mardi 21 avril 2015

La POMME POURRIT : CRENEAUX A PRENDRE !

Un Post Scriptum a été ajouté le 22 Avril 2015
J'ai commencé à croquer la pomme dans les années 80 ! A l'époque le Top niveau par rapport aux concurrents, pas de protocoles compliqués comme avec le système CPM, et les commandes au clavier, tout se passait avec la sourisn les menus déroulants et des logiciels de pointe traitement de texte, tableur, dessin, base de données, et beaucoup de mémoire (pour l'époque). Avant d'acheter mon mac 512 Ko très rapidement gonflé en Mac Plus ( 1 Mo de mémoire), là où les concurrents affichaient souvent 64 Ko ou comme le Zénith 256 Ko.
J'avais cependant fait l'acquisition du New Brain, 1 Mo de mémoire (en 1978) et vendu sans système d'exploitation et sans lecteur de disquettes (souples). Le système CPM était vendu avec deux lecteurs de disquettes ( mais au prix de quasiment 20000,00F de l'époque ). Je me suis donc contenté du langage Basic intégré mais il fallait alors rédiger soi-même les programmes. J'ai donc renoncé rapidement malgré des connaissances en Basic et l'expérience de rédaction de petits programmes.
C'est là que j'ai mesuré l'importance du logiciel dans un outil de travail informatique.
Apple apportait un confort nouveau de travail avec des logiciels au top et en plus du bon matériel.
Lorsque j'ai quitté mon Mac Plus (toujours opérationnel aujourd'hui) avec son lecteur externe de disquettes 1,44 Mo, pour le Mac LC II couleur , ce fut encore un bond en avant à la fois en matériel avec 8 Mo de mémoire et un disque dur de 40 Mo et aussi en logiciel avec le passage au système 6.
Cet appareil toujours opérationnel également, je l'ai remplacé en 2005 par un G4 de 512 Mo de mémoire, super drive, disque dur 160 Go . C'est dire le bond en avant fait par le matériel ! Quant au logiciel, Tiger était un univers fantastique après le système 6.
A l'été 2014 la carte graphique et le tube cathodique ayant rendu l'âme il a fallu songer au remplacement.....
Je n'avais aucun souci en ce qui concerne le matériel car le passage aux processeurs Intel a vu les performances des Mac s'élever encore. Cela dit on voit quand même le choix de privilégier tablettes et téléphones au détriment des machines de bureau et professionnelles. EN effet, au fur et à mesure Apple devient chiche, et bientôt ne fournira que des machines nues (sans périphériques) se bornant à l'unité centrale, la mémoire et les connexions ( dont le sans fil). Plus d'écran, plus de superdrive, plus de clavier ni souris. Cela permet à chacun d'acheter du matériel Top non Apple, mais comme Apple augmente ses tarifs sur les machines cela finit par être très cher ! Car en plus on constate que la marque anticipe la disparition des disques durs (remplacés par des SSD) et n'installe, même sur des machines chères, que des 5400 tours au lieu des7200 tours ou plus.
C'est donc une régression de la marque
Cela permet à des indépendants de monter des machines sur mesure avec des composants haut de gamme compatibles, à des prix «canon»! Par exemple un i7 4 Ghz turboboosté à 4,4 au lieu d'avoir un 3,5 Ghz; 16 Go de mémoire au lieu de 8 ( dans le Mac de Base), un SSD 256 Go couplé à un DD de 1 To (au lieu de 128 Go et 512 Go); un superdrive (au lieu de rien), une abondance de connexions selon ses besoins (que ce soit en son, vidéo, ports USB 3, Fire Wire ou thunderbolt)... Tout cela neuf pour quasi la moitié du prix du Mac (dans mon cas je n'ai pas de caméra intégrée ni de hauts parleurs intégrés).Pour l'écran j'aurais pu prendre le Rétina de Lg mais je me suis contenté d'un 24 " full HD...

Pour compenser l'absence de mon G4 il m'a fallu acheter d'occasion un IBM sous Windows XP et j'ai eu l'impression de reculer au système 6, tout en me heurtant à des procédures compliquées de fonctionnement et un manque de confort évident. Cela dit au fil du temps quelques points positifs nuancent l'opinion négative comme par exemple la possibilité de programmer la couleur d'impression dans la boite de dialogue: on peut ainsi faire du noir sur blanc pour ne pas gaspiller de toner couleur (impossible avec Tiger).

Et il n'y a même pas de compensation en logiciel avec les derniers Mac! Vu l'évolution du matériel j'ai pensé à tort qu'Apple allait décoiffer avec les ultimes versions de Mac OS X. J'ai choisi Mavericks plutôt que Yosémite trop proche à mon goût du système téléphone. Mais Mavericks est déjà tourné vers la communication multimédia au détriment du reste. Tiger a été une version phare et les 800 pages du livre de David Pogue prouvent la richesse de cette version du milieu des années 2000 ( sans tout dévoiler en plus ! ). Lors du passage à Intel, après une phase hybride où Leopard permettait de travailler sur les anciens processeurs IBM Motorola en même temps que sur les Intel, il est sorti la version Snow Leopard jugée la meilleure d'OS X (du moins la plus stable). Je me suis dit alors que Mavericks allait être formidable, d'autant que certaines personnes vantent les mérites de la version précédente: Mountain Lion !
Pour mon usage personnel de travail de bureau, de communication, et de création d'affiches et prospectus OS X 10.9.5 est largement en dessous de Tiger !
Pages est nul par rapport au traitement de texte, Numbers également par rapport au tableur, Mail est moins pratique, moins convivial et moins esthétique, le logiciel de dessin vectoriel a disparu , tout comme quantité d'utilitaires. Une base de données ? Inexistante ! Seul point positif à mes yeux, la possibilité de travailler  puis d'imprimer en format A3 (Avec Tiger je devais fabriquer le A3 à partir de deux A4 jointes). Je n'ai rien de plus à signaler  aujourd'hui.
J'utilisais le dessin BitMap pour des compositions d'affiches; cartes de visite et prospectus en créant tout de A à Z et en adaptant à chaque cas avec l'astuce du double passage dans l'imprimante pour l'insertion de photos (pour contrer le début de modélisation du traitement de texte). Avec Mavericks impossible de faire cela car on se heurte à des "modèles" qui brident votre liberté de création. Ce qui signifie encore de l'argent à sortir pour acheter un logiciel spécifique.

Je ne suis pas le seul à me plaindre car les professionnels utilisant les Mac Pro sous Xeon sont eux aussi abandonnés par Apple. Pourtant ils ont contribué au succès de la marque par leur indéfectible fidélité depuis le départ. Ces professionnels sont des leaders d'opinion et c'est par eux que la renommée a été assurée et qu'elle s'est maintenue jusque là ( car cela ne va pas durer). Certes ces Mac Pro très chers constituent la plus faible contribution dans le bénéfice annuel mais ce n'est pas un bon calcul que de renoncer à renouveler un tel matériel. Pour l'automobile la F1 est quand même une vitrine et un laboratoire d'essais qui a des retombées sur le marché... Imaginez vous que Nike ou Adidas vendraient autant sans l'apport des vedettes du Sport qui font leur pub ?
Apple saccage ses leaders de clientèle (qui ne lui coûtaient rien à part une marge un peu plus faible que sur les autres produits) C'est un véritable suicide commercial à long terme pour encaisser un pactole provisoire et non durable dans le secteur privilégié aujourd'hui !
La Pomme a été bonne à croquer en pleine fraîcheur et à maturité, mais là elle commence à pourrir !

Cela va permettre à de nouveaux managers de se lancer et de gagner plus encore que Jobs ou Gates en quelques années, car en effet Apple néglige les ordinateurs en pariant sur les téléphones et les tablettes, là des indépendants s'engouffrent dans le créneau «matériel», c'est donc en cours; mais en plus Apple se détourne carrément des logiciels performants qui ont fait son succès, ce qui ouvre la porte à un nouveau métier d'assemblage sur mesure de logiciels dans un système lui aussi sur mesure à partir d'une base commune fiable.

Messieurs les génies en informatique, au boulot !
Réécrivez les meilleures versions des systèmes d'exploitation, adaptez les au matériel 64 bits ou plus, améliorez les programmes joints et livrez des bijoux à chaque utilisateur... Votre fortune ne tardera pas et tant pis pour les marques ingrates et vénales.


Mais peut-être verrons nous avant, l'arrivée des générateurs de programmes permettant à chacun de décrire en langage clair les programmes qu'il veut utiliser sur son appareil et que le système lui offrira sur le champ ! Je rêve un peu oui.... Mais pas tant que cela !

Post Scriptum
Dans l'air du temps, l'apparence devient l'essentiel: communication, photo, vidéo, jeux,.... La parole est souveraine et on en oublie les actes, le travail de terrain, l'édification concrète de la civilisation.... Abandonner ainsi les fondamentaux ouvre la voie aux factions aussi diverses que nocives qui minent et vont miner nos sociétés de façon insidieuse, rampante, comme un virus informatique s'introduit dans votre système pour l'anéantir.
Nos hommes politiques font un copier-coller de ce comportement et parlent, parlent, parlent inlassablement, l'essentiel étant de parler pour continuer à gouverner: c'est à dire parler de nouveau.... Les actions ne sont envisagées et menées qu'en dernier recours quand les discours n'ont plus d'effet. Cette non activité au sens caractérologique du terme (= difficulté à générer l'action)  est le fléau des temps modernes en même temps qu'un talon d'Achille.
Ceux qui privilégient l'action se régalent car on leur livre sur un plateau le "terrain" abandonné par nos dirigeants. A leur inverse, peu de grands discours ( ils ne sont que partisans et intolérants) mais des actes, barbares souvent, indignes d'êtres humains, en violation des règles internationales, et bien entendu maquillés pour répondre aux critères d'apparence internationaux. Des actions efficaces et impunies puisqu'en face on n'oppose que des paroles …. Doublées d'une grande hypocrisie puisqu'en dépit des formules de désaveu on vend des armes !
Apparemment les embargos mis en place par l'ONU ne sont pas les bons puisqu'ils sont strictement économiques et non militaires !
En se soumettant au même culte de l'apparence que nos politiques , Apple va très vite manger son pain blanc car les actionnaires ( bien traités en dividendes aujourd'hui) vont quitter le navire au premier accroc commercial ou à la moindre amorce de baisse du cours. L'entreprise n'ayant plus de matériel de pointe à proposer, et aucun logiciel performant pour se démarquer,  ne pourra que sombrer !
C'est quand même fou, on aurait pardonné à Apple de chipoter un peu sur le matériel si une compensation avait été faite par des logiciels maintenus au top avec une longueur d'avance sur la concurrence. Mais quant tout régresse ce n'est plus admissible ! Alors Adieu la  pomme !

jeudi 9 avril 2015

ERREUR DE CASTING !

Sujet plus léger aujourd'hui: j'ai participé à un casting pour TLMVPSP la quotidienne de Nagui !
Une expérience enrichissante qui permet ensuite de regarder l'émission sous un angle nouveau, insoupçonné même !
L'inscription par internet ne pose pas de problème, et il suffit de confirmer par téléphone que l'on vient pour connaître l'heure et le lieu du Casting.
Accueil très chaleureux, ambiance très détendue, pour que chacun se sente à l'aise. On nous détaille le programme dès le contact établi ce qui est fair play !
Et pour commencer un test de culture générale de deux pages ( 40 ou 50 questions) à remplir en 8 minutes chrono.
L'assemblée est répartie en plusieurs groupes ( nous étions près de 200 le matin à 9 h ) et après correction rapide par les animateurs ( un petit quart d'heure) la deuxième étape consistait en entretiens informels de quelques minutes hors de la salle ( 4 candidats en même temps par animateur).
Cette phase, la plus longue, a débuté vers 9h 45 et duré jusque 11h 45. Une fois votre entretien passé il faut tuer le temps en allant faire un tour ou boire un coup ( l'un n'empêche pas l'autre) ou discuter dans la salle avec d'autres candidats !
C'est midi que tombe le verdict: soit votre nom est prononcé et vous êtes qualifié pour la suite, soit vous rentrez chez vous !
Entre 12h et 13h30 environ la petite trentaine de sélectionnés aborde avec les animateurs le sujet des anecdotes qui est le point majeur de l'émission. Elles doivent être drôles ou originales, mais vous pouvez aussi évoquer un sujet sortant de l'ordinaire qui fera mouche à l'antenne !
Sur les 30 dernières personnes de l'aventure deux seulement ont été qualifiées ! Soit sur 200 candidats 1% d'élus !
Il y a eu 4 groupes de sélection fin Mars à Quimper, peut-être 5, ce qui laisse supposer 8 à 10 personnes retenues.
Sachant que chaque émission fait appel quotidiennement à 6 candidats nouveaux, il est facile de comprendre que l'équipe de casting travaille énormément pour fournir 36 ou 72 personnes pour chaque déroulement à Paris ( je pense que l'enregistrement se fait le même jour pour toute la semaine, voire pour deux semaines).

En suivant l'émission chaque jour je me suis vite rendu compte que certaines questions me rappelaient quelque chose.... Et pour cause, il s'agissait de celles posées dans le test de culture générale !
Très astucieux car cela évite la triche et permet de tester en situation réelle la capacité de réponse des candidats ( mais là il n'y a pas de Duo ou Carré, il faut répondre Cash ! ).
Personne ne peut tricher car les questions ont été posées au cours de l'enregistrement mais aucune émission n'a été diffusée au moment du casting.

Autre aspect pratique du casting pour l'émission: la possibilité pour la production de qualifier ou d'éliminer n'importe quel candidat selon ce qui a été décidé ( sauf à tomber sur un véritable champion).
En effet dans le questionnaire du casting on mesure l'immense variété de sujets possibles et les connaissances encyclopédiques nécessaires pour maîtriser tous les sujets. J'avoue que n'étant pas cinéphile je n'avais que deux ou trois bonnes réponses sur Orson Welles, quelques questions d'informatique inattendues m'ont laissé sec, j'ai commis une erreur en indiquant 50 côtés au lieu de 15 pour un pentadécagone ( pour 50 c'est un pentacontagone mais on n'en parle pas tous les jours ! ) etc...
Les candidats sélectionnés montrent certaines de leurs lacunes dans le questionnaire et la production peut ensuite qualifier qui elle veut dans la phase éliminatoire du jeu ( deux éliminés sur les 6). C'est flagrant lorsque l'on pose une question de musique actuelle ou de rap à quelqu'un d'âgé, ou à l'inverse une question sur la chanson d'avant guerre à un très jeune. Même remarque sur le cinéma la littérature, le high tech, le sport etc... On peut aussi aider un candidat avec des questions dans les sujets où il a bien répondu lors du casting.
La phase suivante à quatre est plus équilibrée car les candidats sont prévenus du thème des questions avant l'émission ( ils ont donc le choix de travailler le sujet ou d'arriver les mains dans les poches ), mais le champion en place peut alors jouer des dernières questions pour tenter d'éliminer un challenger dangereux et de qualifier quelqu'un qui lui semble faible!
Pour la finale la production qui propose 4 thèmes différents peut cependant aider le champion ou lui rendre la victoire difficile: l'aider en mettant dans les thèmes un sujet qu'il affectionne ( par exemple la géométrie pour un prof de maths) ou lui rendre la victoire difficile en affichant 4 thèmes difficiles pour lui ! Mais éliminer le champion ou donner un fort coup de pouce au challenger est possible en donnant 4 thèmes où le challenger a montré ses connaissances lors du casting.
N'oublions pas que l'émission est très suivie mais que l'audience peut chuter si l'image du champion dans le public devient mauvaise. Dans un tel cas il faut sauver l'audience !
Dans la phase de départ du jeu, lorsque vous êtes simplement téléspectateur, la variété des questions posées fait que souvent vous connaissez la réponse sur laquelle un candidat sèche et très logiquement vous vous dites pourquoi pas moi...... Ce qui explique la foule au Casting ....
De plus Nagui est agréable et drôle et l'émission est amusante grâce aux anecdotes.

Personnellement j'ai échoué au Casting car j'avais tout misé sur les anecdotes en en ayant préparé une bonne douzaine, toutes amusantes ( dans l'hôtellerie on en voit des vertes et des pas mûres !). Mon questionnaire de culture était dans la moyenne, mais j'ai commis l'erreur de ne pas parler des anecdotes ou de sujets liés pendant l'entretien. Dès lors mon profil devenait banal et le couperet est tombé !
Dommage car participer à l'émission était pour moi non pas une occasion de devenir champion, je n'ai pas cette ambition, et mes lacunes seraient un obstacle pour me maintenir dans le fauteuil, mais une occasion de faire appel à candidatures pour un projet qui me tient à coeur !
En effet j'ai un projet de mise en scène humoristique, une sorte de mix des petites annonces de Semoun, du dictionnaire d'Eric et Ramzy, d'histoires de Guy Montagné; des interviews de Mezrahi.... Avec des inédits personnels ou de nouveaux auteurs ( parmi les candidats) , quelques reprises, et un spectacle sur scène (amateur) et l'édition d'un DVD.
Pour 2015 c'est loupé, on verra une prochaine fois avec une nouvelle stratégie au casting.

Cela dit n'hésitez pas à vous lancer, on passe quand même un bon moment !