lundi 27 avril 2020

CORONA: ON ZAPPE LES BASES !

Désinformation et fausses nouvelles plombent le sujet ! Pas d'autre solution, donc, que de lire sur internet pour trouver les bonnes informations. Car les déclarations de certains experts (notamment dans l'émission C dans l'Air) sont des informations partielles. On se demande d'ailleurs pourquoi un documentaire complet et bien détaillé n'a pas été diffusé.... Même sur Arte ! Bref. J'ai fini par comprendre, après y avoir passé pas mal de temps, que comme beaucoup j'avais des préjugés sur les virus, et pour ceux que cela intéresse voici un résumé de la «récolte» opérée dans les articles de la communauté scientifique. J'essaie de ne pas être trop technique et c'est pourquoi il n'y a pas de copié-collé de ce qui est publié. Vous pouvez en apprendre plus vous aussi en cherchant sur la toile (sites généralistes, sites médicaux, thèses de doctorat, cours de médecine etc...) si les détails physiologiques et très très techniques vous passionnent.

UN VIRUS N'EST PAS VIVANT
Il ne mange pas, ne se reproduit pas que ce soit de façon sexuée ou asexuée, n'a pas de métabolisme, ne consomme pas d'énergie et n'en produit pas, ne se déplace pas, ne communique pas. S'il est composé de matériaux du vivant, puisqu'on trouve chez lui de l'ARN ou de l'ADN, on ne trouve qu'exceptionnellement les deux en même temps (un être vivant possède les deux).En milieu favorable il peut, ou pourrait, se conserver indéfiniment. En fait il est inerte sauf s'il rencontre un être vivant car des automatismes peuvent alors se mettre en route, et l'observateur peut alors interpréter cela comme des manifestations de vie (je dirais plutôt des simulations)... A notre détriment dans le cas de virus pathogènes !
Selon plusieurs chercheurs les virus seraient en fait des ensembles de molécules biologiques, auto-organisées selon les affinités chimiques et physiques des éléments en présence. Parmi tous les assemblages aléatoires possibles, certains aboutissent à une structure stable d'autres à rien. Sans affirmer qu'il s'agit de l'apparition de la vie, on peut émettre l'hypothèse que les mélanges aléatoires qui se sont produits dans la «soupe primordiale» ont d'abord généré les acides aminés, prélude indispensable à l'avènement des êtres vivants, la poursuite de mélanges de plus en plus élaborés ayant fini par aboutir à un nombre incroyable de virus, du plus simple au plus sophistiqué...Puis aux bactéries etc... Etc... Si la terre est baignée de virus, chaque être vivant héberge un virome tout comme au niveau des bactéries il héberge un microbiote. Notre virome étant selon les experts composé de plus de virus que nous n'avons de cellules dans le corps !
Si j'osais une analogie, je dirais que le virus est une sorte de robot physico-chimique, composé d'éléments du vivant, souvent inactif mais pouvant s'animer lors de l'entrée en jeu de certains automatismes. L'image bien qu'imparfaite donne une idée quand même. Ce serait un peu comme un thermostat neuf qui, inerte dans le stock d'un fabricant, devient actif lorsqu'il est intégré dans une machine (sauf que l'intégration du thermostat est un geste délibéré, tandis que l'arrivée d'un virus est aléatoire). Si le thermostat est branché seulement sur un voyant il ne fait que signaler sa présence mais n'influe pas sur le fonctionnement de son hôte (ce serait le cas du virus dans un porteur sain: on peut le détecter mais il n'agit pas)... Si le thermostat est branché il devient un organe de commande de la machine. Actif, il produit donc un symptôme: par exemple le moteur se met en marche ou s'arrête ( ce que font les virus installés à vie dans notre corps en générant des symptômes, soit de façon intermittente comme dans le cas de l'herpès labial, soit de façon permanente comme pour un cancer). Lorsque le virus se trouve en contact avec les éléments biologiques vivants de la cellule parasitée . La cellule réplique le matériel génétique du virus comme s'il s'agissait de ses propres éléments. L'infection se propage alors !
Tout cela fonctionne aléatoirement dans le monde innombrable des virus, car si pour l'instant on a détecté environ 200 virus très pathogènes il en existe plein qui ne le sont pas (pour nous, mais qui peuvent l'être pour d'autres animaux, des plantes, des bactéries et même d'autres virus...).
Et comment ça marche? Encore une analogie, celle de l'aimant: un aimant va attirer du fer, mais n'influera ni sur le bois, ni sur l'aluminium, le plastique, l'inox, etc... De la même façon une règle en plastique frottée sur un pull va attirer du papier mais pas du bois etc... Le virus est donc attiré par les cellules dont la surface a une affinité chimique pour les molécules chimiques de l'extérieur de sa coque (sa capside). Une fois collé à la surface de la cellule, de nouvelles réactions se produisent, selon plusieurs schémas possibles, et s'enchaînent en un pas à pas qui permet finalement la. pénétration dans la cellule hôte. D'automatisme en automatisme (un peu comme un relais électromécanique qui avance pas à pas et commande une nouvelle action à chaque pas) le virus voit sa coque s'ouvrir et son ARN (ou ADN) est alors dupliqué par la cellule vivante qui confond ce matériel apporté avec le sien propre. La progression de l'infection par les nouveaux virus fabriqués peut alors se poursuivre. Tout cela est très schématique mais donne une idée grossière de ce qui se passe dans les faits.
Ce qui fait peur là dedans c'est que nous sommes très vulnérables car il n'y a aucune notion d'agression délibérée (encore une fois le virus n'est qu'une sorte de robot), l'infection est le fruit du hasard, du contexte environnemental, et du contexte physiologique de l'éventuel hôte du virus. Il faut aussi intégrer que les virus ne se déplacent pas mais sont tributaires du milieu. A nous de les fuir ou de faire en sorte qu'ils ne puissent pas nous atteindre en usant d' un subterfuge, d'une plante, d'un animal etc... Pour y parvenir, les recettes sont les mesures barrières, la destruction préventive du virus par les UV, le chlore (cas dans les systèmes d'adduction d'eau), l'alcool, la chaleur. Après pénétration dans un organisme, les médicaments anti-viraux peuvent agir, mais le mieux est d'être protégé par les réactions inflammatoires et les anticorps de nos défenses immunitaires (c'est là qu'intervient le vaccin qui prévient en quelque sorte l'organisme d'une possibilité d'infection et permet la fabrication de ces anticorps très rapidement).

Le Coronavirus est une affection virale généralement bénigne (dans plus de 98% des cas) mais il se produit chez certaines personnes une réaction de défense pouvant mener au décès. Les médecins appellent ces réactions «l'orage immunitaire» qui détruit le corps (davantage que les lésions virales effectives). Pour vous permettre de visualiser cet orage et ses conséquences dévastatrices, sachez que c'est le même phénomène qui intervient lorsqu'une piqûre de guêpe, la consommation de coquillages, d'arachides etc... provoquent une allergie disproportionnée où les défenses se retournent contre les cellules du corps en les considérant comme des agresseurs ce qui peut aller jusqu'à la mort de la personne.
Les médias nous disent que dans 98% des cas la maladie est bénigne et passe en quelques jours avec du repos (comme le fait un simple rhume). Remarque: nous ne sommes pas égaux devant les virus, certains ont de bonnes défenses qui veillent, d'autres ne les ont pas et deviennent des cas graves. Personne n'ayant été vacciné ( Covid 19 est une affection inconnue), c'est la preuve que nous pouvons creuser la piste de l'immunité boostée. Mais les scientifiques ne choisissent pas cette voie...
On nous a également répété que la mortalité survient dans 2% des cas mais je pense que c'est beaucoup moins. J'utilise ce pourcentage officiel pour évaluer le nombre de cas réels dans la population. Comme nous approchons des 20000 morts à la date du 20 Avril 2020, je calcule que 100% font 50 fois plus, et dans ce cas 1 million de malades. Mais ma conviction est que le pourcentage de décès représente 1% ou même 0,5% ce qui ferait de 2 à 4 millions de personnes touchées en France. Comme on ne teste pas la totalité des français on ignore le nombre de porteurs sains, sans le moindre symptôme. La seule donnée sur ce problème de diffusion du virus provient des tests italiens sur deux villages où le résultat indique de 40 à 50% de personnes infectées.....
AGIR CONTRE
Sans être médecin je ne peux m'appuyer que sur la logique des informations recueillies. Logiquement le virus est en position défavorable vis à vis d'un hôte potentiel:
1/ avant de nous atteindre lorsqu'il est en milieu ouvert: donc empêchons-le de nous atteindre (désinfection préventive, gestes barrières, test des personnes à risques, confinement, etc...),
2/ lorsqu'il infecte une autre personne: les solutions sont quasiment les mêmes que dans le cas précédent,

s'il nous atteint, il est en position défavorable:
1/ avant de se fixer sur une cellule nous avons besoin d'une immunité efficace qui le neutralise vite, ou d'utiliser un antiviral (s'il en existe). Mais un vaccin faciliterait la tâche de notre organisme en permettant une fabrication plus rapide des anticorps.
2/ Fixé sur une cellule avant d'y pénétrer: les remèdes sont en gros ceux du cas ci-dessus

Une fois que la cellule a été pénétrée c'est le virus qui est en position favorable et c'est le malade qui subit. C'est ce qui, j'imagine, nous donne les cas les plus graves et provoque la saturation du système de santé.
En cas d'orage immunitaire, le mal est déjà fait et on ne lutte plus contre le virus: il faut prendre des produits qui freinent les réactions allergiques potentiellement mortelles, tout en combattant les symptômes dus au virus pour maintenir le malade en vie.

EN GUISE DE CONCLUSION
La meilleure des solutions serait de rayer de la planète le virus. Impossible à réaliser.... Actuellement, pour éviter un renouvellement le plus urgent est de protéger les personnes fragiles (celles à l'immunité peu performante), donc de les identifier, et de créer un vaccin. Je crois beaucoup moins aux antiviraux. Ensuite, comme gouverner c'est prévoir (en principe seulement) il conviendrait de renforcer notre système de santé pour éviter sa saturation rapide, et de mette à disposition de tous des accessoires élémentaires de défense (masques, tests etc...). Mais à terme la meilleure solution serait de renforcer l'immunité générale( nous sommes capables de la détériorer chez certains individus, donc nous sommes capables de comprendre pourquoi, et par conséquent de mettre en place les conditions de sa régénération). Il faut savoir que les scientifiques sont en admiration devant les quelques animaux (dont un rongeur africain) qui résistent à toutes les bactéries et à tous les virus, et que quelques équipes étudient cela. Malheureusement ce n'est pas une piste favorisée pour la très simple raison qu'il est plus rentable de trouver un remède ou un vaccin, ce qui génère des profits, que de doter chacun, par les moyens naturels appropriés, d' une immunité universelle infaillible... Ce qui mettrait en faillite la totalité des laboratoires. Malgré l'évolution et les progrès technologiques, l'homme conserve toujours ses travers dont la cupidité !
Depuis Pasteur, on nous martèle que virus et bactéries nous agressent délibérément (c'est mieux quand c'est la faute de l'autre), détestable habitude de désigner un bouc émissaire! En réalité la faute incombe le plus souvent à l'humanité qui offre à ces indésirables un milieu et des conditions dont ils sont friands (l'homme va toujours vers le plus facile, il n'est pas le seul!)... Homo Sapiens n'étant pas LE centre d'interêt de l'univers, un peu d'humilité ne nous ferait pas de mal, d'autant qu'admettre ses erreurs permet à quelqu'un de progresser plus vite et mieux. Il devient très urgent que l'humanité remette en question son approche sur bien des points et cesse de se prendre pour Dieu dans tout ce qu'elle entreprend, alors qu'elle est plutôt le virus destructeur de sa propre planète !