C'est dans l'air a parlé
d'eau et on en a appris de belles, mais les experts me sont apparus
comme "nains"dans leur manière étriquée d'aborder le projet
en omettant des remarques de bon sens des évidences même, dont
personne n'a pipé mot ce qui m 'étonne au plus haut point !
J'ai pourtant apprécié les interventions de Mr LAIME auteur du livre "Le Lobby de l'Eau" .
J'ai pourtant apprécié les interventions de Mr LAIME auteur du livre "Le Lobby de l'Eau" .
Super! Enfin un doublé
français au niveau international. Tenez vous bien Suez et Veolia
sont les deux premiers au niveau de l'eau !
Stop ! Ne frimez quand
même pas trop car quand on gratte un peu..... On a vite la
conviction que ce podium est plutôt celui des nuls !
Ben oui !
1/ Fourniture entre 70%
et 50% de l'eau collectée (énormes fuites d'un réseau
vieillissant). Le plus beau c'est que les entreprises collectent sur
chaque facture des sommes en principe destinées au remplacement des
canalisations. Oui mais quand une entreprise comme Vivendi utilise
ces sommes ( 5 milliards quand même ! ) pour racheter Universal au
lieu de faire le travail, c'est le client final qui paie les fuites
dans sa facture ( le coût du traitement de toute l'eau récoltée
est répercuté, même si l'eau est perdue), c'est lui qui a déjà
payé via l'argent détourné, et c'est encore lui qui va devoir
payer puisque tôt ou tard il faudra bien les faire ces travaux:
Triple peine pour les clients !
2/ Traitement de l'eau
consistant à retirer les minéraux nocifs et les bactéries
virulentes ( filtration, traitement Ozone, traitement Ultraviolet,
traitement chlore ). Malheureusement certains secteurs n'ont pas les
moyens de ces traitements et livrent une eau très «limite « par
rapport aux normes et parfois bien au delà ! L'habitude consiste à
diluer une eau polluée dans une eau moins polluée (venant d'une
autre rivière ou nappe) afin de faire baisser la pollution
moyenne....
Cela dit tout ce qui
concerne les pesticides et la pollution médicamenteuse passe à
travers et, même si les doses sont minimes; leur action à long
terme est catastrophique pour la santé des consommateurs: les
pesticides rejetés dans le milieu deviennent à terme des
oestrogènes (appelés perturbateurs endocriniens) et si je connais
ces informations depuis les années 90 les scientifiques travaillent
eux sur le sujet depuis les années 60-70 (études sur les sauriens
dans les everglades et dans de nombreux lacs fermés dans le Nord des
USA et au Canada). Nos leaders de l'eau n'ont donc rien fait du tout
sur ces plans. Pourtant de récentes études du CNRS en gironde, sur
les mutations générées chez les micro organismes sont alarmantes.
Or les poissons mangent ces micro organismes et nous mangeons les
poissons ! Donc nous ingurgitons de façon régulière ( et forcée)
des micro doses de tous les produits chimiques, du paracétamol aux
hormones, en passant par les antibiotiques et antidépresseurs...
Comme ces consommations sont poussées par les labos , nous ne sommes
pas «sortis de l'auberge» ! Bonjour les cancers et le trou de la
sécu !
3/ Assainissement au
dessous de tout. Les méthodes efficaces sont interdites (les
Allemands, Belges et Italiens ayant trop d'avance sur nous on essaie
de retarder au maximum leur arrivée sur notre marché). Comme
expliqué plus haut pas de traitement des micro-pollutions donc on
«infecte» les nappes phréatiques. Comme parallèlement les
industriels nous vendent des produits de plus en plus forts et
concentrés (lessives, détergents, nettoyants etc...) pour faciliter
le travail de chacun, on pollue de plus en plus massivement et on
sature les stations d'épuration. Ce qui coûte de plus en plus
cher....
Nous sommes donc avec des
leaders d'un niveau bien bas qui gaspillent la ressource, livrent une
eau à peine passable, mettent en danger la santé publique, et sont
incapables d'enrayer les pollutions insidieuses. Si les autres
acteurs sont pires alors nos «premiers de la Classe» sont des nuls
!
J'en viens aux
lapalissades qui échappent aux experts de l'émission:
1/ Poser des économiseurs
d'eau, réparer les fuites du réseau sont des choses normales mais
il y a quand même plus simple c'est récupérer l'eau de pluie pour
l'arrosage, le lavage des voitures, les sanitaires et même le
lave-linge. Dans un premier temps on peut le faire partout en
campagne car c'est un peu plus difficile à organiser en ville. Mais
une telle action signifie une baisse de la consommation d 'eau
potable de 50% du jour au lendemain (coût de traitement de l'eau
inférieur et moins de gaspillage donc économie de la ressource).
Cela est pour moi un
préalable... Ensuite pour les permis de construire il faut donner
des primes aux personnes installant des citernes de récupération
puis des toilettes sèches .
2/ Là c'est l'évidence
qui me saute aux yeux: puisqu'il devient de plus en plus difficile de
protéger les nappes et de plus en plus cher de traiter l'eau,
pourquoi ne pas développer les auto alimentations ?
Jusqu'à preuve du
contraire, l'eau d'évaporation présente dans les nuages en
formation est vierge de pollution puisque seule l'eau s'évapore. On
économise ainsi le traitement coûteux et il suffit d'un contrôle
(avec éventuellement une petite correction par ultra violets avec ou
sans légère chloration ou même une simple filtration). Chaque maison
peut donc s'alimenter via sa toiture et une citerne (volume selon la
pluviométrie du lieu) Ce n'est pas le sujet donc je passe sur les
avantages énergétiques en liaison avec cette réserve d'eau.
Cela me conduit à dire,
comme à de nombreuses reprises dans ce blog, que les réseaux sont
une conception totalement obsolète qui se justifiait tant que l'on
n'avait pas les connaissances précises d'aujourd'hui. Mais la preuve
est faite qu'une alimentation individuelle est, grâce aux techniques
connues et maîtrisées, bien plus économique qu'un réseau
défaillant et hyper-cher dont le seul rôle est de rapporter une
rente aux actionnaires des entreprises du lobby de l'eau.
Et s'il ne se passe rien
c'est parce que bien entendu les rentiers du secteur ne veulent pas
perdre leur pactole ! Les pouvoirs publics étant de connivence, pour
ne pas dire de choses plus désagréables, ils laissent pourrir la
situation au mépris de l'intérêt général...
Alors informez vous ,
chiffrez et faites vous-même les travaux . Ce n'est pas si onéreux
que cela (davantage en pays de gel où il faut enterrer la citerne).
Et n'oubliez pas que le réchauffement climatique provoque plus
d'évaporation des océans et que la quantité de pluie va donc
augmenter d'année en année. À 4 euros (ou plus) le m3,
assainissement compris, vous allez très vite amortir votre
installation !
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