jeudi 7 janvier 2016

DECHU AVANT LE VOTE... ET MEME PAS TERRORISTE !

Un début d'année est en principe le moment de prendre des résolutions. Tout le monde ou presque se plie à l'exercice.... Mais, et l'ONU alors ? RIEN ! C'est une mauvaise année en perspective pour les institutions car aucune résolution en vue, alors que précisément on en attendait ….. En particulier à propos de la Débile Association d'Espèces de Salopards Criminels Hystériques (Association plus connue sous son sigle DAESCH).
Oui mais la France est là ! Elle a pris une résolution aux conséquences terribles (du moins selon les initiateurs), terribles pour les criminels terroristes:
DECHEANCE DE LA NATIONALITE POUR LES BI-NATIONAUX;

Si j'essaie de me mettre dans la peau d'un de ces criminels en train de préparer un attentat, le seul effet de la mesure française sera de retarder les criminels de la durée d'un fou-rire ( ou d'un rire fou dans le cas de ces psychopathes).
Quelle importance en effet pour ces parasites de perdre la nationalité française alors qu'ils ont la certitude de disparaître en faisant péter leur ceinture d'explosifs ou, à défaut, de périr sous les balles des services d'ordre ?
Comment nos dirigeants peuvent-ils penser une seule seconde que cette mesure aura un effet dissuasif ? Pourquoi faire une polémique et un battage médiatique alors qu'en plus, cela pose des problèmes juridiques et constitutionnels ?
Le problème paraît constitutionnellement insoluble car d'un côté on décrète l'égalité des citoyens devant la Loi et de l'autre on prévoit de déchoir uniquement les bi-nationaux en oubliant les terroristes nationaux purs: C'est réellement de la discrimination (donc c'est anticonstitutionnel ):  et il y a mieux en matière d'égalité devant la loi ! Et pendant les polémiques et débats stériles, Daesch rigole …!

D'autant qu'on le sait: la dissuasion pénale ne fonctionne pas. Il n'y a pas moins de crimes dans les pays qui ont conservé la peine de mort, par rapport aux pays où elle a été abolie !
La raison est simple, les hommes d'action sur le terrain ne pensent pas, dans l'action, car ils n'en ont pas le temps: ils agissent ! S'ils pensent, c'est éventuellement avant ( pour éviter de se faire prendre) ou après, mais pas pendant ! Le fait qu'ils agissent en dépit des sanctions pénales signifie qu'ils ont délibérément choisi de courir le risque d'une peine sévère. Par conséquent la répression en tant que dissuasion ne sert à rien !
Ce qui fonctionnerait serait plutôt du type éducationnel: inculquer aux jeunes enfants qu'il ne faut pas commettre de crimes ( et pourquoi)  et créer ainsi des barrières mentales de prévention des risques. Je ne dis pas que ce serait efficace à 100% mais je suis persuadé que 80% à 90% des crimes et délits seraient évités !
Le fait que des crimes et délits se produisent est le signe d'une carence éducative majeure où la responsabilité incombe aux parents bien entendu, mais aussi à tous les acteurs de la société, qui ont mal fait leur travail quoi qu'ils puissent en penser et en dire!

Si la mesure prévue par nos gourous a pour but de montrer au monde occidental allié que la France marque symboliquement le coup et prend une mesure «forte» (aux seuls yeux de ses dirigeants) contre ceux qui attaquent le pays, là oui, c'est efficace ! Mais cela ne sert vraiment à rien d'autre car Daesch s'en fout !

Pour la petite histoire je signale, et cela avant même le moindre vote de la mesure, qu'il y a déjà une personne déchue de sa nationalité. Et pourtant il n'est pas bi-national et encore moins terroriste !
C'est le nouveau né dont la mère a accouché en Espagne il y a 5 mois . L'administration française sait qu'il est né d'une mère française, connait l'heure et le lieu de l'accouchement, mais refuse de reconnaître l'enfant car le papier de l'hôpital espagnol n'est pas validé chez nous. Officiellement il n'existe pas et n'a aucun droit !
Le nouveau né n'est pas un terroriste mais il est pourtant déchu de la nationalité qui devrait être la sienne, et un apatride est créé alors que la France s'est engagée à ne pas en générer (nombreux accords bilatéraux signés).

Quand face à cela on voit que les terroristes, français de souche, coupables d'attentats; ne sont et ne seront pas déchus (si vote il y a), le battage médiatique paraît totalement dérisoire, décalé et inutile puisqu'un nouveau né, coupable de seulement être né, est lui sanctionné et rejeté de la communauté comme un paria :
Je vous laisse le soin de qualifier le comportement de la classe politique française, qui implicitement cautionne la sanction, et c'est au moins inacceptable!
ET ON VOTE POUR DE TELS DIRIGEANTS C'EST INCROYABLE !

Quand l'administration privilégie son sacro-saint règlement, alors qu'en principe c'est la population qui devrait être la bénéficiaire de l'organisation nationale, avec en préalable à toute application d'un texte la recherche de l'intérêt de l'être humain, on se dit que le dérapage des fonctionnaires et l'accumulation réglementaire sont deux fléaux qui réussissent à faire basculer une démocratie dans la bureaucratie totalitaire!
Et malheureusement le dérapage n'est pas fini: on peut craindre le pire !

Revenons aux terroristes !
Certaines voix s'élèvent et réclament la création d'une peine d'indignité nationale et c'est déjà plus cohérent, bien que sur un plan pratique une telle mesure ne débouche sur rien d'efficace. Car tant qu'à réellement sanctionner des ennemis et agresseurs du peuple, sachant qu'en plus les personnes en question n'en ont strictement rien à faire, autant prononcer une exclusion définitive.
C'est logique: celui qui veut détruire son pays n'a rien à y faire et il faut donc l'interdire de séjour à vie, sans lui retirer sa nationalité pour rester en cohérence avec les accords internationaux. Mais pour réellement marquer le coup, comme on dit, il faudrait mettre en place une peine inspirée, à la fois du bannissement existant en démocratie grecque, et de la mort civile créée par Napoléon 1er.
La mort civile avait l'inconvénient de pénaliser des innocents, à savoir les membres de la famille de la personne déchue (testaments antérieurs annulés), car les condamnés continuaient à vivre en France.
Dans le cas d'un terroriste français, on parle d'un ennemi du pays et on peut considérer qu'il ne vivra plus jamais sur le sol français ( ou qu'il s'y donnera la mort), par conséquent lui même a déjà fait le choix d'abandonner sa famille et la remarque précédente ne joue pas. Cette mesure ne ferait que constater un fait ou anticiper un événement à venir. La Balle est dans le camp des  juristes.

RETOUR AU BéBé
Messieurs les politiques, de grâce revisitez vos textes législatifs en posant en préalable, à propos de tout litige d'application ou d'interprétation du texte, de trancher ce litige dans l'intérêt de l'être humain et non pas dans l'intérêt du système administratif ou du règlement !
N'oubliez pas qu'un règlement n'est qu'un outil artificiel destiné à aider et à harmoniser la vie sociale, ce n'est pas une donnée fondamentale biologique et indispensable à la vie !

Alors merci d'accueillir à bras ouverts ce nouveau-né innocent de tout crime, que par l'application absurde d'un règlement délirant vous pouvez conduire dans quelques années, peut-être, à un rejet de la société ( par réaction à la sensation d'être un exclu), et pourquoi pas au terrorisme !

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