatrice de l'urgence de changer nos institutions, ou au moins leur fonctionnement. En effet cet homme a été assassiné cela ne fait aucun doute. On ne se noie pas dans 60 cm d'eau en ayant le corps hors de l'eau, tomber dans 60cm d'eau ne peut pas provoquer une fracture du crâne, un noyé va toujours au fond de l'eau, les lividités cadavériques auraient dû se trouver sur le ventre vu la position du corps, pas sur le dos etc... De toute évidence il a été assassiné avant d'être jeté à l'eau. Il est évident que «quelqu'un» a organisé cela puis a magouillé à tous les niveaux pour faire valider la thèse du suicide..... Pièces essentielles détruites ( échantillons prélevés au moment de l'autopsie, nettoyage total du corps pour effacer toute trace avant inhumation, faux témoignages dont ceux de la police et des médecins légistes...) à cela s'ajoutent les intimidations de témoins et de journalistes, parfois agressés, la destruction d'archives, les interventions politiques et judiciaires pour bloquer l'avancement de la procédure.... Cerise sur le gâteau l'un des protagonistes (catcheur connu et membre du S.A.C.) a avoué avoir participé mais il affirme n'avoir pas donné la mort, son complice en étant responsable après un geste malheureux... Il aurait alors fallu rattraper la bavure....Ouais! Depuis 1979 c'est un festival ! Or nous sommes théoriquement en Démocratie c'est à dire dans un régime de séparation des pouvoirs... Preuve que cela n'est pas le cas vu les manœuvres toujours en marche, même 41 ans après. Tout de même! Depuis 1979, outre Giscard d'Estaing en fin de mandat nous avons eu Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et maintenant Macron. On ne peut pas dire que ces dirigeants soient de la même couleur politique et aient tous la même vision de la chose publique. Par conséquent si l'opposition farouche à la quête de vérité de la famille Boulin gêne autant de monde, c' est le signe que ces dirigeants successifs: Soit se sont opposés ou s'opposent délibérément et systématiquement aux enquêtes, gênantes pour les liens conduisant à certains dossiers étoffés par Boulin au cours de ses mandats de ministre. Mais en quoi est-ce toujours gênant 41 ans après, à moins qu'il ne s'agisse de cacher les failles de nos institutions? Après tout elles pourraient encore servir aux dirigeants d'aujourd'hui! Soit, des membres de la haute fonction publique (si les ministres passent, les fonctionnaires restent) impliqués et cités dans les dossiers de Boulin, ont joué de leur influence pour empêcher de remonter jusqu'à eux et ils continuent à le faire aujourd'hui (pour préserver leur image ou celles de leurs descendants?).... Ce n'est pas flatteur pour la caste privilégiée de ces «patrons publics» et encore moins pour les élus qui laissent faire. Soit il règne parmi l'élite dirigeante un esprit de corps qui induit, en cas de faute ou dérapage, une protection réciproque des uns et des autres, quelle que soit la couleur politique. Bref ce que j'appelle la mafiosisation du pays... Et qui ne date pas d'hier, pour moi cela a commencé dès 1789 ! A travers l'affaire Boulin on constate les effets dévastateurs de la sape opérée au fil du temps sur nos institutions (et ce n'est pas fini) par les élites dirigeantes qui, tout en maintenant une apparence de démocratie, ont programmé le détournement des mécanismes publics au profit exclusif de leur caste, bafouant les principes démocratiques de la séparation des pouvoirs et de l'intérêt général. Si des criminels n'hésitent pas à tuer en détournant le fonctionnement des institutions du Pays pour camoufler à la fois le crime et leurs magouilles, et s'ils sont certains de l'impunité, c'est le signe que notre démocratie est à l'agonie.... La Justice est en effet le pilier essentiel, indispensable, incontournable, à l'exercice d'une démocratie digne de ce nom! Il faut savoir que les dossiers de Robert Boulin portaient sur toutes les formations politiques, duPC et du PS à la droite, à propos de détournements et d'exactions . Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il connaissait le commanditaire du fameux hold up de Strasbourg car il n'était pas en poste (celui qui a abouti à l'assassinat du juge qui approchait un peu trop la vérité...), mais il avait démonté les fraudes (sport national des partis politiques) permettant de financer les campagnes (et pourquoi pas des enrichissements personnels... Avec de l'argent sale tout devient possible), certaines fraudes étant d'autant plus répréhensibles à ses yeux qu'elles consistaient à détourner des fonds publics … Au détriment de l'intérêt général donc ! Ne faisant pas de détail, les hommes de main du SAC ont purement et simplement détruit l'ensemble des archives du ministre assassiné, même les plus insignifiantes., celles de la commune où il avait exercé un mandat... Retour à 2022. Comme on peut le constater dans la campagne 2022 en cours, aucun des candidats ne semble se préoccuper de la déliquescence démocratique.... Car de fait chacun d'eux en profite à sa manière. Tout se passe comme si les candidats, unanimes, voulaient pérenniser le système inégalitaire donc discriminatoire, et on le comprend parce qu'ils entendent en profiter à plein sur tous les plans une fois élus ou une fois aux responsabilités, quel que soit le poste obtenu. Ils font donc campagne en mettant en avant des sujets mineurs (présentés comme essentiels pour tromper les citoyens) et désignant des boucs émissaires: Haro sur les migrants, Haro sur les responsables du dérèglement climatique, Haro sur la mondialisation, Haro sur la finance, Haro sur les riches, Haro sur etc…...Véritable méthode Coué où la répétition inlassable des mêmes termes endort l'esprit critique des français, et ils finissent par croire que les diagnostics sont correctement posés. Malheureusement pour nous ( pour leur intelligence aussi, quelque part) les candidats brodent et argumentent sur des faits qui ne sont que des symptômes et éludent ainsi les causes véritables ..... Aucune proposition émise ne peut donc résoudre le problème lui étant rattaché! Il est vrai que s'attaquer aux causes reviendrait à remettre en question certains textes fondamentaux, pas mal de lois et de règles, et cela aucun candidat ne le veut car ce serait supprimer la représentativité à laquelle tous tiennent tant (du moins dans sa forme actuelle). Par ailleurs quand on sait que les discours de campagne cherchent avant tout à rassembler des électeurs en leur disant ce qu'ils veulent entendre pour obtenir un vote, et qu'après l'élection absolument rien de ce qui a été affirmé, ne se concrétise.... On finit par voir les candidats comme des participants à un jeu de télé-réalité, des jeux qui inondent toutes les chaînes et où, nous le savons tous, seule l'apparence et la parole (pour la parole) comptent... Dans ces conditions, à quoi bon choisir un candidat ? Et je renvoie à l'article précédent. Pour conclure je tiens à rappeler que «Plutôt que de payer fort cher quelqu'un d'irresponsable pour faire des conneries pendant quelques années, autant faire les conneries soi-même... D'abord c'est gratuit, et comme on apprend toujours de ses erreurs, on ne reproduit plus les mêmes en avançant en âge». Nous avons donc besoin d'une démocratie D.I.Y. C'est à dire à représentativité limitée. Assortie d'un texte fondateur court, énonçant des principes de base simples, clairs, et compréhensibles par tous. C'est la seule façon de renouer avec la Démocratie Vraie où le citoyen est à la manoeuvre, à condition évidemment que l'on veuille vivre en démocratie et que la population opte majoritairement pour un tel régime. Je rédige un petit livre que j'espère sortir avant la présidentielle. Il analysera plus profondément tout ce que j'ai évoqué brièvement ici et soumettra des idées de textes et institutions garantissant à tous les français l'application de la devise «Liberté, Egalité, Fraternité» (ce n'est pas le cas actuellement). Il ne s'agira que de propositions ou de pistes puisque, cela va de soi, en Démocratie c'est l'ensemble de la population qui doit se prononcer. Une personne seule ne saurait imposer ses vues ! Je peux simplement dire que si je parviens à éditer l'ouvrage, «cela fera du bruit dans Landerneau» comme on dit ! Car remonter aux causes des dysfonctionnements pointés par les candidats (dysfonctionnements qui, je le rappelle, sont des symptômes) nécessite de passer par la chaîne des «pourquoi» (question inlassablement posée par un enfant avide de savoir) ce qui mène à des découvertes aussi inattendues que surprenantes, et bien entendu implique des remèdes susceptibles de heurter beaucoup de monde, en particulier dans la remise en cause des bases juridiques des relations commerciales mondiales (mais pas que)..... Cela dit, finalement dans la vie il importe de savoir ce que l'on veut vraiment, donc se comporter de façon responsable. A chacun de se positionner mais de grâce ne votez pas en 2022 pour sortir du piège qui se ferme inexorablement de jour en jour !

mardi 2 novembre 2021

PRESIDENTIELLE: LA SOLUTION DU DEGAGISME !

Un choix difficile se présente pour les victimes du gouvernement durant la crise du Covid.Il est en effet très désagréable de faire l'objet d'une exclusion des dispositifs d'aide gouvernementale pour des raisons accessoires fantaisistes alors qu'on remplit les critères financiers. Au nombre des exclus certaines activités, certaines catégories sociales comme les jeunes ou les retraités, bref pas mal de monde. Le quoi qu'il en coûte a surtout profité aux actifs salariés, ce qui est légitime, mais pourquoi cette discrimination envers les autres? Je reviens aux retraités qui en raison d'une petite pension doivent travailler. Ils ont eu l'interdiction de le faire (aide ménagère, dame de compagnie, garde d'enfants etc...) pour des raisons de sécurité liées au covid..... Mais pourquoi les exclure des aides ? C'est une petite retraite qui justifiait leur recours à l'emploi pour vivre décemment! En leur interdisant de travailler sans les indemniser, comment le gouvernement a-t-il pensé qu'ils allaient vivre??? Même chose pour les petits retraités qui ont choisi en complément une activité commerciale minime: on les exclut des aides du fait de ce statut de retraité. Pire, pour ceux qui cotisent au minimum Urssaf, non seulement le gouvernement n'a pris aucune disposition de réduction des cotisations ( elles restent dues pour la période covid 2020 et 2021) mais elles vont devoir être payées sur 24 mois en plus des cotisations normales, parfois avec une reprise partielle de l'activité ... Comment ces oubliés vont-ils faire pour tenir? Il y a en France 16,7 millions de retraités dont 1/3 à moins de 1000€ (soit près de 5,6 millions de personnes) supposons que 4 millions choisissent de travailler (parce que physiquement ils peuvent le faire tant bien que mal), ces personnes exclues des aides sont mécontentes très légitimement et ce n'est pas le chèque énergie de 100€ qui va redresser la barre pour un préjudice de 20 mois (15 Mars 2020 au 15 Novembre 2021). Si j'ajoute les mécontents chez les jeunes, pas loin de 4 millions, et les actifs passés à travers les dispositifs (au moins 1 million), j'arrive au total de 9 millions de mécontents ( et je suis sans doute très en dessous de la réalité) qui ont des raisons de rejeter le gouvernement en place. Or pour la présidentielle, le corps électoral de 47 millions s'abstient en général pour 25% soit environ 11,7 millions. Cela laisse entrevoir une participation de 35,3 millions. Compte tenu de l'ambiance dans le pays, mais surtout en raison du niveau qualitatif des candidats déclarés et à venir, proche de zéro, les spécialistes estiment que l'abstention pourrait grimper à 40%. Cela signifie qu'il n'y aurait que 28,2 millions de votants (60% de 47 millions). Se présente alors le choix pour les 9 millions de mécontents évalués plus haut (mais ils peuvent être davantage): 1/ voter pour la poursuite d'une gestion discriminatoire envers eux, c'est à dire voter Macron; 2/ opter pour une formation n'ayant jamais exercé le pouvoir, extrême gauche ou extrême droite; 3/ tenter l'option des verts; 4/ rejeter en bloc les candidats et manifester ainsi la volonté de voir traiter les problèmes basiques du quotidien (volontairement et soigneusement ignorés). En réalité une personne maltraitée par le gouvernement actuel pendant la période Covid refusera d'être à nouveau exclue de la moindre aide pour les 5 ans à venir (les promesses ne sont jamais des fait concrets on ne peut se fier à aucune parole), ceci exclut d'office le choix 1/. Les formations extrémistes qui préconisent des mesures hallucinantes et totalement irréalistes se heurtent au financement d'une part, et à l'impossibilité de concrétiser leur programme sous peine de détruire notre économie d'autre part... Cela nous plongerait dans une situation pire que celle d'aujourd'hui et sans le moindre espoir d'être aidé. Le choix 2/ est donc également à bannir. Choisir les verts qui ont participé à des gouvernements sans y être dominants, ce serait obtenir sans doute des choses pour le climat. Mais, tout comme les extrémistes, les verts se préoccuperont peu des moins favorisés. Portant leurs efforts sur le climat ils vont demander des sacrifices, ce qui signifie une vie quotidienne difficile pour les plus démunis qui passeront toujours après le climat... Reste le choix 4/ de rejet global des candidats. Seul ce geste fort permettrait de faire entrer dans la tête des politiques que les grands discours et les grandes idées c'est bien mais que le quotidien de tous est central et que l'essentiel est aujourd'hui de régler ces problèmes terre-à-terre que personne ne veut voir ( pouvoir d'achat en berne, inégalité dans les droits, lois non appliquées, système judiciaire inconsistant voire incompétent etc...), problèmes qui nécessitent plus de justice, plus de prise en considération des citoyens, bref retour du pouvoir aux français. Et pour matérialiser ce geste fort, pour réellement faire changer les politiques il faut frapper là où ça fait mal, très mal... Et cet endroit c'est la participation électorale. ALORS NE VOTEZ PAS OU SI VOUS VOTEZ VOTEZ BLANC. C'est l'occasion ou jamais de le faire ! Quel que soit l'élu, nous allons inévitablement vers 5 ans de fiasco, il n'y en a pas un pour racheter l'autre et, vous l'avez vu depuis des années, ce sont les manifestations qui priment pour obtenir un changement. Les lois nécessaires ne sont jamais débattues et encore moins votées. Vous ne risquez rien du tout en ne votant pas et, quoi qu'il arrive, vous pourrez mettre le nouveau président en échec en votant contre lui aux législatives qui suivront. Selon moi nous pourrions de cette façon espérer qu'enfin apparaisse «la politique autrement». Promise par Macron et effectivement appliquée pendant sa campagne de 2017, elle a disparu sitôt l'élection passée. Les gilets jaunes ont permis le deuxième espoir du quinquennat avec le grand débat national, mais là encore rien n'a été respecté, le débat n'a jamais été dépouillé ni diffusé comme promis (opacité d'abord: il fallait absolument cacher aux français la variété et la pertinence de certaines propositions. ).... Quant aux commissions de citoyens on a vu ce qu'il en sort.....Alors ça suffit, politiques de tous bords écoutez les français réellement au lieu de faire semblant! Imaginez que le futur président soit élu par seulement 15 millions d'électeurs, il ne serait pas crédible du tout, et même illégitime. Ce serait un produit de l'ochlocratie (au sens rousseauiste du terme) c'est à dire issu d'une minorité et agissant dans l'intérêt de celle-ci, ce qui ne changerait guère avec la situation actuelle (la minorité dirigeante serait seulement légèrement modifiée). ALORS MERCI DE NE PAS VOTER ET MERCI DE LE FAIRE SAVOIR AUX SONDEURS. CE PREMIER PAS VERS UNE DEMOCRATIE REELLE DEBOUCHERA NECESSAIREMENT A BREVE ECHEANCE SUR L'EXERCICE DU POUVOIR PAR LES FRANCAIS ET POUR LES FRANCAIS. Je rédige un livret à venir sur le sujet et comportant, descriptions, illustrations, et preuves que l'on peut non seulement faire de «la politique autrement» mais également répondre aux angoisses des français ( dont l'urgence climatique)tout en augmentant significativement leur pouvoir d'achat, sans modifier grand chose à notre vie actuelle. En revanche il faudrait tailler dans le vif et mettre à mal certaines structures et entreprises toxiques à tous points de vue, parce que ce sont les causes réelles ce que tout le monde refuse de voir.... Surtout les dirigeants politiques!