Ils ne s’en rendent pas compte mais leur comportement lors d’événements internes trahit la véritable nature de nos hommes politiques.
Cette fois cela se passe à l’UMP :
Copé annonce des parrainages contrôlés par huissier, Fillon beaucoup plus que Copé mais sans contrôle à l’appui .... Sachant que le comptage fait par le parti s’arrête dès que le nombre des7924 requis est atteint !
Alors coup de bluff de Fillon ou pas (aux dires de témoins, les cartons de parrainages n’avaient pas l’air très lourds pendant leur manutention ! ) ?
Nous sommes en pleine crise, l’UMP est, en théorie, l’opposition principale au pouvoir en place mais, au lieu de vraiment produire des arguments “massue” contre la politique exercée, au lieu d’expliquer aux électeurs que les mesures prises sont suicidaires, au lieu de mobiliser les énergies, que fait l’UMP ?
Tout simplement campagne pour une lutte fratricide afin de désigner le nouveau chef du parti !
BEN VOYONS ! C’EST L’URGENCE ABSOLUE !
Les socialistes et les autres partis fonctionnent de la même façon, ne voyez donc pas dans ma démarche une action partisane.
Cela nous montre que:
1/ l’urgence absolue n’est pas la gestion du pays, mais la position stratégique de chaque personnalité d’un parti , de façon à en tirer un bénéfice personnel et des miettes pour ses propres amis. Mieux vaut être N°1 pour utiliser l’appareil au mieux !
2/ Les coups les plus tordus sont de rigueur, tout comme le bluff, et on constate que les partis mettent de l’huile sur le feu en ayant volontairement des dispositions statutaires qui privilégient le subjectif à l’objectif. Rien n’empêchait de prévoir le comptage et la vérification de tous les parrainages ! Oui mais cela casserait le “jeu politique”
On y est: pour les politiques la transparence est l’ennemi absolu, ce qui n’empêche pas d’y faire sans arrêt référence dans les discours, d’accuser les adversaires de “ne pas dire la vérité” etc.... Le flou est l’art du politique: dire les choses sans vraiment les dire (ce qui permet de démentir ou de préciser ensuite, souvent après l’élection), pour que chaque électeur soit persuadé qu’il vient d’entendre ce qu’il a envie d’exprimer lui-même !
3/ Les querelles de chiffres abondent et la plupart du temps chacun produit les siens, qui sont toujours différents de ceux de l’adversaire . De ce fait le téléspectateur ou l’auditeur ainsi pris à témoin n’a aucun moyen de vérifier qui dit vrai, et ne peut se prononcer que de manière subjective pour l’un ou pour l’autre. Résultat: on ne vote jamais pour des personnes compétentes, mais pour celui qui a la meilleure image, qui suscite la sympathie, qui est le meilleur orateur ...En définitive la règle d’or est de bien “manipuler” son électorat !
4/ La construction d’un parti est telle, que son chef devient une sorte de monarque. Son travail consiste surtout à modérer les ardeurs de ses barons frondeurs, pour conserver un bloc soudé afin de gagner les élections . La discipline prime sur la démocratie ! C’est aussi la raison pour laquelle règne une entente tacite entre les partis pour empêcher l’accès des citoyens aux élections (et avec eux de la compétence et du bon sens). Les débats d’idée deviennent très secondaires ! Cela explique le niveau CM2 des campagnes électorales. Et on impose aux élections des candidats “maison” . Aucun choix réel n’est donné aux électeurs qui doivent élire l’un des deux . Le verrouillage démocratique est total ! J’exagère bien entendu mais si vous présentiez Staline et Hitler, serait-ce un choix réel et pertinent pour les électeurs?
Mais les politiques oublient la puissance de l’information et d’internet. Tout ce qu’ils disent peut être vérifié, tout citoyen peut consulter les sites du gouvernement, du parlement, des ministères, de l’Insee, des syndicats, des autres états européens, de l’Europe .... Et obtenir les informations par recoupements (elles diffèrent de celles données par les politiques d’un pays donné ). Et il faut vérifier, car même des statistiques officielles sont manipulées, j’en ai la preuve écrite !
Petit à petit nos “élites”, salissent leur image déjà bien écornée par la multitude “d’affaires” débusquées, apparaissent de plus en plus magouilleurs, manipulateurs, bluffeurs, et leur attitude de non solidarité en période de crise les pose en profiteurs d’un système verrouillé par leurs soins.
Petit à petit l’opinion en prend conscience, et leur comportement d’aristocrate (même dans les partis extrêmes), ne peut que les mener à leur perte et à une révolution aussi imprévue que violente qui pourrait même être récupérée et se transformer en dictature ! Alors qu’une évolution raisonnable et cohérente vers une vraie démocratie moderne, palier par palier, est possible, ils se raccrochent à leurs privilèges et maintiennent à bout de bras un système obsolète, menant le pays droit dans le mur !
Vous savez quoi ? Il faut dénoncer et dénoncer sans relâche pour provoquer une prise de conscience et obtenir petit à petit les mesures menant à une vraie démocratie. Qui sont pêle-mêle:
le Vote Blanc à rétablir . Il existe toujours en France mais seulement aux sénatoriales. Pourquoi ? Parce que c’est du personnel politique qui vote et que les loups ne se mangent pas entre eux ! Mais pour l’instant pas question de laisser la populace s’en servir “Vous n’y pensez pas ils pourraient éliminer nos candidats et mettre les leurs à la place. Un scandale ! “
Une redéfinition des compétences en matière de vote et une véritable séparation des pouvoirs (donc une nouvelle constitution). Avec pourquoi pas des juges élus (mais professionnels du droit), et sans tutelle gouvernementale, mais avec des sanctions ou même des destitutions en cas d’erreurs (nombre et gravité à déterminer).
Des élections rapides. C’est techniquement possible, j’ai en tête tous les éléments d’un système qui serait fiable et très rapide (résultats en moins d’une heure pour le pays). Avec pour conséquence la possibilité de très fréquentes (et très peu chères) consultations sur les sujets relevant d’un referendum et même sur les grands sujets de société.
Je n’entre pas dans les détails, mais ces trois mesures qui impliquent de nombreuses autres conditions nouvelles (cas d’une future constitution) suffisent déjà à changer la donne pour revenir vers la démocratie disparue.