jeudi 6 février 2014

ATTENTION J'VAIS M'ÉNERVER !


Quelle mouche pique le cerveau de nos élites ?
On dirait que l’organe est contaminé et que tout événement y parvenant ( lentement et difficilement la plupart du temps)  est filtré à travers le même moule logiciel, unique. On nous annonce alors  “la solution”, “le changement”, et invariablement c’est la même solution assortie de variantes...  Cette maladie touche tout le monde de gauche à droite, d’un extrême à l ’autre, en passant par le centre et les verts...

Tous sont obsédés par  de nécessaires efforts à demander aux travailleurs, il faudrait aménager, partager le temps, flexibiliser,  augmenter la productivité, jouer sur le coût de ce travail,.  Il est quand même aberrant de réduire le fonctionnement économique au seul travail !  
De grâce messieurs, le travail en tant que tel ne signifie rien ! En revanche on travaille toujours quelque chose, au moyen d’outils adaptés, en utilisant  une énergie, en un lieu dédié, le tout financé par du capital  ..... Non il y a bien d’autres facteurs que le travail à faire varier  pour agir sur l’économique !

On nous ressert une fois encore le “partage du travail” qui serait le remède-panacée contre le chômage ! 
Le raisonnement le voici: “La productivité aidant, la population augmentant, il n’y a plus assez de travail. Donc partageons le travail équitablement pour bien vivre tous ensemble et éviter qu’une partie de la population soit dans la précarité !”
Quelle erreur profonde  que de présenter cette analyse comme universelle ! 
Je rappelle qu’un tas de gens travaillent, ne serait-ce que dans les ONG et de multiples associations, et en tant que bénévoles. Ils sont d’accord de partager mais ils manquent de volontaires. Le travail ne manque pas ! Dans des métiers durs ou contraignants il y a plein de postes à pourvoir mais pas de candidats. Evidemment, certains métiers intéressants ont plus de candidats que de postes à pourvoir et cela génère du chômage !
Et dans les métiers où le travail existe, personne ne veut le partager car en fait ce n’est pas le travail qu’on demande de partager, mais le  Revenu du travail.... Grosse nuance qui échappe aux dirigeants !

Rappel d’une Anecdote qui remonte à l’époque des francs:
une entreprisee du morbihan a pris une initiative: son PDG a proposé aux employés d’embaucher 2 personnes de plus à condition que chacun accepte de baisser son salaire de 100,00F  par mois (aujourd’hui 15,00€ ).
Refus des employés.
Evidemment le PDG ne disait pas quel allait être le travail de ces deux personnes  Sans doute un partage du travail des140 employés, qui serait réparti entre 142 personnes.. SMIC de l’époque environ 7000,00€
La justification du refus est un peu tirée par les cheveux:
“il n’y a pas de raison qu’un employé baisse son salairee de 100,00F alors que le PDG ne fait pas d’effort supplémentaire vu son salaire”. Peut-être eût-il fallu parler de 1,5% par personne ???
Ce que ne précisait pas le PDG c’est que les 100,00F ne couvraient que le salaire Brut. L’entreprise  partageait le travail de 140 entre 142 donc baissait légèrement l’horaire des employés,  tout en réduisant sa marge bénéficiaire du montant  des cotisations patronales sur les deux nouveaux postes. 
Bon ! Les syndicats et les employés se sont prononcés, n’en parlons plus.

Cela prouve pour moi que partager le travail est perçu par les intéressés comme un partage non pas du travail mais du revenu ! Totalement différent et inacceptable pour le bas de l’échelle. Mais partager le travail sans toucher au revenu suscite beaucoup moins d’opposition

Quant au partage réel, en raisonnant à l’échellee d’un pays sur des millions d’heures, il se heurte à la dure réalité du terrain ! Ce n’est possible que dans les grandes entreprises et dans celles fonctionnant 24h/24. On peut alors  effectivement dégager du temps par réduction d’horaire. Mais la France n’est pas connue pour ses grandes entreprises et le bénéfice de la mesure est plus que limité. 
Mais si vous prenez la petite entreprise à 1 employé, passer de 39h à 35 h dégage 4h Et après:? Vous allez embaucher quelqu’un pour 4 h par semaine ? À condition de le trouver d’abord !  Non, la plupart du temps c’est le patron qui  fait le complément ou qui  augmente son salarié (heures sup.), ou qui réduit l’amplitude horaire pour l’ouverture de son magasin.
Nos  structures comme PSA sont en grande difficulté, d’autres ont délocalisé. Il est très difficile de réduire l’horaire de travail dans les services ( l’Etat s’en est rendu compte dans ses administrations) quant à la population elle refuse de voir ses revenus déjà fiscalement ponctionnés, diminuer encore en raison du “partage”.
On se demande d’ailleurs pourquoi les politiques ne partageraient pas: avec 2000 parlementaires au lieu de 1000 actuellement, on pourrait  diminuer le chômage de 1000 postes . Bien  entendu passer de 272800,00€ à  136400,00€ par an chagrine nos élites  qui préfèrent que ce soit la population qui partage !  Comme d’hab ! Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
Refuser de voir la réalité du problème sur le terrain rend nos dirigeants complètement inefficaces et leur fait gaspiller les fonds publics venus de  la sur-taxation . La population subit à la fois cette ponction fiscale qui lui demande des sacrifices quotidiennement, et subit aussi le gaspillage dans des mesures inadaptées qui ne changent strictement rien! De plus cette population en réaction crée elle-même du chômage, sans  penser  à mal !

Je m’explique:
 pour éconmiser chacun y va de son idée et le plus facile est de sortir de l’économie officielle. On cherche à payer moins cher et on concurrence les taxis par du co-voiturage, on se reçoit entre amis pour éviter des frais de restaurant, on réclame des salles aux communes pour y organiser des activités évitant ainsi de faire travailler les professionnels du secteur (salles et animations). Les retraités organisent des bals dans des salles gratuites ( financées par les budgets municipaux), vendent directement les goûters aux danseurs, ne payent pas de TVA, quelquefois pas de Sacem et le bénéfice est net.  
Des bosseurs en retraite cultivent un bout de terrain et vendent à pas cher fruits et légumes, boissons etc... Sans déclaration aucune, ou bien les donnent, en échange de services divers ( c’est un peu le système du S.E.L. ou système d’échange local). Ce sont des façons de compenser la perte de revenus. Du coup les activités officielles qui elles sont taxées de partout ne peuvent pas lutter en matière de prix et sont en stagnation ou en baisse.... Donc n’embauchent pas. Un frein de plus à la reprise !
Ce sont les cotisants qui paient nos retraités actuels. Le bénéfice de ceux qui ne jouent pas le jeu en fuyant le secteur officiel finira par se retourner contre eux (ou leurs enfants) et faire sauter le régime par baisse provoquée et constante du nombre  des cotisants.  C’est une réaction logique à la baisse du pouvoir d’achat donc je ne condamne pas !

Partager le travail sans baisse de salaire ( malgré la baisse d’horaire) n’est pas pensable,  car les nouveaux postes feraient exploser la masse salariale générant une  hausse de prix énorme. Les salaires actuels ne permettraient pas d’y faire face et il y aurait une baisse générale du niveau de vie par baisse du pouvoir d’achat. La logique commande donc de relancer le pouvoir d’achat  sans toucher aux salaires afin d’obtenir une baisse des prix par la baisse des coûts non salariaux. Mais tout le monde s’en fout  surtout nos dirigeants.

Comme dit plus haut, je ne condamne pas le phénomène de fuite du monde économique officiel, même s’il est un frein de taille à la reprise. Car ce phénomène déjà en place depuis longtemps est appelé à se développer  et c’est lui qui nous permettra de passer en douceur d’un modèle économique à un autre. Il vaut donc mieux encourager ce phénomène plutôt que de s’acharner à défendre  un modèle obsolète et inadapté, d’autant que ce combat d’arrière garde est coûteux en gaspillage de fonds publics et en souffrance  quotidienne d’une majorité de la population. Même si  quelques individus radins pourraient s’abstenir de fuir le modèle officiel,  globalement les plus démunis n’ont pas le choix.

 Exemple récent, collectif, de baisse possible
Veronique Debue élue de Caumont sur Durance a agi pour sa population en souscrivant pour elle auprès d’une mutuelle (MGA Mutuelle Générle d’Avignon) et les tarifs ont baissé de 400 à 1700€ selon les cotisants par rapport à leurr ancienne mutuelle.

De telles initiatives vont dans le bon sens mais inévitablement les grandes sociétés “officielles” vont en pâtir. La transition des emplois se faisant vers les nouvelles structures créées ou renforcées
Cela dit il faut relativiser car les grosses sociétés à actionnariat étranger ( fonds de pension par exemple) n’ont pour seul but que de faire de la marge et distribuer de gros dividendes, c’est à dire  pratiquer des tarifs plus élevés. Que leurs employés les quittent (licenciement ou démission) pour passer dans une structure nationale ou locale ne nous pose donc pas de problème particulier.
Recréer une économie locale ou nationale qui baisse les coûts est possible, comme dans le cas de la mutuelle du vaucluse, en passant éventuellement par le canal associatif, à condition évidemment que les acteurs locaux ne cherchent pas à surfer sur la vague de cette mode pour s’enrichir.

Un exemple non associatif:
Un producteur de fraises (pas trop gros sinon il est handicapé par les volumes à écouler) qui vend ses fraises en pleine saison à 2,00€  à un distributeur, lequel les revend ensuite à 5,00€  le kg, peut très bien choisir la vente directe, par exemple à 4,50 voire à 4€ . Vouloir  vendre au même prix ou plus cher que le distributeur ( pour gagner le pactole, comme je l’ai entendu )  est un mauvais calcul .  En revanche à un prix raisonnable cela fonctionne ! Les invendus peuvent être transformés ( glaces, sorbets,  confitures, fruits confits, bonbons, gâteaux etc...) ce qui peut être créateur d’emplois, et il n’y a donc ni gaspillage ni perte. Un développement de ces pratiques générerait inévitablement une baisse des prix . Pour les clients, donc, pouvoir d’achat supplémentaire, et le producteur y trouverait son compte aussi.
De plus cela pourrait relancer le fonctionnement des halles dans les communes petites et moyennes  et relancer un petit commerce très créateur d’emplois.
Si les grands distributeurs avaient joué le jeu nous n’en serions pas là car ils ont confisqué de façon exagérée une partie du prix de vente en pratiquant des loyers très majorés, transférant artificiellement des bénéfices de l’entreprise commerciale à la poignée d’actionnaires de la société immobilière. Alors tant pis pour eux je ne pleurerai pas sur leur disparition !

Dans tous les secteurs d’activité des schémas voisins ou identiques sont possibles: dans le bâtiment , 
dans la banque et les assurances, 
si les élus en ont la volonté (  difficile à obtenir)  tous les réseaux et services en réseaux peuvent baisser : déchets, eau et assainissement, électricité, téléphone  

Faut-il rappeler que le cumul des bénéfices des entreprises du CAC 40 frise les 400 milliards. 
Cette somme représente à elle seule plus de 6000,00€  par français. Et il y a quand même des milliers d’entreprises en dehors de ces mastodontes de la bourse ! Je vous laisse imaginer le pouvoir d’achat gagné pour chaque habitant du pays, si chaque entreprise renonçait à 10% de son bénéfice. Rien que sur les bénéfices du CAC 40 on récupérerait 40 milliards soit plus de 600,00€ par français.

Et je m’oppose formellement à la taxation qui fait fuir les entreprises ailleurs !

Jouer sur le prix de l’energie et des carburants, vous le savez c’est mon dada !  Mais des solutions faciles et peu coûteuses peuvent faire baisser de plus de 10%  les fournitures pour tous, donc aussi pour les entreprises. Et si chaque entreprise d’une filière a ses coûts en baisse de 10% il est évident que les prix de détail baisseront ! 

Notre Pays dépense 163 milliards de plus que l’Allemagne pour faire fonctionner le Pays. J’ai personnellement identifié 50 milliards directement de la responsabilité de l’Etat. Et, par exemple, faire cesser le détournement annuel de 10 milliards dont est victime le trésor public .... Mais il faut investir 1 million ! Serait quand même le minimum. Ces sommes sont récupérées par des mafias qui se font rembourser de la TVA sur de fausses factures d’import-export.
On se demande si c’est le million d’Euros qui refroidit les dirigeants ou s’ils ne font rien en raison des grandes entreprises françaises impliquées (vu dans reportage télé sur la douane section financière) ?
Solutionner les aberrations publiques permettrait de réduire la fiscalité et de renforcer d’autant la compétitivité des entreprises, tout en donnant plus de pouvoir d’achat aux particuliers.

Je vais vous faire une confidence, à plus de 270000,00€ par an nos parlementaires sont un peu comme les footballeurs professionnels de l’équipe de France de 2010 . Trop payés, gavés d’argent  sans motivation autre que leur réelection ou des futilités. Ce n’est pas cela l’intérêt général merde !
C’est absolument  anormal que le petit microbe que je suis perçoive les solutions qui échappent à nos chefs !
Eh ! Vous entendez ce que je dis les mecs d’en haut ? C’est la France d’en bas qui vous  parle !

lundi 3 février 2014

GALOP D'ESSAI !


UN AN APRÈS LE SCANDALE DES LASAGNES AU CHEVAL, LA TRAÇABILITÉ DE LA VIANDE RESTE UN MIRAGE
Les hommes politiques (plusieurs ministres européens)  ont fait leur possible pour mettre en place un texte européen  sur la transparence et la traçabililité en matière de viande dans les plats préparés, mais ils se sont heurtés aux lobbies très actifs puisque la commission de Bruxelles  refuse la mesure sous prétexte de générer un surcoût très pénalisant pour l’industrie ( 0,7% en fait soit 0,015€ par barquette de lasagne).
Quand on cherche des prétextes .... On en trouve !

LE PARALLÈLE QUI TUE !  :
: DES ANNÉES APRÈS LA MISE EN PLACE D’UN FINANCEMENT PUBLIC DES CAMPAGNES, LE FINANCEMENT OCCULTE DES PARTIS POLITIQUES CONTINUE. 
Comme pour la viande : les politiques refusent d’interdire par une loi leurs propres magouilles  destinées à  récolter des sommes occultes pour le financement de leurs campagnes.
Pas fous les mecs et encore moins masos !
La différence c’est l’échelon . Nos politiques enragent de se voir bloqués par les lobbies européens qui font pression ( une pression sonnante et trébuchante, peut-être.... Une fois ???) sur la commission de Bruxelles et empêchent ainsi une transparence alimentaire souhaitée légitimement par les clients.
Mais à l’échelle de la France, vis à vis des électeurs français, nos propres élus bloquent les textes qui pourraient rendre transparent tout le fonctionnement politique. La différence entre les deux situations c’est qu’en France nos politiques sont à la fois l’institution qui décide et le lobby qui bloque !

L’ÉLU JUGE  ET  PARTIE : voilà le principal travers des démocraties représentatives, une situation qui a peu de chances de bouger malgré les efforts du député DE COURSON qui est quand même très modéré,  loin de proposer les mesures nécessaires (sa récente intervention télévisée, hier 2 Février, est à côté de la plaque), et  loin d’agir ! A-t-il seulement déposé une proposition de Loi ?
On pourrait faire une Vraie Démocratie moderne,  pour pas cher, juste quelques règles à voter ( répartition des tâches, des compétences de vote à définir un financement simple ) et l’utilisation de la technique. 
Mais nos budgétivores y laisseraient des plumes et tomberaient sans doute dans l’oubli ( leur ego nee supporterait pas !  On comprend qu’ils s’accrochent comme une bernique à son rocher (j’aurais pu dire comme un morpion à son hôte).
 On comprend l’immobilisme depuis des décennies .... Alors que l’argument pour décider les électeurs en 1958 était précisément la sortie du système des gouvernements kleenex de la IVème République, qui changeaient sans arrêt en raison d’une absence de majorité. 
Avec la Vème République, un Président élu au suffrage universel, ayant des pouvoirs étendus, avec des parlementaires élus au scrutin majoritaire à deux tours, une  majorité stable sortira des urnes et “vous allez voir ce que vous allez voir !Enfin nous pourrons travailler sérieusement !”
Effectivement les majorités stables ont défilé..... Mais on attend toujours le “travail sérieux”, je veux parler du vote des bons textes, ceux souhaités par tous.... Mais que nos lobbies (plus certains internationaux) réussissent à bloquer réellement ou à ralentir au maximum jusqu’à ce que la pression de l’opinion ( ou une révolution)  provoque un début de changement

L’homme tout court est un être curieux mais les élus sont le reflet de l’électorat.... Il y a des exceptions mais globalement c’est cela !
Il faudra donc attendre d’avoir un électorat exemplaire pour que la classe politique soit de qualité.... Malheureusement on prend le chemin inverse puisque la dégradation de notre enseignement, les carences de l’éducation (à la maison) génèrent des comportements assez hallucinants dans les nouvelles générations. Je n’apprendrai à personne que les incivilités progressent, que les promesses tenues et les engagements respectés sont quasi en voie de disparition. Même pour des choses anodines ! Qui respecte les règles même élémentaires ?. Très très peu de gens !  Cela casse la confiance et rend la vie quotidfienne de plus en plus difficile pour tous !
Ce n’est pas pour rien que notre système d’enseignement dégringole dans les classements internationaux, que notre “classement corruption”est lamentable au niveau mondial (vu dans l’émission de télé), bref la décadence est réelle et elle se trouve non pas dans les aspects techniques,économiques et financiers, mais bel et bien dans les comportements et le “mental” des populations. Je l’ai déjà écrit dans plusieurs articles antérieurs et je confirme ! 
Au laxisme général se joint un durcissement parallèle du monde économique, qui confine parfois au racket ( je persiste dans mon affirmation de “mafiosisation” de l’économie ). Les grandes entreprises violent ouvertement les lois et les décisions de Cassation et continuent à facturer des frais illégaux, à rédiger des contrats léonins et déséquilibrés.... Pourquoi s’en priver, personne ne proteste, ou n’engage de procédure pour quelques Euros, et avec tous les monopoles en place il n’y a pas d’autre possibilité d’acheter ou de s’abonner à un service.

Retour à LA VIANDE et on touche du doigt le détournement du Marketing ( de la recherche des besoins de la clientèle pour les satisfaire et gagner les marchés, on est passé au processus de comment utiliser les failles des clients pour leur vendre notre merde au prix maximum ). Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à chercher en premier lieu la marge, le bénéfice, l’argent facile, au détriment de l’adéquation du produit ou du service aux besoins de la clientèle (rappelon quand même que c’est cela qui a fait gagner de l’argent à beaucoup de sociétés). Quant à la qualité, c’est un peu l’arlésienne, on en parle beaucoup mais......
Les industriels de l’agro-alimentaire maquillent leurs cochnonneries en une fallacieuse composition, donnant par tous moyens l’image suggérée d’un bon produit afin de déclencher l’achat, mais sans nommer le produit (ce serait limite publicité mensongère) .Car c’est le client, abusé par les sous-entendus et l’image virtuelle, qui nomme lui même le produit, pas l’industriel qui est ainsi couvert ! 
Ce faisant on détruit petit à petit la notoriété de bons produits, régionaux ou artisanaux, que le public ne connaît qu’à travers de pâles imitations industrielles  et qui assimile les deux.... Donc rejette le bon lorqu’il en rencontre un,  soit parce que le goût le surprend, il n’est pas habitué, soit parce que déçu par l’industriel il ne veut pas payer cher pour ce qu’il prend pour une “merde” !  J’ai même vu un enfant manger des fraises fraîches en disant c’est moins bon que les fraises ( pour lui fraise c’est Tagada ).
Dans un tel contexte d’évolution économique ( là on arrive au bout ! ) inutile de dire que  la “privatisation-panacée” est une grande illusion, une utopie des élus (téléguidés en fait par les lobbies dont l’intérêt était la disparition du public à leur profit). Les rappels à l’ordre des “ex-publics” comme France Télécom, EDF GDF,  Compagnies des eaux, Banques, La Poste, Autoroutes etc..... Montrent que la privatisation fait des ravages et que l’idée même de service public disparaît au fur et à mesure que l’on introduit la notion de rentabilité.
Je ne suis pas un fan du public loin de là, mais il y a des domaines où un Etat ne devrait pas transiger. Il faut quelques structures essentielles qui restent publiques pour assurer à la population une base solide et stable en laquelle on peut avoir confiance. Je n’oublie pas les dérapages passés du public  ( par exemple pollution du rhone par le pyralene, ou truquage de certains jeux par la Française des Jeux sous l’appellation “erreur de logiciel”, ou les gaspillages de fonds publics par les banques).
Malgré tout on peut organiser ces structures, sans gestion directe de l’Etat (contrôle seulement),  pour gérer notamment le réseau routier, l’eau, les déchets, l’Energie, la santé en partie ... Ce qui n’exclut pas la concurrence du privé mais alors à lui de s’adapter au lieu de crier à la concurrence déloyale.
Je pense à des organisations “horizontales” et non “verticales” comme aujourd’hui, et des dirigeants élus et non nommés, responsables de leur gestion, cela casserait le carriérisme des fonctionnaires. Dans un contexte de liberté car ces services se concentreraient petit à petit sur le fondamental, la facilitation de l’indépendance et l’aide à la liberté de chacun. 
L’évolution, non encore perçue par la majorité et aussi bloquée par les lobbies, va en effet vers une individualisation et une gratuité, dans la mesure où les fournitures par réseaux et certains services sont aujourd’hui plus chers que  les sytèmes  locaux, voire individuels, en raison de progrès techniques. On touche là à l’eau, l’énergie et les carburants, l’élimination des déchets, partiellement la Santé et la communication. De quoi dégager pouvoir d’achat pour tous et penser à la “sortie de crise”.

Ces idées me trottent dans la tête, et je ne compte pas sur les politiques  pour les mettre en place au galop ! Car malheureusement s’ils avancent nos élus, c’est juste pour  parader, ou alors ils filent à un train de sénateur ;  souvent ils se cabrent, refusent l’obstacle ,  freinent des quatre fers ou  se montent aussi têtus qu’une mule !
Comment voulez vous qu’on arrive à des résultat avec de pareils canassons ? D’autant que le rut les travaille beaucoup et ils sont alors aussi ingérables qu’inefficaces !
Mais tout cela provoque un petit creux chez l’individu ! Alors je  suggère d’aller se restaurer, il y aura bien un petit endroit de l’assemblée ou du sénat où le chef findus leur permettra de se mettre un petit bout de l’étalon dans l’estomac !