vendredi 30 septembre 2016

SARKOZY ET DAESCH: GAULOIS OU PAS GAULOIS ?

Nos ancêtres: les Gaulois, vraiment ?
Pourtant nous vivons en France et en toute logique ce sont les Francs qui devraient nous venir d'abord à l'esprit ! Mais voilà, les Francs étant un peuple Germain, compte tenu de l'historique de nos conflits avec ces peuples depuis la nuit des temps ( migrations souvent agressives, puis conflits modernes) il était mal venu de présenter des ennemis comme ancêtres !
Cela dit dans les textes romains le terme «germain» signifiait frère vrai, et par rapport aux gaulois les germains étaient l'original de la copie gauloise !

L'interview récente au hasard de la rue par des journalistes de TV a permis d'entendre de superbes réponses du genre Les gaulois portaient des casques... On ne nous dit pas si en plus ils avaient un scooter !
Si un roi Arverne était parmi nous aujourd'hui, aucun doute pour lui, et il l'exprimerait:
«J'vais vous l'dire, François Hollande est un descendant !»

Assimiler nos ancêtres aux seuls gaulois est simpliste et arbitraire puisque cela ne fait référence qu'à un peuplement, majoritaire à une certaine époque, porteur de la civilisation à dominante Celte, mais ensuite enrichi de multiples apports extérieurs au fil du temps.
En remontant dans le passé on peut aussi faire référence aux indo-européens, et pourquoi pas encore plus tôt à l'homme de Cromagnon!
Sachant que les indo-européens ont, en essaimant, fondé des foyers de population partout en Europe: des pays baltes et scandinaves aux pays slaves, celtes, germains, italiques et autres peuples d'Anatolie, des Balkans, d'Asie mineure et même d'Inde; sachant cela , on peut dire que ce sont eux nos ancêtres si on ne veut pas remonter à l'aube de l'humanité: l' origine africaine.
Parenthèse; lors d'un très intéressant reportage télévisé, l'humanité actuelle était décrite comme issue de la combinaison de sept souches originelles d'ADN (sept mères). De quels sites géographiques? ( là les réponses sont incomplètes). Les sept génomes ont-ils été différenciés ? Pourquoi et comment, pour ces sept génomes ? Est-ce une évolution accidentelle et exceptionnelle, restée pérenne, du génome d'autres primates de l'époque, ou y a-t-il une origine distincte ? Autant de questions qui n'intéressent que peu de gens et restent sans réponses! Fin de la parenthèse.

Il est facile de comprendre que sur une planète peu peuplée, lorsque l'agriculture et l'élevage permettent une «explosion démographique» de sédentaires, le groupe initial donne naissance à de petits groupes qui se déplacent un peu plus loin vers d'autres ressources! Sur ces territoires proches, aussi accueillants que le premier mais vierges, le scénario se répète, et de proche en proche la colonisation de l'espace s'opère. La communauté de base est ainsi pérennisée dans sa langue, sa culture, ses croyances, ses techniques, son organisation sociale et politique, ce qui, de fil en aiguille, donne naissance à un clan, une tribu,un peuple, ou à une civilisation !

De génération en génération, et l'éloignement aidant, rien n'interdit de penser que quelques individus appartenant à ces nouveaux groupes, ont pu infléchir l'une ou l'autre des composantes de la culture ou du savoir de base. Un tic de langage peut devenir un accent, des mots nouveaux peuvent être inventés, les croyances transmises oralement peuvent être modifiées ( mal mémorisées ou sciemment changées), de nouveaux problèmes pratiques peuvent engendrer une découverte technique, l'habileté particulière d'un artisan: un outil nouveau ou une spécialisation.... Sans parler des différences physiques liées à la dominance de gènes dans un même groupe.
Et lorsque des siècles plus tard ces groupes se rencontrent, d'énormes différences peuvent exister, que ce soit entre eux ou par rapport à la base de départ identique.
La migration, pacifique dans de nombreux cas, peut se transformer en migration agressive:
1/ liée à la survie du groupe si la géographie du lieu de séjour devient invivable et engendre un déplacement vers des territoires déjà occupés: donc forcément conflit. Cas du changement climatique ( refroidissement général) grosso modo entre le 4ème siècle et l'an 1000, et plus sensible aux hautes latitudes qu'autour de la méditerranée !
2/ liées à l'avidité de certains en matière de richesses et de pouvoir, ce qui donne lieu à des agressions délibérées, barbares, débouchant sur le pillage, les massacres et la mise en esclavage. A cet égard l'exemple le plus parlant est celui des Huns ! Mais les Cimbres et le Teutons ont fait également beaucoup de mal !

Pour revenir aux Gaulois, le sentiment profond d'une origine commune leur permettait de se grouper pour faire face dans des circonstances graves, même si certaines alliances et trahisons venaient perturber la donne. C'est surtout le groupe des druides qui jouait un rôle majeur dont celui de ciment de la civilisation, en particulier lors de la réunion «nationale» de la forêt des Carnutes, moment d'une trêve générale et rencontre des druides de toutes les tribus.
On peut regretter que cette civilisation, de tradition orale, n'ait laissé aucun témoignage (hormis les objets retrouvés lors de fouilles). Elle a pourtant mis au point des chars très rapides, inventé le tonneau et ses dérivés, une moissonneuse (rudimentaire), la cotte de mailles... Sa grande habileté dans le travail des métaux est notoire, tout comme ses capacités en architecture ( malheureusement le bois n'est pas éternel !), et le remarquable aménagement de son territoire. Vraiment dommage que les druides n'aient laissé aucun écrit sur l'étendue de leur savoir !
Sans les druides, la coalition contre les romains n'aurait jamais pu se concrétiser !
Il faut quand même remarquer que sur une population de disons 15 millions de la Gaule d'alors (estimations variant de 5 à 25 millions selon les auteurs), la guerre des Gaules a vu la mort de 1 million de personnes, donc bien pire en pourcentage de la population que les pertes lors de la guerre de 14-18, et elle a été aussi l'occasion pour les romains de déporter 1 million de gaulois en esclavage. Le traumatisme a dû être énorme et durable !
Les Gaulois n'ont pas pour autant subi un métissage important car la Gaule restant pacifiée, il devenait inutile de maintenir de nombreuses garnisons d'occupation, sauf aux frontières contre les invasions. L'apport de population a donc été très faible ( on parle de moins de 100000 personnes).En revanche le million de déportés a certainement métissé la population des territoires d'accueil !
Mais dans la Gaule conquise, le mimétisme gaulois a été tel, et l'assimilation de la culture et de la civilisation romaines si rapide, que le changement fondamental de mode de vie devrait nous faire dire ( à part la langue du quotidien, conservée malgré tout): «nos ancêtres les Romains» !

Les Wisigoths se sont établis en Aquitaine, Les Ostrogoths en Provence, les Burgondes dans la région Lyonnaise et en Savoie. Nous pourrions dire nos ancêtres les Goths !

Après l'arrivée des Francs, peuple Germain, on pourrait dire aussi nos ancêtres les Germains!

Les Vikings de Rollon se sont implantés en Normandie après le traité signé avec Charles le Simple, on pourrait également dire nos ancêtres les Vikings !

Massilia colonie grecque des Phocéens ( 600 av JC) qui a essaimé un peu partout sur la côte pourrait nous faire dire, nos ancêtres les Grecs !

L'occupation anglaise pendant la guerre de 100 ans pourrait aussi nous faire dire nos ancêtres les Anglais ! 

Les Maures après la conquête de l'Espagne ont quand même durablement stationné en moitié Sud de la France. Nous pourrions dire nos ancêtres les Maures !

Compliqué tout cela car les Maures venaient d'Afrique du Nord, région sous domination Vandale pendant longtemps ! Les Normands implantés en France, ont annexé ensuite l'Angleterre via Guillaume le conquérant et donc les anglais étaient mitigés normands. Alors normands, anglais ou anglo-normands nos ancêtres?
De la même façon lorsque les Angles et les Saxons ont envahi l'Angleterre, de nombreux celtes ont fui le pays de Galles, la Cornouaille et l'Irlande pour s'implanter en Bretagne . Mais ils n'ont fait que renforcer la population celte déjà en place !
Et n'oublions pas les rois chrétiens en Terre Sainte pendant près de deux siècles (et 3 siècles à Chypre) !

Au départ tous les hommes étaient les mêmes ils ont pris des noms différents liés au territoire occupé, et selon les populations en place et les conditions de milieu et de climat, l'évolution a été liée au génome de la communauté qui pouvait légèrement différer du capital génétique d'un autre groupe. Et x générations après, les différences constatées peuvent faire croire à un peuple d'une autre origine ! D'ailleurs il faudrait plus parler de tribus que de peuples, le territoire étant limité et la population de chaque groupe relativement faible !
Les nouveaux venus sont rarement bien accueillis car, outre la classique peur de l'inconnu qu'ils provoquent, ils sont perçus comme facteurs de baisse du confort de vie des locaux: soit par prélèvement sur l'agriculture locale, soit comme concurrents dans un travail artisanal au volume limité. Pourtant les arrivants vont contribuer à augmenter la demande sur le marché artisanal, leurs bras vont permettre d'augmenter la production agricole ( à moins que le pays aux terres ingrates n'ait pas assez de sol de qualité), enfin ils enrichissent la communauté de nouvelles connaissances et techniques qui leurs sont propres.
Il y a eu et il y aura toujours des migrations, qu'elles soient économiques, liées à des guerres, ou climatiques. On peut aussi comprendre l'hostilité des locaux, née de leur peur de ces étrangers, surtout quand les coutumes, religion, langue, sont radicalement différentes des leurs ! Une situation d'autant plus mal vécue lors d'une invasion.
Mais aujourd'hui l'ascendance n'a qu'un intérêt marginal, l'essentiel est quand même l'ensemble des valeurs morales du pays où l'on s'installe, ce qui conditionne l'environnement socio-culturo-économico-politique, donc les possibilités d'épanouissement offertes à chacun d'entre nous.

Il serait très amusant de chercher parmi les ancêtres des politiques car, compte tenu des nombreuses migrations en tous sens depuis quelques millénaires, chaque être humain des pays du pourtour méditerranéen de l'Europe et du proche orient a probablement (si on parle des peuplades ou tribus) un peu de tous les peuples en lui.
Les pays du Maghreb ont nécessairement du sang Vandale dans les veines, du Romain également, En France nous avons fatalement du sang Maure, Wisigoth, Ostrogoth, Burgonde, Franc, Grec, Romain, Vandale, Suève, Alaman, Gaulois évidemment, Normand, Bretton, Anglo Saxon etc... Finalement se résumant en Celtes avec toutes leurs composantes locales, et auparavant Indo-européens.
Je signale quand même que les Galates, celtes implantés en Turquie sontn parmi d'autres, les ancêtres des Turcs modernes et que ce sont des Gaulois ! Les Gaulois ne craignaient pas la mort car leur religion leur promettait paradis et nouvelle vie en un autre corps, d'où leur courage au combat signalé dans les écrits romains....Avec ce qui se passe de nos jours dans la région, et les fous qui se font sauter, on pourrait presque parler de résurgence des Gaulois.... Je n'irai pas jusque là cela heurterait nos chers politiques.
Les criminels de Daesch ne voudront jamais admettre que les Gaulois sont leurs ancêtres, en plus non musulmans: quelle horreur pour eux ! Pourtant c'est la vérité !

Notre cher Candidat président qui clame que les Gaulois sont ses ancêtres peut donc être assimilé à tout habitant de la méditerranée orientale qui descend aussi des Gaulois. Espérons que personne ne le traitera d'islamiste, ça ferait désordre !

mercredi 21 septembre 2016

TRINQUONS: MOI J'FAIS LE TRAIN !

Contre Jérôme Cahuzac le procureur a requis 3 ans ferme et 5 ans d'inéligibilité, mais ce n'est qu'un réquisitoire et pas la décision (généralement moins lourde ). En plus l'inéligibilité dans ce cas.... Pardon mais c'est pour le fun, car il n'oserait pas se représenter !
Quant à ceux qui se plaignent de voir des condamnés au pénal réélus, la solution est simple: inéligibilité à vie, car on a plein de d'inconnus de valeur avec de réelles capacités !

Jerôme Kerviel a été condamné à 5 ans de prison dont deux avec sursis. Et à payer 4,6 milliards de dommages et intérêts (annulés en Cassation) Je ne reviens pas sur l'affaire, traitée dans mes billets à l'époque des faits, mais on sait bien que les dés sont pipés et que la responsabilité de la banque est majeure, même si Kerviel a sa petite part. Mais force est de constater qu'il n'a rien volé, n'a rien détourné à son profit et que si la banque a perdu sur les positions prises par Kerviel c'est parce qu'elle s'est empressée de tout vendre sans discernement et en grande hâte, faisant chuter significativement les cours: il n'est pas responsable de cela !

Conclusion: sale temps pour les Jérôme! Chers parents c'est vraiment un prénom à éviter !
Vous noterez le coup de Bol: aucun des candidats à la présidentielle ne se prénomme Jérôme: Ouf ! Mais méfions nous, ils pourraient tous avoir Jérôme comme 2ème prénom, sait-on jamais !

Je termine par les nouvelles sanctions du code de la route qui prévoient pour les alcoolémies supérieures à 0,8g par litre de sang jusqu'à 9000€ d'amende et 4 ans de prison, sans parler des 6 points retirés d'office !

Le législateur juge donc gravissime pour la France qu'un quidam boive trois verres d'alcool: moins c'est grave et plus tu trinques !
C'est plus grave de jouer au boulot avec les sous d'une banque, à laquelle on donne toujours raison (elles sont connues pourtant pour organiser la fraude fiscale vers l'étranger, mais on ne leur dit rien: voir le film Crédit Mutuel-CIC récemment diffusé), et la Justice massacre l'employé pour faire un exemple ! Malgré tout c'est jugé moins grave que de boire trois verres !
C'est un crime d'Etat que de mentir sous serment à ses pairs, de frauder et détourner de l'argent par millions lorsqu'on est ministre ou élu de haut niveau, mais on se montre très clément: finalement c'est moins grave que de faire une faute de métier, mais bénin à côté du crime de l'immonde: boire trois verres !

Il est vrai que les rédacteurs des lois sont aussi gens de haut niveau et savent que peut-être leur tour viendra... Alors ils se ménagent une porte de sortie: simple principe de précaution ! Ne croyez donc pas qu'ils ont fumé la moquette ou bien sifflé quelques bouteilles en rédigeant ces textes ! Non, ils prévoient juste l'accident ou l'acte d'un nuisible qui dénoncerait leurs petites magouilles.... Triste époque je vous le dis: les gens sont de moins en moins fiables et vous balancent pour un rien, y'a vraiment plus de morale dans le milieu !

Personnellement, il me semble justement que La Fontaine continue à marquer les esprits par ses morales:
« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.»
Le législateur codifie,
Des droits de l'homme faisant fi,
Bafouant la déclaration
Qui perd là signification !


dimanche 18 septembre 2016

Contre TOUS les candidats, TOUS !

Connaissez vous la plaie des systèmes politiques dits démocratiques ? C'est le marketing politique !
Non pas que l'idée de sonder le marché des électeurs soit une mauvaise chose, au contraire c'est même la minimum que de s'enquérir des souhaits des citoyens ! Mais faire cette démarche dans le seul but de dire aux gens ce qu'ils veulent entendre est une aberration (et une tromperie grossière des électeurs) puisque les orateurs en campagne savent tous qu'ils ne donneront aucune suite concrète à leurs déclarations !
1/ En définitive ce marketing a d'abord pour but l'élection d'un candidat, qui fait ensuite «croquer» une part du gâteau à tous ses copains et alliés!
2/ L'autre intention est de favoriser une réélection en tirant parti des promesses non tenues: Par matraquage médiatique, par publication de chiffres (auxquels on fait dire ce que l'on veut), une équipe au pouvoir peut facilement, sauf catastrophe, mettre son absence de résultats sur des manoeuvres de l'opposition, sur la conjoncture économique, sur le contexte international... Etc, etc !
Le citoyen se trouve donc confronté à des analyses opposées, illustrées de chiffres différents ( les fameuses statistiques et études !!!), où chaque orateur clame qu'il dit la vérité et que les autres ont des études fausses ! Alors qui croire ? Du coup le choix devient simpliste, primaire, à l'instinct ou au pif: sur la mine du candidat, son aptitude à s'exprimer, à moucher les critiques, bref rien à voir avec la plus minuscule compétence à résoudre les problèmes du pays. Chacun sait pourtant que parler n'est pas agir. Comme le dit la chanson, «Paroles, paroles paroles....» !
Ces deux volets du marketing électoral se succèdent depuis 50 ans et on comprend pourquoi il ne se passe quasiment rien pour régler un problème( ou seulement dans l'urgence, toujours au dernier moment, et bien entendu avec un minimum de changements dans la loi) .

Résultat: les électeurs sont pigeonnés à chaque fois et, malheureusement, comme nos élites ont soigneusement éliminé la contrepartie démocratique (le fait de rendre des comptes de leur gestion et d'en assumer les responsabilités financières et éventuellement judiciaires) les citoyens sont toujours les victimes qui paient de leur poche l'inconséquence et les gaspillages des dirigeants élus !
Aucun dirigeant, même le plus sérieux en apparence, n'échappe à ce phénomène et vous trouverez toujours dans ses discours et dans le programme annoncé des engagement irréalistes, voire utopiques et souvent assortis d'illustrations chiffrées tronquées (donc fausses) qui font injure à l'intelligence des électeurs. En gros ils nous prennent pour de «Pauv'cons».

Pour combattre cette escroquerie intellectuelle permanente il y a plusieurs possibilités. Je tiens à préciser que je suis partisan de la non violence ce qui explique la hiérarchie suivante:

A/procéder par le vote blanc. Tôt ou tard les élus finiront par comprendre qu'ils exagèrent et j'espère pour eux que ce sera avant la révolution ( dont la seule inconnue est la date) qui, sans atteindre la violence de celle de 1789, serait bien au delà de celle de 1968 et dirigée en priorité contre les politiques! Mais dans une révolution violente donc très rapidement opérationnelle, débordements et dérapages peuvent se produire, toujours dommageables, et il peut arriver qu'une minorité prenne le pouvoir.... Au détriment de la démocratie ! Dans ce cas le remède est pire que le mal puisqu'on aboutit à l'inverse du résultat cherché !
Sur le millier de parlementaires actuels, trois ou quatre tirent la sonnette d'alarme depuis un bon moment, mais personne ne les entend chez les élus avides de profiter des largesses de la République et des privilèges abusifs liés à la fonction. Et les médias évitent soigneusement de parler du sujet (derrière chaque organe de presse il y a des financiers, et attaquer le monde politique est la meilleurs façon de faire dépérir l'éditeur iconoclaste qui devient la cible des puissants de tous bords).
Même s'ils disent souvent des énormités, les élus sont des gens intelligents et très sensibles sur le chapitre de la réélection. Ils devraient logiquement être réceptifs à la montée des votes blancs surtout si on leur explique pourquoi sur la toile et dans les réseaux sociaux! Le meilleur signal serait une belle quantité de blancs lors des primaires de chaque bord, ce qui montrerait que l'on ne veut pas de candidats présentant un programme contraire à l'intérêt général et peu soucieux de celui-ci ! Malheureusement la propagande et le bourrage de crâne font que les participants au vote ont du mal à s'élever au dessus des clivages partisans, à s'affranchir du clientélisme ambiant, et à raisonner au niveau de l'intérêt général (que beaucoup amalgament avec leur intérêt personnel).
Quel camouflet cependant pour les candidats que de voir des gens payer 2€ pour voter blanc et leur signifier ainsi qu'ils sont «Non Grata» dans le monde politique !
Je me prends à rêver de 10% de bulletins blancs ( ou davantage) au premier, puis au 2ème tour de la présidentielle, d'abord pour moralement invalider l'élu, qui de fait n'aurait pas la majorité requise (avec la reconnaissance ddu vote blanc en tant que bulletin exprimé), ensuite pour faire comprendre aux deux candidats du 2ème tour qu'ils n'ont leur place ni l'un ni l'autre à la tête du Pays !

B/ Fort heureusement internet permet de contourner les obstacles habituels destinés à empêcher de dire les choses, mais la diffusion des idées est plus lente sur le Web que dans les médias (sauf Buzz)! Donc le fait que chacun exprime ses idées et surtout diffuse ses trouvailles en matière de documents, d'études, de chiffres officiels, est la meilleure des choses pour la démocratie !

C/Les deux premiers éléments, A et B, combinés devraient permettre (et le plus vite possible je l'espère) d'aboutir à une prise de conscience de l'opinion qui pourrait faire pression sur les politiques et générer petit à petit la transparence en matière d'informations économiques, sociales et politiques. Si en effet une transparence totale était pratiquée dans la diffusion des chiffres officiels, il serait impossible aux politiques en campagne de préconiser des mesures appuyées sur d'autres données: tout le monde devrait argumenter avec les mêmes données, et enfin ! Enfin les électeurs pourraient choisir en connaissance de cause !

D/ On atteindrait peut-être une sérénité de gestion dans tous domaines, car un des avantages de la mise en pratique de la transparence du point C serait que les démarches partisanes ( obsolètes en 2016) feraient place à des préoccupations concrètes et quotidiennes. Diviser c'est régner et les politiques s'efforcent de dresser les électeurs les uns contre les autres sur de grandes idées politiques Droite-Gauche-Extrêmes, comme si nous étions encore à l'époque de la révolution industrielle du 19ème siècle, et à celle des colonies ! C'est ainsi qu'ils parviennent à maintenir l'illusion que les partis politiques servent à défendre des idées et à modifier la société dans un certains sens (celui qui les arrange), alors que la seule raison d'être des partis est de disposer d'une machine à monopoliser le pouvoir au profit d'une minorité (avec aujourd'hui l'aide des lobbies en renfort).
L'effet pervers de tout cela est que personne ne parle des vrais problèmes et que les choix électoraux se font sur des critères qui sont totalement étrangers à la vie du XXIème siècle.
Le thème central des campagnes porte sur le terrorisme, les migrants, l'Islam....Ce n'est pas anodin, ce n'est pas pour autant essentiel !
Mais il faut bien voir que s'il n'y avait plus d'incertitude économique, aucun problème d'inégalité sociale, si la formation devenait efficace et adaptée aux besoins, si les lois défendaient les consommateurs et non les multinationales et les financiers, si l'Etat appliquait les lois existantes en matière d'environnement et protégeait la population des maladies dues à la pollution et à la consommation de denrées «empoisonnées», si la justice reprenait sa place et était modernisée et simplifiée, si elle devenait fiable et équitable (surtout en matière civile) afin de regagner aux yeux de tous la confiance perdue, si la première tâche des élus était de supprimer dans les administrations les mesures abusives qui briment les citoyens, ainsi que tous les articles de lois léonins profitant aux entreprises, pour rendre un peu du pouvoir d'achat confisqué aux français. Bref si pour une fois on s'intéressait à l'intérêt général ! Il ferait si bon vivre en France, que personne n'aurait envie de partir dans les rangs de criminels en Syrie, et encore moins de commettre des attentas contre ses concitoyens !
Mais la transparence est l'ennemie des magouilleurs... Qui veulent rester aux commandes !


A défaut d'être immédiatement réalisable, au moins la précédente liste de mesures donne en gros l'idée d'une société vers laquelle il serait souhaitable de tendre, si la conjoncture actuelle se maintenait. Une nouvelle donne ( scientifique, démographique ou sociale), et j'ai quelques possibilités en tête, pouvant en effet déboucher sur d'autres orientations !

vendredi 16 septembre 2016

FAIRE AVEC LE SANS ? OU ALLER PLUS LOIN ?

Nos dirigeants succombent à la mode du «Sans»! Rassurez vous il ne s'agit pas de faire appliquer à la lettre les paroles de la chanson de Rika Zaraï «Sans chemise, sans pantalon», ceux qui ont vécu la guerre ont déjà vu assez d'horreurs sans qu'il faille leur imposer la vue de nos élus ainsi dénudés, velus, bedonnants ou obèses; à la peau fripée, la chair flasque et tombante, les bourrelets agités de tremblements à chaque mouvement du corps !
Je vois d'ici les discours officiels dans une pareille tenue: fou-rire assuré.... Quant à l'autorité inutile de vous faire un dessin !
Non, en fait la mode du sans concerne l'alimentation et la nouvelle lubie de faire fabriquer ou de fabriquer des produits, sans sucre, sans graisse, sans alcool , sans gluten,etc...
Avec un argument on ne peut plus risible, le trou de la sécu, et un autre pro patronat, la baisse de productivité et l'absentéisme !
Avec 10% de vrais obèses dans le pays (indice de masse corporelle supérieur à 30), la France est sur la pente dangereuse car 30% de la population est en surpoids.... Et comme du surpoids à l'obésité il suffit de dépasser la barre IMC de 30, on peut s'inquiéter à juste titre d'une population de 40% d'obèses à court terme !

Ils sont gentils nos dirigeants: ils encouragent les entreprises à nous vendre de la «merde alimentaire» qui rend les consommateurs soit malades soit obèses, et ensuite ils reprochent à ces consommateurs de creuser le trou de la sécu parce qu'ils ont mangé les produits recommandés à grands coups de pub !
Diable ! Y-aurait-y pas comme un défaut ?
Serait-ce trop demander aux chefs de subventionner les entreprises alimentaires vertueuses ?
En effet il parait que les obèses et malades en surpoids créent inutilement 5 milliards de frais pour la Sécu. De plus les retombées directes sur les entreprises seraient de 2,5 milliards mais l'ensemble des retombées indirectes serait de 50 milliards pour le Pays !
Hou les vilains goinfres !
Ouais mais y a rien d'autre à bouffer alors comment on fait; on crève la dalle ? Ou on passe à l'islam pour faire le ramadan ?
Franchement quand on a vu les reportages sur la pollution de la vallée de l'Avre (au pied du tunnel du Mont-Blanc), ou celle de la région de l'Etang de Berre, on prend la mesure du machiavélisme de l'Etat qui fait voter l'obligation de contrôle de pollution ( souvent non respectée), préconisés aux endroits les moins pollués ( donc non significatifs), dont les résultats ne sont jamais publiés après les contrôles, et qui ne se traduisent jamais par des mesures favorables à la santé publique. 
Ces faits se reproduisent dans des centaines de lieux en France: des incinérateurs comme celui d'Albertville, à celui polluant du Morbihan, ou à ceux, suspects, du Finistère, sans parler de la centralette de Brennilis toujours pas démantelée, ni des déchets nucléaires dispersés partout dans le pays en remblais de parkings, lotissements de terrains publics ou autres ! On cache tout, on ne dit rien, on rend donc les gens malades à leur insu, on fait exploser ainsi le trou de la Sécu, et finalement on rejette la faute sur la population en la rendant responsable de tout et en exigeant d'abord des hausses de cotisations avant de lancer des modes du "sans". STOP; STOP,STOP . Trop c'est trrop !
Pour sauver les apparences on paie donc très cher et à vie des fonctionnaires à faire un travail totalement inutile, secret, car jamais médiatisé, et à terme jouant contre la santé publique. Sans parler du temps inutile perdu à rédiger et voter de tels textes, ou à mobiliser préfecture ou Justice pour faire effectuer des contrôles, juste pour dire qu'ils ont été faits. 
Un texte inutile étant pour moi un texte qui, même appliqué, n'a aucune retombée pour l'intérêt général !

Si réellement il y a près de 60 milliards  en jeu pour les retombées alimentaires  alors subventionnez le bio et les bons fabricants et pourquoi pas distribuez des bons d'achats, pour éviter à la fois trou de la sécu, maladies, préjudices aux entreprises et obésité ! Cela vaut peut-être la peine de dépenser quelques milliards pour en économiser 60, non?

Tant qu'on y est je propose d'étendre le «sans» à d'autres domaines
Nos religieuses ont progressivement renoncé aux pièces de leur costume; sans scapulaire, sans tunique, sans guimpe, sans cornette, sans voile. Finalement nos religieuses portaient l'équivalent du Jilbab des saoudiennes de 2016, et aujourd'hui elles sont sans ! Alors à quand les voiles dits islamiques en version «String» (je veux dire diminuant au fil du temps …. Il ne s'agit pas de remplacer ces vêtements par un unique slip ou plusieurs. Ce serait cocasse, bien que le String puisse parfois remplacer avantageusement le soutien-gorge ou se porter en boucle d'oreille ) ? Ou à quand leur disparition pure et simple car en fait tous ces costumes que l'on veut absolument relier à l'islam sont en fait des tenues traditionnelles antérieures à cette religion !

L'implication de cette dernière phrase est que tous les dirigeants et penseurs impliqués dans les polémiques islamiques mettent sciemment de l'huile sur le feu au lieu de calmer les esprits. Pas de doute pour moi ils sont cons !
Malheureusement cela n'est pas une mode mais bien un trait particulier de l'être humain, je crains donc qu'en la matière il ne soit impossible d'évoluer vers le «SANS CONNERIE».


mercredi 14 septembre 2016

POUR UNE FOIS: DU ROSE PASBON PASBON !

Cash investigations sur l'agroalimentaire.
Sans avoir regardé la totalité de l'émission, j'en ai vu assez pour appréhender la puissance d'un lobby, sa fréquente ingérence dans les amendements, ses méthodes, et l'énorme quantité d'argent gaspillé !
Je passe provisoirement sur la démocratie des lobbies qui a supplanté la démocratie vraie, pour m'intéresser à l'argent gaspillé, pour une mauvaise cause, car utilisé contre l'intérêt général (celui des consommateurs qui sont aussi des cotisants de la sécu).
Gaspillé, oui, car cet argent vient des caisses du lobby ANIA , donc des cotisations de ses membres: c'est de fait une charge d'exploitation ajoutée aux autres. Des charges contre lesquelles toutes les entreprises manifestent en raison du manque de compétitivité qu'elles génèrent !
Il y a pour moi une incohérence à auto-augmenter ainsi les charges ! A moins qu'un puissant intérêt caché (sonnant et trébuchant ) ne soit le fond du problème: comment continuer à faire de l'argent en empoisonnant les clients à petites doses !
L'émission a parlé de 1 milliard...... Avec 16218 adhérents cela représente en moyenne 61560€ par entreprise, l'intérêt de persévérer doit être sacrément rentable sinon l'ANIA ne dépenserait pas pour rien de pareilles sommes...
Le représentant des charcutiers, présent sur le plateau, a admis que les nitrites sont dangereux car cancérigènes (on a vu également la déclaration du Professeur Leon Schwartzenberg) et a annoncé que petit à petit la profession réduit leur emploi ( une baisse de 20% des doses étant déjà effective).
Il n'a pas voulu ( ou pas su) répondre à la question d'Elise Lucet: «pourquoi ne les arrêtez-vous pas?» se contentant de dire que la clientèle trop habituée à la couleur rose, appétissante, n'achèterait pas du jambon couleur naturelle qui est le gris, celle de viande cuite traditionnellement au four ou à l'eau.

Pour une petite analogie, je sors de l'agroalimentaire avec l'exemple de Free, l'acteur télécom qui a obligé ses concurrents à changer en s'alignant sur lui !
Pourquoi Elise Lucet n'a-t-elle pas demandé ce qui se passerait si une entreprise tentait l'aventure du sans nitrites ? Il doit quand même y avoir un moyen de faire pression, et pourquoi pas avec le «FREE» de la charcuterie ?
Avec les 60000€ cités plus haut ( par entreprise ! ) on peut quand même faire de la communication utile et efficace en expliquant aux consommateurs que c'est plus sain d'avoir une viande grise et qu'en l'achetant ils vont boucher, au moins partiellement, le trou de la sécu. Cela dit les consommateurs sont moins rigides que l'on veut bien le dire et je prends le pari qu'une entreprise vendant du jambon gris, sans nitrites, donc préservant la santé du consommateur, ferait un carton sur le marché ! Une entreprise qui se démarque est toujours plus visible que celles qui se fondent dans la masse ! Mais en plus les medias lui feraiennt une telle publicité gratuite qu'elle éclipserait toutes les autres marques !
Il va de soi qu'une grande entreprise, rigide du fait de sa taille, bloquée par ses habitudes et sa routine de fabrication, serait incapable de s'adapter. Il faut donc encourager une petite entreprise ou pourquoi pas une moyenne. Jeunes entrepreneurs ayant à la fois le souci de faire manger sain, le sens du marketing et de la communication, la balle est dans votre camp !


Mais l'exemple doit venir des charcutiers bio: si ces artisans proposent du jambon bio, j'ose espérer qu'il n'est pas rose car du bio aux nitrites, franchement ça ferait désordre !

vendredi 9 septembre 2016

REVENU POUR TOUS:IL EST PRESQUE Là ! MAIS MAL GéRé !

Exemple typique chez Ruquier d'un politique qui se saborde par ses propos et qui perd toute chance d'obtenir des voix à la primaire de Gauche.
Benoit Hamon qui semblait de taille à faire des propositions cohérentes s'est d'un coup fourvoyé en mettant sur le tapis le projet de revenu universel à 1000€ par citoyen !
C'est quand même lui qui a fait voter la première loi pro-consommateurs avec la possibilité d'action de groupe en Justice, certes très limités ces recours, mais la brèche est ouverte ! Nous avons affaire à un ancien ministre, comment peut-il soutenir un projet si irréaliste ( je parle bien entendu des montants) ?
Il a fallu lui poser plusieurs fois la question du financement à laquelle il refusait de répondre pour finalement dire qu'il fallait prendre aux riches en soulageant les classes moyennes durement matraquées fiscalement. Et Vlan, il se tire une balle dans le pied !
Ce seul passage de l'émission suffit à réduire à néant sa crédibilité! On dirait qu'il n'a jamais consulté la moindre statistique nationale, qu'il est un candide qui découvre !
C'est si gros qu'on peut même se poser la question de savoir si sa candidature ne serait pas une manoeuvre téléguidée, pour faire chuter certains candidats de la primaire de gauche au profit d'un autre ….! Si c'est cela, l'avenir nous le dira !

Mais revenons au sujet et à l'idée du financement!
1/ Les riches ne sont pas assez nombreux pour que l'on puisse envisager de les taxer à la fois pour réduire les impôts de la classe moyenne en même temps que pour payer le revenu universel.
Quelques clics de recherche sur internet permettent de le vérifier !

Si on considère que la richesse se définit par la présence dans la tranche des 10% de français ayant les plus gros revenus, alors le seuil est à 5000€ pour un couple. Et il y aurait alors 2,2 millions de riches en France. Si la barre est placée à 7000€ il y a encore moins de monde (700000 personnes). Rappel: le revenu médian est à 2400€ mensuels (50% des français gagnent plus et 50% gagnent moins). On est considéré dans la classe moyenne aisée à partir de 2400€ mensuels. Attention il s'agit de revenu disponible, c'est à dire du revenu net après déduction des cotisations sociales de l'impôt sur le revenu, de la CSG-CRDS, des impôts locaux et auquel on ajoute les prestations sociales et allocations diverses.
 Si enfin on met la barre au niveau des revenus des grands dirigeants, footballeurs, Artistes connus etc..., il y a très très peu de monde et, en dépit de revenus très élevés, cela ne suffirait absolument pas à financer le projet. Songez que pour 50000 personnes qui gagneraient en moyenne 500000€ chacune par an, cela ne fait jamais que 25 milliards de revenus en tout. On ne peut pas raisonnablement envisager de leur prendre plus de la moitié c'est à dire 12,5 milliards ! C'est moins de 5% du budget actuel de la France !

2/ Il y a 65000000 de français
Donner un revenu universel de 1000€ par mois à chacun, enfants compris, cela représente 65 milliards par mois et pour un an 12 fois plus, soit 780 milliards !
En taxant les riches à 12,5 milliards on est très loin du compte ! Le projet annoncé publiquement et très sérieusement par Benoit Hamon est donc totalement farfelu !

3/ l'objection de Yann Moix est parfaitement valable car si un couple avec bébé encaissait 3000€ par mois, pourquoi irait-il travailler ? Et si dans l'absolu personne ne travaillait où prendrait-on l'argent du financement ? Il est en effet prouvé économiquement que le travail, et plus généralement l'activité, est la seule façon de générer des richesses.

4/ on sait que le budget de l'Etat est de 300 milliards environ, imaginez ce que devrait être la pression fiscale pour dégager en plus les 780 milliards du Revenu universel !
Il est totalement irrationnel de penser à une chose pareille et en plus de la dire, surtout pour un ancien ministre et candidat à la présidentielle ! Benoit Hamon se grille tout seul par de tels propos et sa justification est assez fumeuse: le travail étant à la baisse, il va falloir descendre à 30h par semaine pour le partager et compenser par le revenu universel. Tout cela est très confus. La seule solution serait de disposer d'un moyen de financement externe, qui ne changerait pas d'un euro les flux financiers actuels de la gestion du pays. Mais qui ? Ou quel organisme étranger, pourrait accepter de donner une telle manne financière, et pourquoi le ferait-il ? Nous sommes dans de la science-fiction !
Bien entendu on pourrait taxer les bénéfices d'entreprises : Aujourd'hui, pour les seules entreprises cotées à la Bourse sur tous les marchés, et après avoir acquitté l'impôt sur les sociétés, ces sociétés disposent de 400 milliards (distribués ou non). Si on ajoutait la totalité des entreprises en société de l'hexagone ( non cotées), il faudrait prendre la totalité des bénéfices à tout le monde pour, peut-être, atteindre les 780 milliards nécessaires.
Mais alors, comme faire des bénéfices ne servirait à rien, plus personne ne chercherait à en faire, et le financement tomberait dans une impasse. Mais avant d'en arriver là, les entreprises fuiraient ce pays de fous !

Malgré tout l'idée du revenu universel n'est pas si bête car il existe déjà, enfin presque: à l'état d'embryon. Il faut alors le concevoir comme un garde-fou «social» qui empêcherait toute personne de sombrer dans la misère, qui dépannerait en cas de besoin, mais qui ne permettrait pas de s'abstenir de participer à l'effort national par une activité utile.

L'Unédic encaisse et verse en effet chaque année environ 35 milliards ( mais les presque 6 millions de fonctionnaires de l'Etat ne cotisent pas à l'assurance chômage) .
La CAF: de l'allocation de rentrée scolaire en passant par l'APL, le RSA, APA, AAH, et les allocations familiales et autres.... Verse 70 milliards .
En tout 105 milliards sont distribués.
La sécurité Sociale paie aussi entre 6 et 7 milliards d'Indemnités Journalières. Je ne les intègre pas dans le calcul qui suit mais on le pourrait .
Autre précision: dans un souci d'égalité de tous il devient évident que les fonctionnaires verraient les traitements amputés des cotisations Unedic du privé; il n'y a pas de raison qu'ils ne cotisent pas comme tout le monde alors qu'ils vont bénéficier de l'allocation! Cela change à la hausse les chiffres que j'annonce mais n'altère pas le raisonnement. Disons que ces sommes serviraient de réserve, tout comme les IJ de la sécu !

Imaginons de fusionner toutes les recettes des organismes cités et de les répartir également entre les 65000000 de français. Ce budget venant on l'a vu des cotisations sociales et pas du budget de l'Etat, ne représente que 1450€ par personne et par an.
Pour aller plus loin il faudrait atteindre par exemple un niveau de 500€ par mois mais je pense que c'est encore trop , donc pas réaliste Cela impliquerait en effet de trouver 315 milliards ( j'ai pris un peu plus de la moitié des 780 milliards pour avoir une réserve de sécurité. C'est ce que font d'ailleurs les caisses de retraite qui placent de la trésorerie). Cette somme est en gros l'équivalent du budget de l'Etat. Le pari est d'y parvenir sans fiscaliser davantage, donc en faisant rentrer de l'argent extérieur.
Le regroupement éviterait la paperasse à foison, et supprimerait toutes les allocations et indemnités d'aujourd'hui soumises à conditions. Ce serait une magistrale simplification pratique, et forcément il n'y aurait plus de fraude ( sauf à s'inscrire plusieurs fois, mais ce serait vite repéré).On peut aussi envisager de ne pas verser directement l'argent aux plus riches en remplaçant l'allocation par une déduction sur leurs impôts.

Personnellement j'ai la solution pour faire rentrer environ 100 milliards par an mais il manquerait 215 milliards ! Impossible donc de parvenir aux 500€ mensuels par français !
Cependant, ces 100 milliards supplémentaires permettraient quand même de donner environ 2800€ par français et par an. C'est à dire 5600€ à un couple et 8400€ à un couple avec un enfant: quand même un sérieux coup de pouce !

Il est probable que dans ce cas les entreprises baisseraient un peu les salaires ( 1 à 2% en moyenne peut-être) et cela les rendrait d'autant plus compétitives à l'export, avec donc création d'une dynamique de progrès pour toute l'économie, signifiant création d'activité et d'emplois, et finalement de richesses..
Mais nos politiques, embourbés dans un système en fin de vie, qu'ils font survivre à coups de milliards et de souffrance populaire, bloqués par leurs oeillères, bloqués par les lobbies qui les téléguident, n'ont pas la volonté de changer quoi que ce soit, d'autant que le courage politique n'est vraiment pas leur truc !

Je ne m'étends pas sur les 100 milliards, même si j'en ai déjà parlé dans d'autres articles, car pour y parvenir il faut être les premiers à faire certaines choses, et je préférerais que ce soit la France,via une organisation d'Etat, qui en profite et reverse l'argent dans le cadre d'un revenu universel, plutôt que comme d'habitude des investisseurs américains ou autres qui n'enrichiraient que leurs actionnaires.
Je m'en suis cependant ouvert par courrier à Nicolas Sarkozy lorsqu'il était en poste ( il n'a pas répondu), puis à François Hollande ( qui m'a fait la réponse de politesse standard).
D'autres que moi finiront par avoir l'idée ou même y pensent en ce moment. C'est une constante sur terre: plusieurs individus totalement dispersés ont souvent la même idée mais on ne retient qu'un seul nom, si l'idée se concrétise !. Car, avoir l'idée ne signifie pas qu'on va la communiquer aux autres !
Comme je sens que le temps presse, je me résoudrai à la dévoiler dans un livre à paraître, mais ce ne sera que pour augmenter le pouvoir d'achat des individus qui le souhaiteront, et tant pis pour la collectivité, même si l'idée de revenu universel est séduisante et me tient à coeur.

Je vais faire une ultime tentative à l'Elysée vu le contexte délicat des présidentielles: sait-on jamais quelque chose pourrait se déclencher ! Ma crainte est cependant que cela se résume à quelques déclarations pour gagner des voix et qu'il ne se passe rien ensuite !  

samedi 3 septembre 2016

CHERCHE PRESIDENT ..... DESESPEREMENT !

Voici en quelque sorte la suite de l'article précédent «Démocrates où êtes vous ?»
Décevants les experts de C dans l'air hier soir 2/09/16. Constatant le rejet des partis et de la classe politique, ils ont analysé les causes, parmi lesquelles;
le verrouillage des partis qui empêche le renouvellement ,
la difficulté de se présenter hors parti ( le financement public est attribué exclusivement aux partis et sous conditions favorisant ceux déjà en place),
l'absence totale d'idées et de programmes pendant l'exercice du pouvoir,
le décalage énorme avec les souhaits de la population parce que les militants disparaissent (de moins en moins d'engagement personnel. (87000 PS, 230000 LR, 57000 FN, 70000 Communistes. Même phénomène que dans les syndicats). Il faut dire que l'idée nouvelle de démocratie participative a suscité de nombreuses adhésions au PS avec Royal mais ces nouveaux ont été éjectés à tous les niveaux (verrouillage) par les cadres en place que ce soit local, cantonal, régional donc écoeurés ils se sont désengagés.
La fracture entre opinion et élus ne cesse de s'agrandir et le rejet des partis devient quasi unanime.
Raison pour laquelle de nombreux politiques se lancent hors primaire comme Macron: sans carte de parti, jeune, à l'écoute, novateur, et toujours positif, donc populaire. Mais les experts sont très prudents sur son avenir et pensent qu'il échouera sans un parti derrière lui.
En réaction à l'immobilisme des partis, des mouvements citoyens se sont créés un peu partout, même en France, et ont travaillé pour faire des propositions, mais sans partis pour les porter et sans leaders pour les incarner ! Podemos en Espagne Syriza en Grèce et d'autres mouvements ont fini par devenir des partis, mais qui très vite sont rentrés dans le système ( cas de la Grèce) les pays ne pouvant plus être totalement indépendants de structures supra nationales.
L'apport d'internet donne un élan important à tout ce foisonnement d'idées mais les internautes ne sont pas des militants ne sont pas sur le terrain et n'auront jamais auprès des électeurs l'impact du contact direct des militants et même des candidats. Pour les experts ce travail de fond des militants, donc des partis, est incontournable.

Brice Teinturier a rappelé que même avec 8% des français favorables aux partis les partis sont indispensables pour faire émerger les leaders et les élus d'une démocratie représentative qu'il qualifie de seule démocratie possible. Cette idée étant partagée par les autres experts.
Mais ils se trompent ! C'est pourquoi leur prestation m'a déçu, cela n'a rien à voir avec leur compétence, je suis déçu par leur conformisme, leur immobilisme, qui bien entendu a une cause !
Car, tout comme nos politiques qui essaient de triturer le modèle économique et social dans tous les sens, rien de positif n'en sort ce qui est normal: si vous mettez des ingrédients dans un bocal fermé, vous avez beau les mettre dans un ordre différent, faire des associations avant de les introduire, différer l'introduction d'un élément, ou même l'introduire en plusieurs fois, le résultat du même mélange est toujours le même car rien de nouveau n'est apporté. Au bout du compte rien ne change même si en cours de manipulation des évolutions nouvelles semblent se manifester. Il y a donc de l'énergie gaspillée, et des efforts importants, voire de la souffrance, imposés à la population pour rien !
De même que les politiques n'envisagent pas l'introduction d'éléments nouveaux, de même les experts sont bloqués dans le carcan intellectuel qu'ils s'imposent. C'est ce refus de remise en cause du système ou la certitude qu'on ne peut pas faire autrement qu'aujourd'hui qui dirige leur pensée. A leur décharge un passé de scolarité quasi dogmatique ( on vous enseigne des choses en les présentant comme universelles et quasi absolues.... Qu'il est inconvenant de remettre en question); mais également l'exercice d'un métier de façon prolongée finit par donner à votre mental la conviction qu'effectivement c'est comme ça et vous refusez d'imaginer autre chose: Une sorte de pensée unique gangrène le cerveau de tous les intervenants et des élites qui décrètent que rien d'autre que ce qu'ils proposent n'est possible.

Je peux aisément démontrer que c'est faux par des exemples concrets.
En agriculture on nous a affirmé qu'il fallait changer de modèle (années 60) et passer à de l'extensif, travailler en grand pour faire des économies d'échelle, que ce soit dans les champs ou dans les élevages, tout mécaniser pour économiser sur la main d'oeuvre, booster les récoltes à coups d'engrais et protéger les récoltes par de massifs traitements. Les résultats étant là les technocrates ont crié victoire, à la grande satisfaction des chimistes, et autres semenciers, banquiers ou centrales d'achats qui seuls s'enrichissaient...
Aujourd'hui on constate que les rendements n'augmentent plus et pire que les sols fertiles se dégradent. Des têtus ont alors ressorti des idées neuves de retour au bio , de culture sans labour, de permaculture et autres qui, sans le moindre apport d'engrais, sans mécanisation, sans traitements chimiques obtiennent des rendements 10 fois supérieurs aux meilleurs rendements de cette agriculture dépassée (chimique, mécaniquie, et grandes unités).
Culturellement le plus difficile est de renoncer au labour: les agriculteurs ont pratiqué cela depuis la nuit des temps et ont du mal à admettre que c'est contre productif ! De plus pour ce changement il faut compter 5 ans pour reconstituer un sol autonome et capable de défendre la récolte tout en multipliant le rendement . Et 5 ans c'est long: comment vire et tenir pendant ce temps !
Organisation et méthode progressive aident à passer ce cap mais ensuite tout «roule» !
Un conformisme ambiant et un refus du changement a mené aux idées neuves mais cela ne s'est fait que sous la pression de crises convergentes (de productivité, financières et économiques). Les limites du système ont été atteintes ! Le même phénomène affecte la politique qui en arrive au bout du système d'où ma proposition de simplification et renouvellement.

Contrairement aux pensées des experts, je soutiens que les partis ne sont pas indispensables, ils sont même nocifs puisqu'ils mènent naturellement aux carrières individuelles et longues des dirigeants par verrouillage de l'accès qui empêche le renouvellement, de même que le libéralisme économique mène aux monopoles qui détruisent les concurrents nouveaux, de même que l'agriculture productiviste conduit à l'impasse qui vient d'être citée (aggravée par la situation de monopole des semenciers, des chimistes et des distributeurs).
Les reportages de C dans l'air ont mis en évidence le foisonnement d'idées jaillissant des initiatives populaires, hors des partis. Mais les dinosaures en place qui protègent leur carrière et raisonnent avec les idées dépassées, datant de l'époque de leur entrée dans la politique, sont complètement en décalage avec la vie quotidienne actuelle, ils sont donc totalement inefficaces dans l'exercice du pouvoir, d'autant qu'ils se fient à des conseillers technocrates souffrant du même mal que les experts de C dans l'air, et qu'ils sont ainsi orientés vers des solutions inappropriées et très préjudiciables.

Je m'avance même jusqu'à dire que nos élus nationaux sont quasi inutiles en illustrant cela par un exemple:
Quand vous êtes malade, vous consultez un médecin et vous prenez le médicament prescrit. Mais vous ne prenez pas ce médicament tous les jours une fois la maladie passée, cela ne servirait à rien !
Pour la gestion de notre pays c'est pareil: si vous prenez la durée de la transition entre deux présidents, rien ne se passe et le pays fonctionne tout à fait normalement puisqu'il est doté d'une fonction publique instituée pour cela. La Belgique est restée des mois et des mois sans gouvernement et fonctionnait même mieux sans cette autorité. J'appelle cela la phase de bonne santé du Pays !
En revanche s'il se produit un événement exceptionnel (cas de la maladie ponctuelle nécessitant un médicament), événement extérieur au Pays, ou une crise intérieure qui dépasse le cadre de la fonction publique, ou une catastrophe climatique etc... Là le Pays a besoin d'un médicament, d'une gestion particulière de crise et ce médicament c'est le politique qui intervient, soit par le vote d'une loi, soit par décision d'un ministre soit par décision du Président.

Nous devons donc continuer à élire un Président au suffrage universel non pas pour diriger le Pays mais seulement pour intervenir en cas de crise et arbitrer (déclaration de guerre, mise en place de mesures spéciales de secours après une catastrophe, rapports internationaux avec les autres Pays et l'Europe etc...). A un échelon inférieur les fonctionnaires savent gérer, mais en cas de besoin si le plus haut fonctionnaire est dans le doute c'est alors un éventuel ministre qui doit arbitrer ou le Président lui-même. L'important dans ce type d'organisation est de définir les compétences de chacun, et de déterminer comment les uns et les autres doivent être désignés. Personnellement je penche pour l'élection du Président et des ministres. Mais s'agissant essentiellement d'arbitres il n'est pas question de cabinets de gestion importants car ils n'interviendront pas, la gestion directe confiée aux fonctionnaires .
L'arbitrage se faisant en référence aux lois, celles-ci doivent être votées par des députés. Mais ces députés représentant le peuple doivent voter des textes sans les proposer. Les propositions ne peuvent venir que du peuple, c'est cela la démocratie ! Et la chambre n'a que le pouvoir de valider les textes proposés, après leur mise en forme par des rédacteurs professionnels assermentés et fonctionnaires, ou de les rejeter. Les textes adoptés étant immédiatement en vigueur et devenant une référence à la fois pour les ministres, la Justice, et cela va de soi les fonctionnaires sur le terrain.
Dans le cadre de cette démocratie participative les idées viennent du peuple via des structures participatives comme les mouvements citoyens déjà cités, mais les citoyens peuvent présenter des projets individuels et à ce titre le Président et les Ministres ont le droit de s'exprimer soit par écrit pour des propositions, soit publiquement pour exprimer en tant qu'arbitres leur sentiment sur un texte qui doit être présenté au vote des représentants. Le président sera toutefois à contribution car du fait de ses rapports à l'étranger et en particulier avec l'Europe, c'est lui qui proposera à la chambre des représentants les textes européens à transcrire en droit Français.
Le gros du travail de rédaction implique de regrouper les propositions équivalentes et proches les unes des autres, et les fonctionnaires chargés de cette tâche ont donc un travail considérable, en volume car les propositions sont nombreuses, mais aussi en qualité de rédaction pour synthétiser au mieux et de façon claire les propositions de lois.
Dans ces conditions la chambre des représentants n'a aucun besoin de sessions longues, car le vote se fait avec débat, certes, mais sans possibilités d'amender le texte. La seule possibilité étant d'indiquer les modifications souhaitables, en motivant l'avis de rejet (sans obligation de le faire, mais procéder ainsi est signe que le texte a une certaine pertinence) afin que les initiateurs du projet opèrent le changement avant une nouvelle présentation, ou renoncent au projet.
Une telle chambre se réunirait en fonction du nombre de textes à voter, par exemple une fois tous les trimestres pour une session d'une semaine. De ce fait les élus ne sont rémunérés que pour une durée d'un mois par an, ce qui génère de significatives économies pour l'Etat.

Pour son démarrage une telle organisation reprendrait bien entendu les lois actuelles mais je fais le pari que nombre d'entre elles seraient abrogées rapidement. Il va également de soi que les bases comme la déclaration des droits de l'homme ne pourraient pas être remises en cause de même que l'abolition de la peine de mort et quelques textes fondamentaux.
Il est à prévoir que tous les poussiéreux codes divers seraient profondément simplifiés et remis au goût du jour. La population étant ainsi mise à contribution pour faire les lois , l'instabilité actuelle, notamment fiscale disparaîtrait, et il en résulterait une confiance accrue de la population et des entreprises dans la progression du pays. Optimisme qui ferait de nouveau revenir des étrangers et il est quasiment certain que la France retrouvait la place économique qu'elle mérite et que les actions de ses gouvernements passés lui ont fait perdre progressivement.

Dans ce projet il reste à définir la durée des mandats: je suggère des mandats courts pour la chambre des représentants sans possibilité de renouveler plus d'une fois dans la vie d'un élu. Par exemple deux ans. Quant au Président la durée de 5 ans me paraît correcte toujours sans renouvellement possible plus d'une fois dans sa vie. Election au suffrage universel.
Les ministres également élus au suffrage universel le sont pour deux ans avec un seul renouvellement possible au cours de leur vie. A mon sens entre 12 et 15 ministres suffisent.
Les représentants sont élus de la même façon, mais au niveau départemental, avec au minimum un élu par département, davantage selon le nombre d'habitants du département, et étant entendu que le nombre total de représentants est limité à 301 élus pour le Pays.
Je n'entre pas davantage dans le détail mais tout est prévu pour répondre aux objections sur le fonctionnement et en particulier supprimer tout risque de conflit interne qui puisse bloquer le système (destitutions possibles des élus, reddition de compte etc...).
Cela dit ce projet n'est pour moi qu'une transition pour ne pas dépayser les citoyens et conserver quelques repères auxquels ils sont habitués. Disons que dans mon esprit cela équivaut au passage de l'agriculture productiviste et intensive sous engrais et traitements, à une agriculture raisonnée, le but étant de passer au biologique intégral. Je vois donc ce régime de transition pendant environ 10 ans avant de passer au régime définitif encore plus simple et plus en harmonie avec la vie des français.

Comment mettre cela en place?
On ne peut plus simple:
Un Président en poste pose une question au peuple par référendum pour proposer le changement. C'est le seul moyen car les élus refuseraient l'abandon de la constitution actuelle et les privilèges qu'ils en retirent. En soumettant par conséquent le projet de constitution de 6ème république ( texte intégral et pas le résumé que je viens de faire) assorti du mandat provisoire pour sa mise en place.. Si le pays répond oui le Président en question applique et organise les élections de la Chambre des 301 représentants, celle des Ministres et celle du nouveau Président.
Le poste de Président est primordial dans une telle organisation le Pays ne doit pas se tromper. Il est cependant probable que le dirigeant qui proposerait cela serait élu pour le premier mandat de la 6ème république (le provisoire ne comptant pas en tant que tel). Seul un homme d'envergure, qui serait en même temps le sauveur du Pays, pourrait faire une telle proposition, Il jouirait d'une aura considérable et pourrait ensuite conseiller d'autres Pays pour opérer un changement équivalent.

La question subsidiaire est tout de même: qui est capable de faire un tel pari ? Et si cet homme existe osera-t-il ?

vendredi 2 septembre 2016

DEMOCRATES Où ETES VOUS ?

 Calamiteux, Egocentriques, Affabulateurs, Despotiques, Dérisoires.......
Autant de qualificatifs qui collent parfaitement à nos politiques. Ce qui à mon sens explique le rejet de plus en plus général d'une classe de privilégiés, gavés d'indemnités, se croyant au dessus des lois, et malgré tout persistant, même en période de crise, à ne jamais montrer l'exemple, préférant brimer le peuple par une fiscalité accrue, faisant porter au peuple le poids de leurs erreurs accumulées,  mais conservant intacts leurs privilèges exorbitants ! Le jour où tout va péter ils n'auront rien vu venir (sauf la poignée qui a déjà tiré la sonnette d'alarme et dont les autres se moquent) !

Depuis des décennies on constate qu'aucun gouvernement n'a réellement résolu les problèmes. Gérant plus au jour le jour et dans l'urgence que de façon cohérente et dans le respect de l'évolution économique et sociale: on daigne parer au plus pressé, mais seulement sous la pression de manifestations. Et surtout, nos principes qui sont brandis à tout bout de champ et en particulier la déclaration des droits de l'homme et la devise du pays «Liberté, Egalité, Fraternité» sont bafoués quasiment à chaque Loi ! Ce refus d'agir est la négation de l'intérêt général; Et ignorer l'intérêt général dans une démocratie, c'est tuer le régime démocratique !
Plus calamiteux tu meurs !

Chacun des candidats pense qu'il est le meilleur, et qu'il n'est absolument pas possible que le parti désigne un affreux con à sa place comme chef de file. Il cherche un réseau de soutiens, des «amis» comme on dit, mais qui n'en sont pas et servent de fusible en cas de problème. Mais ces gens s'y retrouvent si leur chef prend le pouvoir. Il ne pense qu'à soi, se présente comme le centre du monde, un monarque en quelque sorte qui incarnerait à lui tout seul l'opinion des français ! Du moins des français l'ayant élu, c'est à dire à peu près un gros tiers ! Et encore, c'est grâce aux alliances entre les deux tours, car finalement c'est le score du premier tour qui compte: si j'arrondis à 20% des voix pour passer au deuxième tour, sachant qu'il y a en moyenne 30% d'abstention, c'est en fait 70% du corps électoral qui a voté, et 20% de 70% cela ne fait jamais que 14% . Crier victoire avec un tel score est hallucinant ! Et comme en plus notre «Démocratie» ne reconnaît pas le vote blanc (véritable insulte à la démocratie et inadmissible mépris envers les électeurs qui ont fait l'effort de se déplacer pour rejeter les deux candidats: vous comprenez pourquoi je mets démocratie entre guillemets), donc l'exclusion des votes blancs ( plus de 2147000 la dernière fois, soit 5,80% des votants) fait que notre dernière élection a élu un chef avec moins de 50% des voix. Et après, l'élu remercie les français s'attribuant tout le mérite de ce résultat: le meilleur ayant été élu, l'ego démesuré du candidat est satisfait: il peut régner !
Certes on peut comprendre qu'il faille pour arriver au pouvoir un certain narcissisme, une bonne dose de confiance en soi, une certaine posture autoritaire et envahissante pour tout ramener à soi, mais trop c'est trop et nos derniers élus ont poussé le bouchon un peu loin !
Ils ne sont pas seuls dans le pays, alors un peu d'humilité, un peu moins de caprices de diva, et daigner penser vraiment aux autres ne serait pas du luxe !

Dans une démocratie où en théorie les élus exécutent le programme du peuple, le chef suprême devrait avoir la posture d'un larbin exécutant les ordres, et non celle d'un monarque imposant sa volonté aux citoyens ! Mais la perspective de prendre le pouvoir donne des ailes aux candidats en campagne qui dans les discours promettent quantité de choses, sachant très bien qu'ils ne tiendront pas parole. Evidemment il ne faut pas aller trop loin car des promesses débiles ou irréalisables vous privent immédiatement des votes d'une partie de l'électorat. Par exemple la promesse de rembourser à 100% les prothèses dentaires et l'optique, quand tout le monde connait le déficit de la sécu, est si aberrant que l'on peut immédiatement éliminer un tel candidat: manifestement il n'appréhende pas la réalité et son élection mènerait le pays à la ruine.
Vous me direz ceux qui sont élus ne sont guère mieux, car leurs déclarations dans certains domaines laissent perplexe (affabulation ou incompétence ?) mettant en évidence une ignorance crasse en calcul mental élémentaire trop évidente pour être vraie,donc il affabule(cas de François Hollande dans sa campagne pour chiffrer le coût des 12000 fonctionnaires embauchés chaque année pendant le quinquennat, soit 60000 en tout), ou comme en 2007 la méconnaissance totale, tant par Ségolène Royal que par Nicolas Sarkozy, du dossier du nucléaire (revoir le débat de l'entre deux tours en 2007) c'est si gros qu'il ne peut s'agir que d'affabulation. Toujours pour faire basculer l'opinion par des mensonges, on avance des chiffres faux qui collent aux déclarations, en brandissant des études diverses dont les critères d'analyse diffèrent d'une étude à l'autre. Le problème c'est que personne n'a les mêmes chiffres alors les candidats parient sur leur notoriété pour faire avaler leur thèse contre les autres. A quand la logique obligation, pour tous les candidats, de se référer aux mêmes chiffres de l'Insee ou des instituts officiels sur un sujet donné ?
Avec internet il suffit donc de consulter les organismes sérieux comme l'Insee déjà nommé ou les instituts européens officiels pour très facilement éliminer les candidats menteurs qui ont sorti une étude truquée. Il est assez étrange que les candidats s'obstinent à conserver cette tactique. Il est vrai que coupés de la réalité par l'élection, ils sont les plus attardés dans le pays sur la connaissance du quotidien des français et ne voient les problèmes que via des études macro économiques traduites en chiffres abstraits évacuant systématiquement le facteur humain..
Les candidats en viennent donc à dire n'importe quoi pour être élus et il est facile de vérifier qu'après l'élection les promesses ne sont jamais tenues. C'est simplement la vraie vie qui prend le dessus sur les élucubrations de la campagne et les promesses irréalistes.... Alors interviennent de nouvelles affabulations pour dire que ce n'est pas de leur faute, il suffit de regarder les chiffres ( pipeautés encore ?), le bilan de l'ancien exécutif qui a trafiqué les chiffres, ou encore les circonstances extérieures que l'on ne maîtrise pas ….. Les excuses fusent de toutes parts au gré de l'imagination des dirigeants, pour toujours désigner un bouc émissaire, lequel n'est souvent que le lampiste.... Et bien entendu, même si on le sait, on se garde bien de s'attaquer à la cause du problème !
Marre, Marre, Marre, plus que Marre de ces menteurs professionnels qui ne disent pas la vérité!

Faire placer , sur ordre personnel du Président, et au mépris des textes en vigueur, une liste de personnes sur écoute téléphonique relève plus du despotisme que de la démocratie !
Les manoeuvres illégales, dans l'idée de faire sortir des affaires pour casser la carrière d'un concurrent politique, toujours en utilisant à son profit les services de l'Etat est indigne mais la pratique semble fréquente et concerner aussi bien les ministères que l'Elysée !
Ainsi un de nos présidents a fait avorter un fabuleux contrat d'armement de 7 milliards avec l'Arabie Saoudite parce qu'un de ses ministres était à l'origine et qu'il craignait que les commissions occultes ne financent une future campagne !
Je vous laisse mettre les noms sur les dirigeants en cherchant sur internet, ce qui vous distraira tout en étant assez facile à trouver. C'est cependant très instructif sur les pratiques réelles des hauts dirigeants et le peu d'intérêt qu'ils accordent à la démocratie dans les faits!
Quand on ne parle pas d'une chose c'est qu'elle va de soi, mais plus on en parle est le signe que plus elle se raréfie.
J'ai un exemple quotidien et concret dans un autre domaine: on nous abreuve de la qualité du travail de nos entreprises, de nos artisans, des normes iso du numéro que vous voulez, et jamais il n'y a eu autant de travail nul, mal fait, bâclé ! Au point qu'il a fallu créer depuis longtemps déjà des assurances dommage d'ouvrage dans le bâtiment en raison du nombre hallucinant de malfaçons, évoluant en procès qui encombraient les tribunaux. Mais dites vous que c'est pareil partout, dans tous les métiers, et le prix élevé n'est jamais certitude de qualité. C'est pourquoi se développe le «do it yourself» car tant qu'à faire une connerie autant la faire soi-même gratuitement que de payer cher un branquignol qui peut faire pire !
Je conclus donc que la démocratie est en voie de disparition au profit du despotisme de nos dirigeants et de l'évolution totalitaire qu'ils font subir au peuple par des lois de plus en plus contraignantes, rétrécissant les espaces de liberté comme peau de chagrin. On le voit avec les lois sur l'urbanisme, les décisions discriminatoires contre les vêtements, et l'idée présentée à la télé ce midi ( 2/09/16) d' un texte sur la taxation des produits qui font grossir pour éviter que la sécu ne paye les dégâts consécutifs à l'obésité ! On croit rêver ! Dans ce cas il faut, soit interdire les produits, soit obliger les industriels à utiliser des ingrédients sains. Taxer ces produits qui sont peu chers revient à pénaliser les consommateurs démunis, et eux seuls, parce que précisément ils n'ont pas de moyens financiers pour acheter des aliments plus sains! Et on ose appeler la France pays de Fraternité et d'Egalité avec de telles idées!
Heureusement nous arrivons à la limite du système et la caste qui prend les gens pour des «pauv'cons», devra s'adapter et faire un tout petit peu de démocratie sous peine de disparaître.

Il faut encore ajouter le détestable comportement capricieux qui doit être une nostalgie de la monarchie absolue et qui consiste à faire payer au peuple des futilités coûteuses: Cela va du coiffeur à 9000€ par mois pour trois cheveux qui se battent en duel et dont tout le monde se fout ( cela ne change en rien le fonctionnement de l'exécutif), à la mobilisation du personnel d'Etat pour la protection d'un enfant caché. On va encore plus loin avec l'idée de remplacer par exemple les deux A 319 en très bon état par un A 330 à 190 millions d'€, sans raison objective ! En quoi passer de 7000 km à 20000 km de rayon d'action est-il une motivation essentielle pour la France ? D'autant que l'heure de vol du A 330 coûte 20000€ contre 11000€ pour le A 319. Est-il insultant de faire escale au bout de 7000 km pour faire le plein ? Et combien le chef de l'Etat fait-il de déplacements de plus de 7000 km dans un mandat de 5 ans ? Je ne vous parle pas de l'aménagement somptueux de l'avion au bénéfice de l'utilisateur(dont un lit de 2 mètres ???? Avait-il l'ambition d'épouser une basketteuse ?), les accompagnateurs et la presse étant confinés dans un petit espace en queue d'avion. Quant aux impératifs travaux d'allongement de la piste de Villacoublay je vous laisse en chercher le prix sur Internet !
Tout cela est dérisoire, coûteux et totalement étranger à l'intérêt général du pays. Vouloir le pouvoir pour l'exercer de cette façon ne grandit pas les dirigeants et leur donne plutôt une image ridicule, surtout si on pense à cela en voyant tous ces chefs se prendre au sérieux dans un contexte officiel de rencontre internationale avec tout le tra-la-la, les protocoles et les discours pompeux !

Il reste à espérer que nos dirigeants ne sont pas le reflet de leurs électeurs.... si c'était le cas, l'exercice d'une démocratie de 60 millions de gens dérisoires, affabulateurs, calamiteux, égocentriques, despotiques et autres qualités serait vouée à l'échec.
Je veux croire que ce n'est pas la réalité, et qu'un retour à une certaine logique, excluant la confiscation du pouvoir opérée à leur profit par les partis politiques, permettra de gérer réellement en faveur de l'intérêt général.
Mais parvenir à cela serait déjà une révolution !

 Je crains que les véritables démocrates ne soient introuvables ! En attendant suivez et délectez vous au 2ème degré des épisodes à venir du feuilleton présidentiel, histoire de rire un peu. J'espère aussi  que les humoristes vont se déchaîner contre les candidats (tous à éjecter de cette compétition) ..... !