samedi 19 septembre 2015

Crestor=Pognon DONC Traitement=Danger

Enquête Cash Investigations sur le Crestor
44 milliards de CA depuis son utilisation
200 millions dépensés pour l'étude Jupiter
200 millions dépensés pour séduire les médecins
Le summum étant d'obtenir l'utilisation en préventif, par les louanges des meilleurs scientifiques, et par l'avis de la commission de mise sur le Marché !
Dans Novethic infos 15 Septembre on apprend que le lobby pharmaceutique a dépensé 40 millions d'Euros en 2015 rien qu'à Bruxelles (et il reste encore 135 jours en 2015 !). Le but: influencer les décisions européennes «dans le bon sens». Ce «bon sens près de chez vous» est sans doute celui du compte bancaire des pauvres, pauvres labos !
Il va de soi que toutes les dépenses liées au produit se retrouvent dans le prix de vente, dont une marge colossale. Et c'est la Sécu qui paie..... !

C'est indéniable, l'enquête sur le Crestor montre avant tout la recherche de profit et pas du tout le souci de soigner: l'étude sur le médicament est réalisée dans ce seul but, et on voit que l'efficacité importe peu puisque les résultats ont été tronqués, voire maquillés. Certes il y a un minimum d'efficacité ( juste pour obtenir la mise sur le marché), mais vraiment le strict minimum!
A partir de là se met en place l'enchaînement dramatique du traitement: les médecins qui ont déjà du boulot pour recevoir leurs patients n'ont pas nécessairement le temps de décortiquer les études que présentent les labos, ils font confiance ! Et là je parle d'une seule étude, mais en fait il en sort sans arrêt dans un tas de domaines ! Si un médecin prenait le temps de tout contrôler, il ne pourrait plus recevoir de patients ! Donc confiance quasi obligatoire pour pouvoir travailler !
Les patients, eux, font confiance au médecin ce qui est logique. Quelquefois ils sollicitent même le médicament car ils ont suivi des conférences, lu des articles spécialisés, ou regardé une émission de télé sur ce sujet.
Et pour mieux contrôler tout ce monde, les labos ont réussi à infiltrer les unités de formation des médecins en finançant largement les universités et de plus en plus ! Résultat on évince les concurrents, c'est à dire les autres médecines en affirmant la suprématie du chimique sur tout le reste. Et pendant la durée de leur longue formation, on donne aux médecins la «fibre chimique» et on les rend dépendants des labos. Comment en effet ne pas faire confiance à une entreprise qui a généreusement payé pour vous former, pour laquelle le futur médecin a peut-être travaillé, et qui continue à l'aider une fois installé non sans l'arroser de somptueux cadeaux ?
Il faudrait être ingrat ! Le médecin se dit alors qu'après tout ce médicament doit être efficace sinon il ne serait pas autorisé, et que le prescrire est pour lui une façon de «renvoyer l'ascenseur», tout est fait pour émousser son jugement et empêcher son esprit critique de s'exercer !

Arrive le drame une fois les effets bénéfiques du médicament neutralisés dans le temps. Les effets secondaires dévastateurs créent alors des troubles quelquefois irréversibles: pour le Crestor un diabète de type 2 . Le labo qui a contribué à créer cette maladie, a ainsi une base de recherche pour contrer le phénomène et saura plus rapidement que les concurrents aboutir à un nouveau médicament contre ce diabète 2 . Histoire de faire encore plein d'argent !
Ainsi va le monde et c'est de pire en pire !

Pour ce qui concerne la perte d'efficacité du Crestor dans le temps j'ai quelques observations de bon sens à faire valoir:
Chacun d'entre nous sait qu'en cas de douleur épouvantable on prescrit de la morphine. La courbe d'efficacité du produit décroit avec le temps et il faut des doses de plus en plus massives pour un résultat identique. Le corps s'adapte et s'habitue au produit !
C'est un phénomène général de tous les organismes vivants: je donne d'autres exemples, l'alcool les diverses drogues, mais aussi le sucre, le chocolat, la nourriture grasse. Même le Jogging et la course finissent par se rendre indispensables car courir fait sécréter une hormone de bien-être. Si on ne court pas on se sent alors en manque ! Chez les bactéries les assauts contre elles des antibiotiques les ont rendues résistantes: NORMAL ! Car si on réfléchit bien, une génération de bactérie c'est 20 minutes, un homme 25 ans. EN 24 h 72 générations ! Ce qui en équivalent humain nous renvoie presque à l'époque du Christ ! Dans ces conditions imaginez ce que représentent 70 ans d'antibiotiques depuis la pénicilline en 1945 : on remonte avant l'apparition de l'homme !
L'homme a bien évolué depuis son apparition, les bactéries font de même !
Autre adaptation du corps, les régimes:
l'action est spectaculaire au départ car la privation d'un élément nutritif joue à plein. Ensuite l'organisme s'habitue à ce manque et devient de plus en plus performant pour le trouver (un peu comme les industriels s'ingénient à faire du gaz de schiste quand un gisement classique, facile à exploiter, est épuisé). A partir de ce moment là le régime devient moins efficace et on perd de moins en moins de poids, à moins de durcir les conditions mais cela peut mener à la carence et à une catastrophe. En sens inverse, c'est pareil: dès qu'on arrête le régime et que l'on reprend le produit interdit, l'organisme qui en cherchait en trouve plein alors qu'il en était privé et l'assimile intégralement. Donc le poids remonte en flèche ! Mais au bout d'un moment l'organisme qui s'est de nouveau habitué à la profusion de ce produit en assimile moins: on continue à grossir mais moins vite.
Il n'y a aucune raison que les médicaments échappent à cette adaptation de l'individu, à plus forte raison sur une longue durée: Le Crestor n'échappe pas à la règle et c'est d sans doute la raison pour laquelle la courbe se rapprochait, au bout de 4 ans de traitement, de celle du Placebo. Portion de courbe coupée (juste avant cette durée) dans la version publiée de l'étude.
En plus, le cholestérol n'est que le symptôme et pas la cause, et il ne sert à rien de se gaver de statines, pire, c'est dangereux comme l'explique le Professeur Michel de Lorgeril bien mieux que je ne pourrais le faire, et je renvoie vers ses articles et conférences !

Sont-ils comme les dealers qui vendent des surdoses ou des produits frelatés? Pourquoi les labos tuent-ils leurs clients ? Débile quand on y pense, car où prendront-ils l'argent ensuite ?

Personnellement j'en tire les leçons suivantes face aux médicaments dans leur ensemble, presque des lapalissades pour certaines:
1/ Apprendre à se connaître en consultant la physiologie générale du corps face à l'alimentation. Je recommande le livre de Bieler «Food is your best medicine» sorti en 1965. Mais même s'il date il est lumineux et globalement d'actualité! Sans doute sur Amazon à bas prix.
2/ Eviter de tomber malade, mais si cela arrive sachez pourquoi grâce au 1/ ;
3/Avant de consulter, vous informer sur les symptômes. Personnellement j'ai un petit Larousse Médical, mais ce qu'on y lit peut faire peur;
4/ Faire confiance au Médecin, mais se méfier des prescriptions surtout de longue durée. Eventuellement consulter le Vidal pour voir les composants et les actions (surtout secondaires). En cas de doute consulter de nouveau.
5/ renforcer son immunité personnelle. C'est évident: vos propres défenses sont bien meilleures qu'un médicament ! Cela dit je reconnais l'efficacité du chimique dans les cas d'urgence car une dose importante soulage très vite si elle est ponctuelle et s'il y a danger . Mais le chimique est une catastrophe en longue durée: rien de tel pour bousiller l'organisme ! Chaque médecine a sa place et son efficacité propre dans un domaine précis, aucune n'est universelle !
Je ne vous parle pas de mes méthodes personnelles car on pourrait me reprocher un exercice illégal de la médecine. Sachez cependant qu'elles dérivent de brevets déposés et aujourd'hui dans le domaine public. Et j'ai également lu avec bonheur les «Remèdes de Grand-Mère» écrit dans les années 90 par un médecin et une journaliste.
Quand même pour finir sur une note optimiste, un récent reportage indique une nouvelle voie: la médecine s'intéresserait à l'immunothérapie !
Il était temps ! Cela me paraît le B-A,  BA. Et une fois encore on fait appel au chimique à 5300 Euros la piqûre. Font pas dans la dentelle les labos !
 Comme on peut avoir le même résultat naturellement, j'espère que d'ici quelques décennies (il faudra du temps) les gens soucieux de l'intérêt général auront repris les commandes de la Société et éradiqué les comportements mafieux de nombreuses structures qui ne voient, ne pensent et ne vivent strictement que pour et par l'argent !


mercredi 2 septembre 2015

DE LA SECU AU LAXISME DE NOS CHEFS !

Pour creuser un peu le problème du déficit de la Sécu j'ai eu l'idée de vérifier le budget officiel sur internet . Histoire de savoir qui payait quoi et comment, mais le coeur de la recherche consistait à savoir combien l'Etat payait ( ou devrait payer) pour ses fonctionnaires et tous ses salariés !
Petit détour par Wikipedia qui indique que l'Etat cotise pour tous ses salariés à hauteur de 9% sur sur la part dédiée aux cotisations, lesquelles représentent 59,1% du budget soit 260,04 Milliards sur les 440 milliards du budget de la Sécu. Part de l'état donc 0,09 de 260,04 qui font seulement 23,4 Milliards !Les autres recettes venant ( toujours en pourcentage des 440 milliards) pour 12,3 % d'impôts divers, pour 20,5% de la CSG pour 6,1% de transferts et pour 1,9% d'autres sources.

S'agissant d'avoir un ordre de grandeur j'ai considéré la valeur que Droite et Gauche admettent ( déclarations de Sarkozy et Hollande): le coût d'un fonctionnaire serait de l'ordre de 3480 Euros par mois. J'ai arrondi pour simplifier à 3500. Le but:estimer à peu près les charges .
Pour 5,3 millions de Fonctionnaires. à 3500 /mois, qui deviennent 42000 par an, j'obtiens 222,6 Milliards d'Euros, charges comprises, dont les cotisations à reverser à la sécu.
L'Etat ne paierait que 23,4 Milliards au titre des charges patronales et des charges salariales qu'il retient ? Pas possible ! Même si les charges sont inférieures à ce que paient les entreprises ( il n'y a ni assurance chômage, ni retraite complémentaire pour les fonctionnaires), il y a 15,7% à la charge du Salarié et 32% à la charge de l'employeur ! Sur les 32% à la charge de l'employeur, pour une base de 222,6 Milliards cela nous fait quand même 71,23 Milliards ! Je veux bien que l'Etat fraude mais cela me paraît beaucoup !
Un autre site de statistiques ( pardon je n'ai pas noté lequel) indique 53 milliards payés par l'Etat mais sans préciser si les cotisations retenues sur salaires sont incluses. Dans ce cas en effet, comme la répartition est grosso modo 2/3 1/3, l'Etat paierait 35 Milliards, donc plus que les 23,4 milliards cités par Wikipedia.

Wikipedia peut se tromper, la preuve ! D'autre part j'accorde de moins en moins de crédit aux dires de nos chefs!
Je suis allé vérifier sur les sites officiels du gouvernement
Lancez la recherche «Fonction publique chiffres clés 2011» en .gouv.fr et vous verrez les données utilisées pour le tableau ci-dessous. En 2011 il y avait seulement 5,3 Millions de fonctionnaires. Petite parenthèse on entend dire: où sont les 60000 postes promis par Hollande dans l'éducation ? Avec 5,6 Millions aujourd'hui il y a eu depuis 2011 300000 embauches !

SUITE A UN DYSFONCTIONNEMENT MES TABLEAUX NE SONT PAS PASSES AVEC LE TEXTE; jE VOIS SI JE PEUX Y REMEDIER !

Explications du tableau : à partir des chiffres clés, et connaissant la moyenne de salaire net par type de fonction publique, il suffisait d'ajouter les charges payées par les salariés ( 15,7% au lieu de 22 % dans le privé), les charges payées par l'employeur (32% au lieu de 42% pour les entreprises) et en totalisant le tout on a le total auquel revient la fonction publique en France.
En divisant par le nombre de personnes ( ici 5,3 millions) j'obtiens 38004,82 Euros par fonctionnaire et par an ! Tiens, en nous déclarant 42000 au lieu de 38000 nos chefs n'auraient pas menti ?
C'est analyser un peu vite car.....
Une donnée est à ajouter, les pensionnés ! l'Etat les assume et ils touchent tous en moyenne 1693 Euros par mois (nets), d'où un autre tableau concernant ces 2,5 millions de pensionnés. Si vous divisez le coût total par le nombre, le résultat est 26900 Euros par an et par retraité de la FP.
En rapportant ce coût aux 5,3 millions de fonctionnaires on voit qu'il faut ajouter 12688 Euros ( les 67,25 Milliards des pensions, divisés par 5,3 millions de fonctionnaires en activité). Le coût réel par an du fonctionnement de l'Etat est donc de 38004+12688= 50692 Euros. Sur lesquels en théorie la Sécu encaisse 55,5 Milliards de cotisations patronales ce qui ne semble pas être le cas.
Cerise sur le gâteau on apprend au journal que 50000 salariés de l'Etat sont payés au black! Même si 300 millions de cotisations sont en jeu ( peu vu le déficit) c'est quand même fou de faire la chasse au travail clandestin chez les entreprises et de frauder soi-même. Gag: y a-t-il des gars au black dans les inspecteurs ?





L'Etat n'est pas transparent dans sa gestion c'est anormal et s'il payait toutes ses cotisations il n'y aurait que peu de déficit ou pas du tout !
En raison des pensionnés pris en charge, obligatoirement, le fonctionnement de l'Etat doit considérer ce coût qu'il faut bien supporter d'une façon ou d'une autre !
J'ai la conviction que les politiques cachent cela car à l'évidence un fonctionnaire embauché (qui ne peut pas être licencié) est une personne qui va travailler jusqu'à sa retraite et qui va ensuite être payé sans travailler jusqu'à son décès . La différence avec le privé c'est qu'il est payé par les recettes de l'Etat donc les impôts et pas par des cotisations (sauf les siennes retenues sur salaire pendant son activité).
Il est donc logique de faire ce que j'ai fait:
considérer que le coût actuel d'un fonctionnaire est de 50692 Euros par an puisqu'effectivement cette somme est à payer pour que le Pays tourne normalement. 
Notez qu'avec l'augmentation du nombre des retraités on risque de passer à 52000 puis rapidementà 55000 ( par fonctionnaire actif) en raison de la  forte progression des pensionnés d'Etat. Bonjour les impôts s'il n'y a pas de croissance !

Autre façon de voir les choses:
Si on suppose un fonctionnaire en activité à 38000 Euros par an pendant son activité (40 ans), soit 1520000 Euros; puis disons 20 ans de retraite à payer à 26900 Euros, soit 538000 Euros, cela signifie que pour chaque fonctionnaire embauché l'Etat crée une dette de 2058000 Euros.

Ce n'est pas la meilleure chose que de créer des postes en période de crise, mieux vaut développer les emplois privés. On peut alors contenir les impôts au lieu de les faire exploser !
D'ailleurs je suis partisan d'avoir une bonne fonction publique mais il faut trancher des le vif pour arrêter les incohérences et les abus, venant à la fois des dirigeants et des syndicats . Ces derniers protègent leurs adhérents mais en aucun cas l'intérêt collectif, et par leur action ils empêchent plus l'emploi qu'ils ne le favorisent . Les politiques créant des postes hors cadre pour les petits copains (Coût collectif pour services privés à un parti ou à un chef: c'est du détournement de fonds publics), et gérant n'importe comment !

Conclusion en forme de remarque sur la baisse des dépenses publiques:
Contrairement à ce qui est dit les dépenses de Sécu, de CAF, et autres ne sont pas des dépenses publiques ce sont des prestations sociales financées par des cotisations.

Pour officiellement réduire les dépenses, l'Etat fait un amalgame indécent et s'attaque aux prestations sociales : c'est un scandale ! Il ferait mieux de payer ce qu'il doit au titre de ses propres salariés pour lutter contre le déficit !

Les VRAIES dépenses publiques sont celles faites par l'Etat lui même pour son fonctionnement propre et pour financer les services publics (Rappel: ce budget de l'Etat est de 380 Milliards). La piste est donc vers la baisse des indemnités des élus, baisse des dépenses somptuaires de l'Elysée, des ministères et autres... Coupes franches dans les faux fonctionnaires et dans les services en sur-effectifs, arrêt du gaspillage ( voir émission combien ça coûte)....