Coups de gueule surtout, coups de coeur peut-être, quelques délires ou des choses drôles, forcément !
mardi 7 février 2023
POURQUOI NE FAIT-ON PAS CELA EN FRANCE ???
Avant de passer au sujet du titre, un paragraphe en réponse aux partisans de "copier les européens" pour l'âge de départ en retraite.
Réponse à l'argument des 67 ans en Europe
D'abord, je l'ai déjà dit, pourquoi copier les conneries des autres?
Ensuite comme le montre l'article précédent retarder l'âge de départ ne fait que déplacer le problème quelques années plus tard. Les autres pays, avec départ à 67 ans, sont donc dans une détérioration de leur système plus avancée que la nôtre ( nous en sommes toujours à 62 ans). Cela signifie qu'ils sont presque au bout du bout car l'étape suivante a les 70 ans en point de mire..... Et je doute qu'il soit possible d'aller au-delà. Malgré tout, l'Allemagne a un avantage sur les autres c'est le fait d'avoir (contrairement à la France) accueilli des millions de réfugiés pour renforcer la population active donc boosté les cotisations. Parallèlement, la Grande Bretagne qui a voté le Brexit pour faire fuir les étrangers, est en grande difficulté avec un énorme déficit de travailleurs, ce qui inévitablement se traduira rapidement en déficit des caisses de retraite (qui déjà sont de faible montant) .
Je persiste et signe pour ma solution de provisoirement majorer les cotisations, à la condition de mettre à plat tous les éléments du problème, pour trouver un financement alternatif complémentaire à la répartition et qui ne soit pas la capitalisation (solution évoquée dans le dernier article). Si le répit donné par la majoration des cotisations n'était pas mis à profit, le risque serait d'aller droit dans le mur.
Je suis perplexe de voir que des énarques et spécialistes de tout poil … Ne sont même pas capables de voir la limite de ce qu'ils préconisent et affirment qu'ils ont la solution. Ce sont soit des ânes et des incompétents, soit des menteurs fakers (rayer la mention inutile)s'exprimant en pleine connaissance de cause!
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A partir des systèmes de retraite en place et pour vraiment s'approcher de l'égalité de traitement entre tous, un préalable indispensable serait de simuler un passage au système à points et de calculer la nouvelle retraite (déjà fait dans premier quinquennat Macron mais mal fait). Ensuite (et ça, ça n'a pas été fait à l'époque) il conviendrait de visualiser les écarts avec la retraite en place actuellement, retirer les privilèges anormaux éventuels du régime spécial pour obtenir une nouvelle retraite cohérente (sans privilèges donc), comparer les résultats d'un régime à l'autre. Finalement recalculer des salaires plus cohérents avec le travail exécuté.
Après la disparition des régimes spéciaux et ce réajustement des salaires profession par profession, on rémunérerait de façon logique des métiers sous évalués aujourd'hui et on réduirait les salaires aujourd'hui surévalués. Nous aurions alors des retraites sans disparités anormales.
Cela dit, des écarts pourraient apparaître en raison de décote pour différence dans le nombre d'annuités (si ce critère était maintenu) ou pour des carrières hachées, ou pour des horaires différents. Dans un tel système à points, il convient, c'est impératif, de donner de solides garanties sur la valeur du point car tout en dépend. Il est impératif d' éviter des disparités génératrices d'injustices ou de privilèges.
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Service civique pour revitaliser les zones désertées par les services publics en rémunérant les jeunes un peu mais avec confort (véhicule, uniforme ou vêtements de fonction, repas fournis, éventuellement logement, plus petite indemnité) et surtout des trimestres gratuits pour la retraite en fonction du temps passé (minimum 6 mois, maximum 18 mois). Date de ce service soit en fin de scolarité, soit après le Bac, soit après un diplôme universitaire, au choix de la personne.
Cela permettrait de laisser partir des fonctionnaires en retraite sans les remplacer, mais également de recruter parmi les jeunes ceux qui auraient la vocation ou qui seraient les meilleurs éléments. Autres avantages les services publics réapparaîtraient dans les zones actuellement désertées. Un grand plus pour la population. Mais aussi le nombre des fonctionnaires diminuerait significativement avec cette arrivée des jeunes en service civique ce qui réduirait le budget de fonctionnement de l'Etat et à terme les sommes destinées aux pensions.
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Responsabilité.
C'est un mot souvent entendu dans la bouche des politiques alors qu'en France tout est fait pour déresponsabiliser les gens. Du coup ceux qui respectent la loi et s'adressent aux services publics pour résoudre un problème se heurtent à chaque fois au mur d'inertie de l'administration, ou à l'absence d'action en raison de la carence du service sollicité. Qu'il s'agisse de police, de justice d'enseignement, de santé, de transports etc... Tout part en déliquescence et on peut comprendre que les citoyens soient excédés, car ils doivent tout subir dans leur vie quoitidienne (aléas de l'emploi, les salaires en dents de scie, la carence des services publics, les premieres victimes des crises...). Paradoxalement il y a une catégorie de personnes qui n'est responsable de rien, c'est celle des fonctionnaires qui pourtant doit en théorie assumer la responsabilité de répondre aux attentes du public et qui pour cela bénéficie de privilèges (pas d'aléa d'emploi avec la certitude à vie, impossibilité de plan social, salaire en progression constante, retraite avantageuse, et autres avantages liés au service pendant la carrière...).
Il y a eu une tentative de responsabilisation de fonctionnaires de bon niveau par octroi de primes. Le rendement dans le traitement des dossiers étant lamentable, l'Etat a essayé le système de primes liées au nombre de dossier traités. MAGIQUE ! Du jour au lendemain tout s'est mis à avançer très vite. Comme quoi la responsabilisation a du bon. D'où l'idée d'associer la totalité de la fonction publique aux aléas du contexte national (tout comme les salariés du privé le sont au contexte économique):
Indexer les rémunérations des fonctionnaires supérieures à la base de 2000€ mensuels. Les montants inférieurs à 2000€ de base ne pouvant jamais varier à la baisse. Les majorer pendant un trimestre selon la croissance trimestrielle du pays. Par exemple rien entre 1% et 2,9%, une majoration entre 2,9% et 3,2%, une autre entre 3,3% et …. En revanche les baisser en cas de croissance inférieure à 1%, et en cas de croissance négative. Solidarité oblige. Il n'y a pas de raisons que la fonction publique ne participe pas au partage de la croissance et qu'à l'inverse elle ne subisse pas comme les autres français les périodes difficiles. C'est la logique, les fonctionnaires sont associés aux recetttes croissantes de l'Etat quand la conjoncture est bonne, et se contentent d'un peu moins quand les recettes fiscales baissent.
Mettre en place une gradation selon le niveau de rémunération Par exemple une hausse moins importante quand la rémunération est de plus en plus forte mais une minoration plus importante si la croissance baisse ! Par exemple si la prime est de 1% pour un trimestre de croissance donné et une rémunération de 2000€ à 2199€, elle passerait à 0,95% de 2200€ à 2399€, puis à 0,90% de 2400€ à 2599€, de 0,85% de 2600 à 2999€, 0,80% de 3000€ à 3999€, 0,75% de 4000€ à 4999€, de 0,65% de 5000€ à 6999€ , de 0,50% de 7000€ à 9999€ , de 0,30% à 10000€ et plus. En cas de baisse de la rémunération système en sens inverse avec une décroissance plus forte à haut niveau et moins forte au fur et à mesure que l'on approche des 2000€ mensuels. L'idée étant de lisser les effets de seuil.Cela dit l'examen de la croissance du pays sur une longue période montre que les périodes fastes sont plus nombreuses que les crises, par conséquent les fonctionnaires ne seraient pas perdants mais associés à la marche du pays.
Éventuellement prévoir des possibilités de licenciement «économiques» dans les secteurs où l'évolution rend des services obsolètes. La suppression des services de l'équipement a mis sur le carreau plein de fonctionnaires puisque l'instruction des permis de construire a été confiée aux communes ou communautés de communes. Contre toute logique les anciens instructeurs très compétents n'ont pas été embauchés par ces nouvelles structures. Une petite commune qui payait 3000€ par an pour faire traiter ses dossiers de permis par l'Equipement doit aujourd'hui payer au minimum 10 fois plus pour le faire directement ou le faire faire par sa communauité de communes. Un énorme gaspillage de fonds publics et un autre gaspillage de compétences humaines car que sont devenus les fonctionnaires de l'Equipement et à quoi les paye-t-on maintenant? Ce serait cohérent de les licencier économiquement avec les mêmes avantages que dans le privé (chômage, formation nouvelle etc...) au lieu d'imaginer qu'ils sont placardisés et payés à des choses inutiles..
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Emploi des seniors. Cela est déjà pratiqué mais on pourrait à partir de 60 ans faire passer les seniors en temps partiel (à définir et calculer) afin de leur proposer un poste moins pénible, éventuellement de formation des jeunes, avec un salaire diminué oui mais assorti d'une pré-retraite (sauf mise en place de mon idée de Bouclier monétaire).
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Pour la désertification médicale on pourrait proposer aux médecins une rémunération à l'acte, supérieure à celle des zones urbaines excédentaires en praticiens au lieu de vouloir légiférer sur des obligations éventuelles qui ne résoudront rien. En effet si les «déserts médicaux» sont abandonnés c'est parce que les patients potentiels sont peu nombreux. L'accueil par les communes dans des maisons fournies gratuitement, et avec des revenus garantis ne suffisent pas (même avec des propositions à 5000€ par mois). Et la piste de généraliser les médecins fonctionnaires (rémunération uniforme sur tout le territoire) ne sera pas accueillie favorablement même si de nombreux médecins sont déjà fonctionnaires (médecins du travail, médecins conseils de la Sécurité Sociale, médecins d'entreprise etc...). En revanche, le fait d'avoir des actes majorés compenserait le nombre de patients inférieur à celui des zones denses et donc permettrait une meilleure rémunération. Bien entendu cette majoration devrait être limitée dans le temps, par exemple pour une durée de 5 ans et renouvelable ensuite tous les trois ans pour 3 années... A condition que le critère de désert médical soit rempli (il reste à définir soigneusement)... Si le désert disparaît on retourne au tarif général pratiqué. Cela ne coûtera qu'à la sécurité sociale, mais c'est un investissement qui aura des retours avec nécessairement des vies sauvées.
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