dimanche 3 avril 2016

ANIMAUX MALTRAITES: C'EST PRESQUE DéPASSé !

Mauvais traitements infligés aux animaux, destruction des éco-systèmes et des dernières espèces sauvages par l'homme, pression des industriels et distributeurs pour faire baisser les prix de la viande, absence de morale.... Les méfaits de notre espèce aboutiront, si on ne change rien, à la destruction de l'homme par l'homme !
Le travail de sape a commencé il y a belle lurette puisque Homo Sapiens, certes intelligent, inventif et d'une adaptabilité polyvalente, est avant tout un destructeur! Il agit essentiellement en recherchant la facilité, on peut le comprendre, mais au détriment de la qualité et en occultant toute projection dans l'avenir.... Ou alors très (trop ?) tardivement ( le mouvement écologique est quand même récent comparé à la date de naissance de notre espèce!).

Cela dit il faut manger pour survivre ! Des végétaux immobiles, donc à la merci des animaux mobiles, eux, jusqu'aux ultimes prédateurs en bout de chaîne, les maillons intermédiaires sont tantôt prédateurs tantôt proies..... Vouloir faire de l'ingérence dans la vie des espèces sur la planète, en introduisant des notions morales est aussi dévastateur que les dérapages de l'homme dans l'obsession de produire de la viande coûte que coûte !

On peut regretter que des lions tuent des gazelles mais si on les empêche de se nourrir ils disparaîtront. On peut regretter qu'un ours polaire mange un bébé phoque mais la nourriture est rare dans le grand Nord. Curieusement on ne regrette pas de voir les ours d'Amérique du Nord se goinfrer de saumons dans les gués de rivières en Alaska, et on ne regrette pas que les oiseaux insectivores absorbent des quantités de moustiques !
Il s'agit pourtant d'animaux !
Et savoir que les plantes ont une conscience et communiquent entre elles (faits mis en évidence après la découverte de Koudous tuées délibérément par des acacias pour stopper la consommation de leurs feuilles) n'empêche pas les végétariens de prôner l'abandon de la viande !
Pour les vidéos diffusées dans l'émission CE SOIR OU JAMAIS, oui l'homme dérape parfois, et même souvent, la preuve ! Mais est-ce un argument valable pour orienter les populations vers le régime végétarien ou végétalien ?
Bien évidemment NON ! Car dans le système planétaire, encore une fois il faut manger pour survivre.... On a alors le choix entre respecter la vie des autres espèces, protéger certaines d'entre elles sur des critères moraux subjectifs, ou mourir en s'abstenant de consommer.

Je pensais que le débat allait être élargi mais non, malheureusement ! J'ai en effet une bonne nouvelle pour les végétariens et partisans du bien-être des animaux :
les insectes, très riches en protéines, font déjà partie de la composition de nombreux aliments ( à l'insu des consommateurs apparemment) et l'industrie alimentaire a déjà prévu de les agglutiner pour nous les présenter sous forme familière, steacks ou autres, ce qui va avoir comme conséquence la ruine des élevages traditionnels... Mais comme les insectes ne comptent pour personne, la bonne nouvelle c'est que les animaux classiques ne seront plus maltraités: il n'y aurait plus la cause principale, à savoir la frénésie actuelle de rendement de la part des élevages intensifs, de certaines filières de l'agro-alimentaire, dans un contexte d'exigence de prix bas par les distributeurs
Autre omission de taille dans le débat, la mise au point par les chercheurs, de cellules de viande in vitro par clonage des tissus ou autre système ( on en a parlé et des tests de dégustation ont eu lieu)... Alors dans ces conditions il n'y aura plus de maltraitance d'animaux !
Reste à savoir quelle qualité la nourriture synthétisée ou cultivée par les labos pourra réellement avoir, sera-t-elle efficace, comment vont réagir nos organismes ?
Je pense que nous allons tomber dans les excès de la production actuelle de médicaments avec les conséquences désastreuses d'effets secondaires cachés et non maîtrisés qui laissent augurer une catastrophe planétaire pour l'espèce.

Si chacun se donne la peine de regarder les faits, finalement toutes les maladies vaincues l'ont été temporairement. Les excès, dérives et dérapages de l'industrie, du bâtiment, de la chimie agricole, de l'agro alimentaire, de la chimie des médicaments, du nucléaire et de l'énergie, de la communication, de l'automobile etc.... Ont suffi à créer et développer toutes les maladies qui aujourd'hui nous posent des problèmes, d'où l'explosion du déficit de la sécu en France. L'espérance de vie commence à chuter, et bientôt nous allons payer la facture de cet orgueil démesuré de l'apprenti sorcier qui croit tout savoir et qui croit faire bien mieux que la nature !
Mais c'est le contraire que se passe !

HOMO SAPIENS va devoir s'adapter et penser à ne plus détruire. Notre modèle actuel de vie et d'organisation est à bout de souffle, tout craque, même le mince vernis de notre civilisation ! Mais il y a de l'espoir car des initiatives, timides, apparaissent et fonctionnent bien. Le modèle associatif que je prône existe sans qu'on le remarque vraiment, récemment cependant les médias ont bêtement qualifié de concurrents déloyaux vis à vis de l'économie normale, ces créations intelligentes. Malgré tout j'ose affirmer que l'associatif se développera à travers des structures individuelles (familiales) ou de petites collectivités, cohabitant avec certaines importantes entreprises qui se maintiendront tant que l'on ne pourra pas faire autrement.

Pour revenir aux animaux, il est évident que les pauvres bêtes étant traumatisées par un élevage intensif totalement inadapté à leurs caractéristiques de comportement dans la nature, il faut revenir à un élevage de mixité animale au lieu du mono-élevage industriel. Le problème c'est comment faire pour se réorienter quand on a investi des millions dans des installations non encore amorties ?
En attendant on peut, au minimum, faire en sorte que les animaux soient traités sans barbarie, ni maltraitance gratuite. Tout en encourageant les concurrents à créer de petites structures locales à faible investissement qui seront donc productrices de meilleure qualité à un coût très faible puisqu'il faut peu d'investissements.

Oui il y aura des heurts, oui on criera à la concurrence déloyale, oui le lobby bancaire qui finance et les réseaux commerciaux vont peser, mais le chemin vers le bio ou le raisonné bon marché est à ce prix, et le jeu en vaut la chandelle !

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