À grands renforts de déclarations, après des réunions multiples et devant la nécessité de faire quelque chose, les dirigeants européens se sont entendus pour aider la Grèce!
Mais voilà, une aide en forme de carcan qui a réussi à la fois à faire dégringoler de plus de 20% l’activité du Pays (de plan de rigueur en plan de rigueur) et aussi à pénaliser les banques européennes en les faisant renoncer à une partie de leurs créances.
Pourquoi tant d’aberrations ?
Cela tient au fait que les Pays procèdent comme toute administration ou toute banque:
On paie à votre place mais alors il va falloir vous restreindre. ça ne suffit pas ? Ok, on vous aide encore, mais continuez à vous restreindre et donnez-nous des garanties, vous allez diminuer les salaires de tout le monde (fonctionnaires et retraites, le privé suivra ...) etc......
Plans votés, l’argent arrive, mais le pays ne peut plus travailler, les fortunes quittent la région, la population aux revenus amputés ne peut plus payer ses impôts, ni son logement, ni même sa nourriture.... Du coup les entreprises périclitent car les clients ne peuvent plus acheter et tout le monde sombre ! L’Etat a encore besoin d’aide car il ne rentre plus de recettes etc.... Et on repart pour un tour !
S.T.O.P. STOP !
Pour permettre aux grecs de remonter la pente il fallait dans un mouvement européen de solidarité, non pas prêter à l’Etat, mais laisser souffler en différant des échéances et passer des montagnes de commandes à leurs entreprises. En relançant ainsi leur activité, tout en exigeant une réforme de leur fiscalité et une lutte réelle contre la corruption et le laxisme des fonctionnaires, on. aurait un pays à +3% ou + 4% au lieu de -20%, et cela aurait tout changé !
Une fois relancée l’activité aurait permis aux dirigeants politiques de faire face à leurs échéances. Alors que là, non seulement la Grèce est au fond du trou mais elle a toujours des dettes, et aucune possibilité de repartir avec une économie sinistrée .
Pour la solidarité on aurait pu solliciter soit les entreprises, soit un fonds européen qui aurait stocké les produits achetés (on l’a bien fait un temps avec le beurre, le lait et autres produits agricoles). Ensuite on peut vendre ces produits sur le marché mondial, ou les donner à des pays en voie de développement ou à des démunis, ou encore les vendre aux états européens ( comme on le faisait avec le beurre de Noël. En fait tout dépend des produits).
Cette façon de procéder est plus efficace et moins chère que d’agir sur la seule dette. Car en permettant au pays de travailler, on offre de la valeur ajoutée aux entreprises et l’état encaisse de la TVA et fait face à ses dettes, l’économie repart sans que l’on ait diminué les salaires . En agissant à l’inverse, donc au niveau de l’Etat, on soulage l’état Grec, oui, mais on pénalise les grecs dans leur vie quotidienne !
Cette sanction est inadmissible vis à vis de la population, car qui est fautif dans l’histoire: c’est précisément l’Etat Grec ! Par son laxisme et la corruption généralisée des fonctionnaires. Mais c’est malheureusement ceux qui ont tout provoqué que l’on choisit d’aider, et pourtant on sait que ce sont des incapables qui sont aux commandes !
Solution variante que la solidarité aux entreprises la solidarité aux grecs eux mêmes, sans passer par l’Etat. À combien en est-on aujourd’hui ? Je prends volontairement un chiffre de 220 milliards versés (qui doit être faux), en cumulant les renonciations à créances et les aides des Etat européens. Il y a 11 millions d’habitants en grèce . Je retire 1 million de privilégiés qui n’ont pas besoin d’aide il reste 10 millions de personnes. Divisons 220 milliards par 10 millions cela fait 22000,00€ en moyenne par personne. Il suffit de virer sur le compte en banque de chacun de 500,00€ par mois (aux plus démunis) à 100,00€ aux plus aisés (classes moyennes ). Et en versant au fur et à mesure, il y en a pour au moins 5 ans sinon plus. Moyennant quoi aucun grec n’aurait perdu son emploi car les entreprises auraient continué à travailler (sans licencier) et l’activité économique serait repartie ! Cet exemple chiffré est une image car en fait pour relancer réellement il faut faire tourner les usines locales pour booster l’emploi.
Donc il faut mettre en place aussi une priorité aux produits faits en Grèce (pour éviter que l’aide ne profite aux produits d’importation). Par exemple en versant les fonds aux entreprises et en donnant des bons d’achat aux individus. Peut-être difficile à organiser mais avec les outils informatiques c’est réalisable !
En échange l’Europe pouvait exiger une refonte totale de l’organisation étatique, et les purges nécessaires dans tous les services de fonction publique totalement défaillants.
Plutôt que d’assassiner les autres pays en difficulté, on ferait bien en haut lieu de méditer et de choisir les bons destinataires des aides, Il y a l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, l’Italie.... Bientôt la France, sur les rangs ! Le fonds de secours prévu à 1000 milliards, risque d’être juste si on attend de trop..... Et surtout plus personne ne pourra y mettre d’argent ! L’effet levier est tout de même important car en aidant ainsi au fur et à mesure , comme on ne sort pas d’argnt en bloc, il est possible de soulager beaucoup de monde en même temps !
Agissez messieurs les politiques, mais avec discernement et sans oublier que les exigences varient d’un Etat à l’autre selon les données économiques et étatiques.
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