Copé et Fillon se battant pour la présidence de l’UMP... Les ministres de Hollande se chamaillant ou affichant une position contraire à la politique définie ... Des réformes annoncées à grands renforts de communication, pour accoucher d’une “souris”et repasser ainsi la “patate chaude” aux futurs gouvernements....
Quest-ce donc qui pousse les politiques à ne rien faire, ne rien décider, à laisser empirer les choses, à n’agir que sur les symptômes mais jamais sur les causes ?
On se posait des questions il y a 40 ou 50 ans car peu de choses “transpiraient”; on espérait beaucoup de l’alternance il y a 30 ans, mais l’absence de réel changement et la constance des comportements a généré un certain doute; les “affaires“ successives, impliquant les partis sans distinction, ont ébranlé les convictions via la médiatisation amplifiée; aujourd’hui la multiplication des informations liée à la puissance d’internet ont levé les derniers doutes; Les élus autant que les membres de l’exécutif, ne le cachent même plus: chaque problème soulevé est abordé non pas dans le souci de trouver une solution, mais uniquement dans le but de préparer une réélection !
Certes il y a des exceptions mais si vous regardez bien c’est parce que, par chance; la solution proposée qui préserve bien entendu la réélection est aussi par un concours de circonstances la solution vraie du problème !
Si vous regardez toutes les décisions prises, la plupart mettent au coeur des textes non pas les causes mais les symptômes, c’est le règne de l’apparence ! Et quelquefois il est facile de faire le lien avec un groupe de pression voire des “petits copains” !
La gestion de l’ Etat, loin d’être orientée vers l’intérêt de la population, malgré le maquillage et la communication qui veulent faire croire le contraire, est orientée au seul profit des hommes en poste ( ou de leur parti) dans le but de faire durer leur présence aux commandes !
Les chamailleries actuelles entre ministres montrent également que bien qu’appartenant à la même coalition, ils se livrent en interne à des combats incessants pour prendre la meilleure position, synonyme de plus de pouvoir... Finalement un politique passe la majeure partie de son temps à faire couler ses adversaires ( dans son camp), répondre àaux attaques de l’opposition, soigner son sort personnel( financier et privé) et tr!s accessoirement à agir, c’est à dire faire son travail !
Les motivations sont diverses et je vais être sévère en évaluant à 1% ceux qui sont vraiment motivés par l’intérêt général et à 2% ceux qui sont motivés par une façon rigoureuse de gérer ( mais purement technique et financière) , donc sans gaspillage. Pour les autres 97% , il y a un égo démesuré ou une énorme ambition, la certitude que les autres sont nuls, l’addiction au pouvoir etc... Ce peut être aussi l’appât du gain car 273800,00€ par an (dont environ 114000€ pour rémunérer du personnel à leur service) ce n’est pas négligeable !
On peut m’objecter “ils ne s’enrichissent pas” Je répondrais alors que n’ayant aucune raison de suspecter le couple Royal - Hollande de fraude je constate qu’à eux deux ils ont disposé d’au moins 6 salariés à leur service avec, en disponible, chacun 159800,00€ par an, soit 319600,00€ pour le couple ! Comme ils ne travaillaient pas dans le “civil” et qu’ils ne vivaient que de leurs indemnités, il suffit de constater l’évolution du patrimoine immobilier et de leurs placements entre leur début de carrière et aujourd’hui ! Sans commentaires !
J’ajoute qu’un élu ayant une honnêteté à géométrie variable peut user de sa situation privilégiée d’Élu pour tisser un réseau de relations et en tirer financièrement profit, il est donc très facile de s’enrichir !
Parmi les motivations on trouve ceux qui ont des convictions partisanes et abstraites, remontant à des siècles parfois, donc irréalistes et incohérentes aujourd’hui car sans ancrage de terrain .
Les convictions affichées droite ou gauche sont simplement des moyens utilisés pour parvenir à ses fins . Le meilleur exemple est celui de DSK officiellement de gauche qui enseignait à ses étudiants en économie l’inverse de ce qu’il défendait en politique. Compte tenu des fonctions économiques dont il a eu la charge j’aurais tendance à dire que ses compétences économiques ne font pas de doute et que par conséquent ses “convictions politiques” étaient simulées et utilisées pour monter plus facilement vers le pouvoir qu’en empruntant le chemin d’un parti de droite (avec plus de concurrents qu’au PS)
Nous sommes à des années lumière des Élus de 1789 et des premiers Démocrates !
Mais ne vous laissez pas abuser par les sirènes que sont les parttis extrêmes non encore parvenus au pouvoir. Leurs cadres sont les mêmes que ceux qui sont en place aujourd’hui et ils se comporteront de façon identique au niveau de la gestion du pays. Ce qui changerait, à la marge certes, c’est la mise en pratique de convictions détestables qui pourraient rappeler aux plus anciens les heures noires de l’allemagne d’avant guerre , le joug totalitaire de l’ex URSS sous Staline, ou encore la Chine de Mao !
Ce qu’il faut c’est une remise à plat de notre système, avec une simplification majeure partout, mais comme nos élites actuelles n’accepteront pas de revenir sur leurs “privilèges acquis”, une révolution semble inévitable ! Malheureusement elle déboucherait sur une autre tyrannie au profit de nouveaux venus .... À moins que l’apport d’internet ne permette par un information universellement diffusée de mobiliser l’opinion, obligeant nos dirigeants à réagir !
Mais ces modifications politiques seraient le traitement d’un symptôme ! Traitement nécessaire mais pas suffisant !
La cause réelle est le système économique en place dans le monde et c’est lui qu’il faut modifier car il finance les politiques donc exige en retour des textes à son profit, mettant les freins à toute évolution.... Sinon nous aurions déjà depuis plusieurs décennies le droit d’agir en groupe en justice; sinon la justice serait vraiment indépendante (et pourquoi pas élue) et chaque décision serait assortie d’une obligation de modification ( aujourd’hui on paie un amende et on peut recommencer ! ); sinon nous aurions abandonné les réseaux pour revenir aux systèmes individuels plus performants et moins coûteux, voire gratuits (assainissement, eau, électricité, gaz, carburants etc...) du fait d’immenses progrés techniques faisant l’objet de brevets mais bloqués pour conserver leur rente aux grands groupes mondiaux ( si c’était quasi gratuit quelle perte pour eux ! ). L’avenir est à un régime économique associatif à but non lucratif. Aujourd’hui officiellemnt près de 30% des salariés le sont par de telles associations ( plus de 7 millions de personnes en France ) mais en réalité nous ne sommes pas loin de la moitié, il est donc temps de pousser juste un peu pour basculer vers une majorité “associative” garante de pouvoiur d’achat supplémentaire et de meilleures conditions de vie pour tous.
SANS CES DEUX ACTIONS MAJEURES EN MÊME TEMPS ( POLITIQUE ET ECONOMIQUE) RIEN NE CHANGERA SAUF LES PERSONNES DIRIGEANTES.
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