mercredi 31 octobre 2012

PARITÉ EUROPÉENNE = DUPLICITÉ ET HYPOCRISIE !


On nous annonce une  décision européenne  qui interdit aux compagnies d’assurances. des politiques commerciales discriminatoires liées au sexe de l’assuré .... Pourquoi aux seules assurances ? Et pourquoi “limiter officiellement” la discrimination à ce qui concerne le sexe ?  Il est facile de citer la discrimination entre valides et invalides, homosexuels et hétérosexuels, jeunes et vieux, musulmans et chrétiens .... La liste est longue !
Et je ne parle pas des discriminations relatives à la marque du véhicule, certaines automobiles étant dans les faits très sûres mais d’autres étant qualifiées de “cercueils ambulants”. Ces  études existent et ne sont , cela va de soi , jamais citées, mais elles sont la base de bien réelles discriminations  !
Elle tombe très mal pour les cotisants, cette mesure, en période de crise, car les milliards qui vont engraisser les compagnies vont être retirés du circuit économique !  Conséquences: frein supplémentaire à la relance tout comme les hausses de taxes (directes et indirectes avec la TVA), du prix de l’électricité, du Gaz, des transports....... Pourquoi des gens intelligents décident-ils ainsi de torpiller la  reprise ?
“Alimentaire mon cher Watson” ai-je envie de dire !
Car en effet l’annonce tombe à pic pour les assureurs. Il est d’ailleurs probable qu’ils ont sorti le grand jeu pour faire pression sur les décideurs européens, espérons que ce soit de façon légale et qu’une enquête ne révèle pas ensuite du copinage, trafic d’influence ou pire ..... Ne vient-on pas de pousser vers la sortie un commissaire Européen...! 
Et n’oublions pas que beaucoup, parmi les dirigeants européens opérant à des postes clés, sont des anciens des banques américaines à l’origine de la crise financière mondiale (leurs noms ont d’ailleurs été cités dans au moins une des émissions TV sur la crise  ). Ces dirigeants étant  toujours très liés avec les hiérarchies actuellement en poste, avec d’autres cadres partis au FMI, à l’OCDE ,  dans divers gouvernements et autres organismes où ils continuent à sévir !
Cette décision tombe donc à pic pour les assureurs qui voient leurs marges diminuer, qui ne peuvent pas augmenter de trop par rapport aux mutuelles dont les tarifs stagnent ( ou baissent) vu la baisse des accidents mortels et des accrochages. Mais ces rentrées en stagnation,  ou en retrait, se cumulent avec des sinistres climatiques à payer (et de plus en plus nombreux) ce qui les met en position difficile, sans compter les contrats en diminution (crise aidant on passe volontiers de tous risques à tierce collision, voire à l’assurance “ aux tiers” ou à un contrat au kilomètre parcouru).
La décision européenne  arrive comme une aubaine et les compagnies au lieu d’aligner le tarif des hommes à la baisse sur, théoriquement,  celui des femmes ont fait l’inverse..... Evidemment !
Gros problèmes la décision européenne est  biaisée et les compagnies n’ont aucun droit d’appliquer ce quelles croient avoir le droit de mettre en place pour les raisons suivantes:
La base du métier de l’assurance est une tarification en fonction du risque. Faire appliquer une tarification uniforme sans tenir compte du risque conduit à une aberration économique ! Que le  tarif s’aligne sur le plus avantageux en place avant la décision, ou qu’il s’applique sur le tarif majoré dans les deux cas l’Europe fausse la “loi du marché” en faisant acte d’ingérence dans la gestion privée. C’est une première anomalie ! 
La différence de tarif citée en justification n’est pas le reflet de la  réalité tarifaire dans toutes les compagnies ! Donc il n’y avait pas lieu de mettre en avant ce critère;
la différence apparente ( non universelle) n’est pas spécifiquement liée au sexe comme on nous l’a présenté, mais liée au risque représenté par le groupe auquel appartient la personne.
Ainsi une  femme ayant eu plusieurs accidents, plusieurs retraits (ou un seul) avec perte de points pour excès de vitesse ou alcoolémie, si elle a la chance de ne pas voir son contrat résilié, paiera le tarif des “personnes à risque” augmenté de malus, et pas du tout un tarif privilégié “réservé aux femmes “. Un homme avec le même véhicule et sans accidents paiera moins cher que cette dame; 
S’il s’agit d’une femme qui n’a jamais eu d’accident et qui conduit un véhicule classé “sûr” elle paiera un tarif bas par rapport à la même femme ayant un véhicule de puissance identique mais réputé dangereux (par les statistiques secrètes de la compagnie).
C’est bien le risque qui détermine le tarif et pas le sexe !
Si l’europe veut une véritable égalité alors elle n’a qu’à indiquer un tarif “humain” standard et l’imposer à toutes les compagnies, assortie évidemment de l’interdiction de refuser un client “coûteux en sinistres”. Pour le coup il n’y aurait plus aucune discrimination (comme dans le régime de l’assurance maladie chez nous qui ne tient aucun compte de critères quelconques pour les cotisations: l’assiette c’est le salaire le traitement ou un autre revenu, point ! )

On a une fois de plus la preuve de la duplicité, de l’hypocrisie d’une institution européenne qui met son intelligence au service d’un métier et de ses actionnaires  au mépris de l’intérêt des peuples. 
Ne doutez pas en effet que les contrats exclusivement féminins sont assez peu nombreux et que la masse des contrats concerne les couples mariés. Eh bien vous allez constater que les cotisations vont grimper dans ces contrats sous prétexte de la révision de la partie “femme” du contrat !
Et le plus fort c’est que la réaction de certainse personnes est de dire “oui c’est bien d’avoir la parité, tant pis s’il faut assumer”.
Rappelons tout de même en matière de parité que depuis des années, on demande en effet aux entreprises d’aligner les salaires femmes-hommes à niveau de poste égal.... Aucune décisioin nationaleet encore moins européenne, bien entendu, parce que cela débouche sur des hausses de charges pour les entreprises... Cette fois cela génère des hausses de tarif, alors on a voté le plus vite possible !

On a vu le même schéma pour justifier la guerre d’Irak mais là, Bush et Blair ont menti à leur peuple pour obtenir son adhésion. Et les milliers de morts ont été sacrifiés uniquement pour accroître la domination des compagnies “majors” et remplir les poches des actionnaires.....

Quasiment toutes les décisions Européennes sont de ce type et aboutissent à privilégier, non pas les populations europennes, ni même la “virtuelle zone euro”, mais quelquefois un Etat ou un groupe d’Etats, et le plus souvent un groupe d’entreprises ou un métier, défendus par un groupe de pression performant, en espérant qu’il ne s’agisse pas de mesures téléguidées par l’étranger.

Dernière manipulation en date celle sur les OGM pour laquelle il y a un seul bénéficiaire l’américain Monsanto !  
On voit manifestement que les cerveaux des élus travaillent sur le prétexte qu’ils vont présenter pour faire adhérer les opinions publiques et livrer ainsi pieds et pongs liés le marché européen à l’appétit de ce monopole (le terrain a été préparé par la loi interdisant aux agriculteurs de préparer ou utiliser leurs propres semences, Mai 2012 ). 
Je ne m’étends pas sur le sujet mais il faut savoir que même si l’étude réalisée sur les rats pose question le problème est plus grave à un autre niveau. Car,  loi ou pas, je ne vois pas comment on va empêcher un insecte pollinisateur qui butine une plante OGM d’aller ensuite sur une plante bio de la parcelle d’à côté, ou comment on va empêcher le vent de transporter le pollen OGM vers des plantes sauvages, ou comment on va empêcher le croisement de plantes après déplacement du pollen OGM ?
Laisser faire cela revient à faire disparaître à jamais toute la filière biologique car tôt ou tard les plantes OGM viendront polluer les autres par croisement !
Alors  pour l’OGM oui si ce n’est pas dangereux pour la santé (toujours à démontrer), et oui si toutes les cultures se font sans possibilité de contamination de la flore, c’est à dire uniquement sous des bâtiments et avec d’énormes filtres en batterie sur les ventilations, et une pollinisation par des insectes  à détruire après le travail. Sans oublier les  Sas d’entrée, pour faire pénétrer  sortir hommes et machines, sécurisés, et avec système de dépollinisaton des vêtements et machines avant leur sortie.

jeudi 25 octobre 2012

AUX ABOIS LE GOUVERNEMENT JE VOUS DIS !


Ne sachant plus à quel saint se vouer, le gouvernement cherche désespérément de l’argent car il sait qu’il ne tiendra pas longtemps avec les mesures de rigueur annoncées. Tous les prétextes étant bons pour grapiller le moindre Euro on nous annonce une hausse du taux de TVA restauration en prétextant que la profession n’a pas tenu ses engagements en termes d’emplois et de prix !
En réalité le deal était  au niveau de l’emploi et pas au niveau des prix, les professionnels avaient d’ailleurs demandé à l’époque au gouvernement de choisir ou bien une baisse des prix ou bien dee l’embauche mais pas les deux !
Aujourdh’ui on sort l’argument, ou plutôt le ministre le sort, selon lequel la baisse de taux a profité aux grands groupes comme Mac Donald qui ont généré 190 millions de profits. Conclusion “l’Etat français n’est pas là pour engrisser les actionnaires de ces multinationales !”
Sauf que, Monsieur le Ministre, le taux de TVA était déjà à 5,5% pour la restauration rapide  et c’était alors l’hotellerie française qui était pénalisée par un taux à 19,6% face à ces grands groupes. 
Si Mac Do a gagné 190 millions c’est parce que les habitudes alimentaires évoluent vers une mal bouffe généralisée, de cochonneires pas chères !
Mais l’occasion était belle pour le gouvernement de faire passer la TVA de ces monstres  planétaires à 11% ou 12% sans trop pénaliser l’hotellerie traditionnelle classique.  Mais il y a quelque’s milliards à prendre à court terme ..... Alors !
Et les gens interrogés par les journalistes qui en plus confirment: “ il n’y a pas eu de baisse de prix” ou  “le service est toujours aussi long donc ils n’ont pas embauché” !
Ils ne se rendent pas compte que vu la crise,  hausse de TVA signifie hausse des prix, que hausse des prix signifie fuite des clients vers le pas cher donc les grands groupes À la  finale on va détruire notre économie hotelière, et un attrait touristique indéniable pour les étrangers, en faisant exploser les bénéfices des multi nationales. Le tout avec une hécatombe chez les petites affaires et une hausse du chômage dans le secteur.
Le “redressement productif” est certainement celui des marges des grands groupes pas celui du pays !  Enfin c’est notre Président qui aa choisi et nous qui l’avons élu, alors tant pis pour nous (avec un autre c’eût été la même chose, ne regrettez rien !).
C’est quand même con, alors qu’on est assis sr un matelas de milliards par centaines et qu’on refuse de le voir !
Je serais toujours sidéré par l’imbécillité !

mercredi 24 octobre 2012

À LA BONNE VÔTRE !


Les invités de “C” dans l’air ont parlé des médecins, de leurs problèmes, de l’organisation des soins en France, du dépassement justifié des honoraires, du montant des acets à revaloriser, de l’interventon des mutuelles, du gaspillage .... Mais quasiment pas des patients !
C’est vrai que faire des années d’études pour soigner ses contemporains, avec la responsabilité qui va avec, et être rémunéré à 23,00€  la consultation, c’est à dire à peu de choses près ce que coûte une coupe homme chez un coiffeur, on peut se poser des questions !
Mais apparemment un des problèmes  de la non réévaluation des honoraires est lié au fait que l’assurance maladie est privée de ressources qui devraient lui revenir comme les taxes sur l’alcool, sur le tabac, certaines cotisations dues par l’Etat etc..... Au minimum 20 milliards selon les invités présents. 
Tout le monde était d’accord pour dire que le souci n’était pas le travail des médecins mais le remboursement  de leurs honoraires par l’assurance maladie !
Ce qui m’a interpellé c’est le gaspillage en “actes inutiles”, un gaspillage qui friserait les 50 milliards !
Mais les grands oubliés sont finalement les patients car en définitive ce sont eux qui paient par le biais des cotisations.... Ils sont toujours absents des négociations, on leur impose des “accords” entre poltiques, médecins , assurance maladie et mutuelles, qui généralement aboutissent à des déremboursements ou des hausses déguisées, et on ne se souvient d’eux qu’au moment de payer seulement !
On a imposé le “médecin référent” une ânerie inventée par un médecin pour soi-disant éviter que les assurés multiplient les consultations de façon abusive. Mais aussi pour garantir au patient qu’il serait le bénéficiaire d’un suivi particulier et de qualité par un thérapeuthe le connaissant parfaitement . Ce phénomène de consultations multiples existait, certes, mais très peu, car depuis on voit bien que le dispositif n’a en rien fait baisser le trou de la sécu ! 
Quant à la meilleure qualité des soins... PIPEAU !  D’abord parce qu’à forece de voir les mêmes personnes il s’instaure une sorte de routine, le médecin est moins attentif  là où un autre praticien avec un oeil neuf voit des choses passées inaperçues pour le référent. 
Sachant l’importance du médecin référent l’assuré social a mûrement réfléchi avant de le choisir, car c’est normalement pour une très longue période, et il est difficile ensuite de changer . Les patients ont donc joué le jeu, et leur choix renforce l’idée que le ”contrat” entre le malade et son médecin est “intuitu personae” c’est à dire en fonction de la qualité de la personne choisie.
Cela veut dire que c’est le type de relations où le choix d’une personne résulte de la confiance qu’elle inspire. Et en matière de médecine on hésite à confier sa santé à quelqu’un qui ne vous inspire pas confiance.
 On voit immédiatement “l’arnaque” intellectuelle du dispositif car les médecins n’ont pas joué le jeu. Le caractère “intuitu personae” a été bafoué car une fois la clientèle captive, on a vu chez certains se multiplier ou défiler les remplaçants (qui eux n’ont jamais été choisis par les patients). Désolé, mais dans ces conditions le patient devrait avoir le droit de changer de référent si le référent choisi est aux “abonnés absents”.
De la même façon la médecine “libérale” refuse la transparence. Au football on juge les joueurs sur pièces, on les évalue on sait qui vaut quoi. En médecine il est interdit de faire la moindre différence entre deux praticiens ! C’est totalement anormal car il y a des bons et des moins bons comme partout !  Alors s’il faut payer des dépassements d’honoraires, pour une opération délicate par exemple,  j’aime autant les verser à quelqu’un de réellement compétent, pas à quelqu’un qui vit sur une réputation peut-être usurpée ou trop ancienne !
Il y a des moments où il faut savoir ce qu’on veut La balle est dans le camp des médecins:
Ou bien ils reconnaissent officiellement des différences de niveau et donc les dépassements d’honoraires sont justifiés et admis par l’Assurance Maladie, mais la contrepartie est l’acceptation de leur part d’une évaluation sans concession du monde médical. 
Ou bien ils refusent l’évaluation et sont tous réputés de même niveau, et alors il faut refuser les dépassements d’honoraires. À terme cela aboutit à une fonctionnarisation de tout le personnel médical.
Mais je crois que l’homme étant ce qu’il est, même avec une cote affichée rien ne garantirait la réalité des compétences ( on a vu en domaine financier les dérapages des agences de notation qui ont donné des triple “A” aux établissemnts ayant généré la crise américaine puis mondiale) . Et puis qui ferait l’évaluation ?

Les médecins refusent actuellement de prendre le risque d’être évalués... Est-ce à dire qu’ils se sentent incompétents ?
Une chose est certaine: malgré de longues études, ils sont incapables de faire la part des choses en présence de symptômes étranges. 
Je ne leur jette pas la pierre sur ce point car  avec la multiplication des spécialités pharmaceutiques, avec l’explosion des additifs alimentaires (dans l’industrie agro alimentaire, et la plupart du temps sans étude des conséquences à long terme ) , il faudrait qu’ils maîtrisent totalement la chimie alimentaire et pharmaceutique et les inter-actions des produits, sans compter celles avec tous les produits actifs en vente libre  en parapharmacie, compléments alimentaires, voire même cosmétiques ....  Même un ordinateur géant n’arriverait pas à y voir clair !
Il en résulte des diagnostics faussés, donc des examens multiples, et des dépenses inutiles pour la sécu (consultations, radios, Irm  ou autres Scanner, Analyses biologiques etc...).

Il faudrait peut-être revoir le système de santé !
Dans l’armée un général occupe un poste de général et une planton fait son boulot de planton. Mais en médecine  c’est le général qui fait le boulot du 2ème classe !
Des infirmières compétentes pourraient opérer un premier tri, tout en intervenant immédiatement, en dirigeant les cas douteux vers le médecin qui remplirait son rôle véritable. Et puis pour plein de choses anodines, faut-il nécessairement payer une consultation ? Comme pour un renouvellement d’ordonnance ?
Ce système existe déjà dans les écoles où une infirmière est à demeurs dans l’établissement, je me suis laissé dire que la médecine du travail prenait le même chemin, pourquoi ne pas sauter le pas pour les consultations généralistes.
Cela serait absolument sans danger aucun si en parallèle on exigeait que chaque assuré social  fasse une visite annuelle de contrôle de façon systématique, mais chez un médecin dans ce cas, même s’il ne se sent pas malade. Cette méthode plus préventive que curative, couplée avec le travail des infirmières ( moins chères qu’un médecin) devrait être bénéfique pour les patients, l’assurance maladie et les médecins. Je dis les médecins car évidemment ils n’auraient plus intérêt à rester généralistes mais à devenir spécialistes or précisément nous manquons de spécialistes et il nous faut faire appel à l’étranger !
Le drame dans notre pays c’est que si dans de multiples secteurs on a mis en place la méthode préventive de la révision ou de l’entretien périodique, mais qu’on est toujours en matière de santé “à l’attente de la casse pour réparer”. 
Et cela est dû au fait que la “réparation” est chimique, comprenez administration de médicaments ! Or la mise en place d’une santé préventive ferait chuter immédiatement le C.A. des laboratoires.... Comme ils ont noyauté le monde médical, l’Assurance Maladie, et partie du monde politique (au point de lui faire acheter 93 millions de doses de vaccins H1N1  en pariant sur la peur de l’épidémie) vous comprendrez qu’ils s’opposent à tout changement qui modifie à la baisse le pactole dont ils se goinfrent....Sur le dos des cotisants !

vendredi 5 octobre 2012

DU "JEU DE VILAINS" AU "JEU MONDIAL" !


Intéressante l’émission d’Yves Calvi sur la 5 . On y apprend que 600000 joueurs français sont en difficulté pour cause d’addiction  et que 200000 d’entre eux sont en situation grave. On nous expose le problème résultant de l’ouverture en ligne 24 h sur 24 (chacun joue de chez soi) alors que les jeux classiques n’accueillent les joueurs qu’à des heures déterminées ! Autre gros problème: avec la crise les gens les plus démunis se raccrochent à l’espoir de gain et s’enfoncent de plus en plus dans les difficultés!
On nous a expliqué que la France essaie de réguler les paris pour “moraliser”,mais il y a plus de 2500 sites illégaux (en . com) agissant chez nous et basés à l’étranger ! Les jeux en ligne agréés ( en . fr ) sont déjà taxés à 50% du produit brut des jeux, on peut difficilement faire plus, et puis décourager les opérateurs français fait fuir les paris vers l’étranger, sans garanties pour les parieurs, et surtout cela prive l’Etat français de taxes précieuses !
De l’ordre de 500 millions d’Euros les taxes !  Et avec en plus la française des jeux et le PMU on grimpe à plusieurs milliards !
Toujours pour “moraliser” , on interdit en France les paris sur ce qui n’est pas en rapport direct avec le résultat. Par exemple  paris sur le nombre de cartons jaunes ou rouges, sur le nombre de “petits ponts” réalisés, le nombre de “hors-jeu” etc...
Gros problème: on parie sur toute la planète, et notamment sur les événements français, donc la tentation est grande pour certains “acteurs” d’influer sur le résultat en arrangeant des rencontres, même s’ils se trouvent en Asie ou dans les pays de l’Est, et même s’ils n’ont strictement aucun intérêt direct dans la rencontre ( à part le pari lui-même)! L’exemple donné sur le championnat albanais où en première division les joueurs ont un salaire de 1000,00€  à 2000,00€ par mois , montre clairement que de gros versements en cash (10000,00€  pour un seul match par exemple) peuvent conduire certains acteurs à quelques “maladresses” pendant une partie.  Et que sont 10000,00€  pour quelqu’un qui brasse des milliards ?
Anecdote british celle-là: on a vu dans un match non conforme aux résultats escomptés par les bookmakers,  une imprévisible coupure de courant qui a mis fin à la rencontre avant l’heure !
Le souhait est donc bien entendu la mise en place de normes mondiales pour éviter les dérapages. Vu la vitesse des négociations à l’international, nos petits enfants ont le temps d’être ruinés avant qu’une mesure symbolique ne soit  effectivement installée !
Bien entendu l’occasion de ce débat a été l’affaire du Handball à Montpellier et les intervenants ont rappelé que les joueurs n’ont pas le droit de parier, ni leur entourage  ( qui peut en effet détenir des informations  précieuses de nature à les favoriser par rapport à la masse des parieurs).

Mais de façon étrange, le jeu le plus pratiqué de la planète, celui pour lequel il n’y a aucun garde fou,  n’a même pas été cité: je parle bien évidemment de la Bourse !
D’accord il y a quelques petits épargnants qui investissent sagement, pour seulement le dividende et les allègements fiscaux , ceux là ne spéculent pas !
Mais il y a une grosse masse de “parieurs” qui jonglent avec les  actions, en achetant ou vendant à découvert, pariant sur une hausse ou une baisse à venir, qui poussent même jusqu’à jouer sur des options, ou se risquent sur le marché des matières premières. Le but est purement spéculatif et ces jeux sont totalement déconnectés de la réalité du terrain !.....
Et dans ce monde là de jeu, curieusement, on est très loin de taxer jusqu’à “50% du produit brut des jeux”, en fait on ne taxe quasiment rien ! On est également (copinage ou lobbying sans doute) très favorable à ce que les joueurs du terrain (entreprises et dirigeants) jouent directement, ainsi que leur entourage, alors qu’ils sont en position  “d’initiés” et de “joueurs du terrain”. Mais pour sauver la face on a pénalisé le “délit d’initié”. Quant on sait que ces paris en bourse font ou défont une fortune éventuellement sur une seule opération, que les principaux dirigeants sont souvent des tricheurs, la seule conclusion est de constater, une fois de plus, la “dérive mafieuse “ de l’économie déjà dénoncée dans des articles précédents.
Cerise sur le gâteau en la matière,  l’émission d’Arte “Finance Noire” a remarquablement  exposé  les tenants et aboutissants de la crise mondiale, résultat de la gourmandise financière de dirigeants véreux que j’assimile à des mafieux (sinon dans l’origine su moins dans le comportement). 
Selon le système de la “boule de neige” ces hommes ont mis en place aux USA des prêts hypothécaires sans apports, en finançant 99% des maisons, en maquillant quelquefois  les données à la signature, et en faisant cela avec des gens pauvres incapables de rembourser.
L’afflux de tout cet argent , a relancé immédiatement le marché immobilier dont les prix ont décollé ! Les promoteurs ont “emballé” ces prêts toxiques dans des packs financiers avec leur label, obtenant au passage la note maximale “AAA” des agences de notation, et ont ainsi attiré les investisseurs étrangers qui ont investi “les yeux fermés” motivés par l’appât du gain ( pas de prêt réel à consentir, pas de paperasserie, pas de risques avec le  “AAA” ). Facile alors d’attendre que cela grimpe et de revendre avec bénéfices. Cela dit nos banques européennes ne sont pas des “saintes” et  ont seulement trouvé plus malins qu’elles !
Mais problème: pour que cette arnaque fonctionne il faut que le mouvement continue. Alors les promoteurs sachant que les clients ne peuvent pas rembourser tirent parti de la hausse de l’immobilier : “ vous avez du mal à rembourser ? Ce n’est pas grave. Votre maison de 100000 $  vaut aujourd’hui 120000 $ . On vous fait donc une nouvelle hypothèque de 20000 $ ! “  Ainsi ce nouveau prêt sert à payer les échéances du premier et on peut encore inonder le marché de prêts toxiques complémentaires à répétition, tout en continuant à en faire souscrire de nouveaux à des personnes de plus en plus pauvres. 
Et pendant ce temps là le marché immobilier monte, la bourse monte (les titres toxiques aussi, noyés parmi les autres), c’est l’euphorie..... Jusqu’au jour où on ne peut plus vendre de nouveauxc prêts.... La pompe s’arrête alors, les détenteurs de titres vendent (les promoteurs les premiers, laissant les problèmes à tout le reste du monde), parallèlement à cela la bulle des prix immobiliers  se dégonfle avec les saisies en masse et les ventes aux enchères. Les “dirigeants toxiques” ont fait jouer leur parachute doré et c’est  alors aux Etats de se dépatouiller et de payer la casse ! 

Pour éviter l’effondrement bancaire mondial  on sauve ces entreprises à coups de milliards (financés par les contribuables). Une fois retapées, les banques sont prêtes à recommencer une autre partie identique !
Précision  importante : les dirigeants toxiques noyautent le monde politique en arrosant les candidats de subventions pour les élections (autorisé aux USA), et parmi ces dirigeants certains ont même des postes de ministres et s’ingénient à faire voter des lois favorables à leurs “affaires” tout en faisant sauter “les verrous” mis en place par  des politiques précédentes. 
Plus grave: ce monde de la finance, et l’émission citait la banque Goldman Sachs, est présent dans la plupart des pays occidentaux, il y place ses membres qui agissent de concert, occupent des postes “clé”, et le nombre des pontes européens de ce type est impressionnant !
Cela explique qu’en dépit des déclarations au moment du sauvetage effectif des banques, les politiques n’aient rien fait en matière de lois de régulation. Il y a bien eu quelques mesures de contrôle installées, mais elles étaient valable jusqu’au remboursement.  Tous les établissements se sont donc empressés de rembourser très vite les milliards publics pour continuer “à l’abri des regards”.
Cette rapidité à rembourser “sous régime de contrôle” en dit long sur la “pompe à fric”  bancaire et son rendement hallucinant hors de toute surveillance.
Comme le disait en substance un intervenant à l’émission, on est passé maintenant au stade supérieur où on s’arroge le droit de faire n’importe quoi pour gagner beauxoup d’argent, tout en faisant supporter le risque à la collectivité puisque  si échec il y a c’est le contribuable qui paie !
Cela s’appelle individualisation des résultats, et socialisation des pertes !

Avec internet et la diffusion mondiale des informations, la répétition de ces actes malhonnêtes à l’échelle des plus hautes instances économiques (banque et finance mondiales) , avec la complicité passive des politiques ( dénoncer et dire, c’est bien ! Mais agir et faire voter un texte c’est mieux  ! ), ne peut que faire monter la colère des populations d’autant qu’on leur demande de payer la casse.
Cela nous promet non pas une révolution massive, c’est dépassé,  mais une “guérilla sociale” dirigée contre d’une part les “parrains” qui manipulent l’opinion publique et d’autre part le monde politique qui n’est que le “bras armé” de ces gens. 
Sur 7 milliards d’humains il finira par y avoir des désepérés qui joueront les kamikazes comme le font certains islamistes. Mais tout est agencé et officiellement ces “tyrans-dictateurs-parrains “ économiques ne sont responsables de rien, ce qui n’empêche pas que des noms soient régulièrement cités  !
Et je parie même qu’ils ne comprendraient pas pourquoi on leur veut du mal alors qu’ils orchestrent la misère le malheur et la déchéance de centaines de millions de personnes sur la planète. De plus, toute agression ou velléité d’agression à leur encontre mettrait aussitôt l’arsenal des institutions à leur disposition (justice, police notamment ).
La meilleure action reste donc celle qui les frapperait au portefeuille, le maillon faible de ces gens (je ne parle évidemment pas de taxation), en réduisant progressivement les bénéfices de leurs gigantesques groupes par des actions d’équipement individuel déjà entamées à petite échelle. Mais ce n’est pas le propos ici de décrire toutes les possibilités.
Ce ne serait que justice que ces malfaisants vivent un jour ce qu’ils font subir aux autres !  
Bien que les choses soient déjà en route,  il sera très difficile d’avoir l’appui des politiques (sous forme de textes votés, ou sous forme de subventions) parce que ces politiques (de quelque parti qu’ils soient) sont en majorité dans “l’autre camp”.  Ils ne sont même pas capables de participer à l’effort de la population pendant la crise (déjà dénoncé dans nombre de mes articles) et  refusent  de voter les textes cohérents, équitables et justifiés  réclamés depuis des décennies par des organismes comme “Que Choisir”. Cela donne une idée de leur égocentrisme de classe privilégiée,  de leur “soumission” aux véritables patrons, et de l’ampleur de la tâche s’il faut agir sans leur soutien !
Mais les paysans vietnamiens ont tenu des années durant la France, puis les USA, en échec, et ont réussi à les faire partir, alors ...... Tous les espoirs sont permis !