Effectivement si c’est dans l’air, ce n’est pas rentré dans la tête des invités ! L’émission sur la crise avec Natacha Polony et Dominique Reynier a une fois de plus montré les “oeillères mentales” des intervenants.
Tout se passe comme s’ils ne pouvaient penser que dans le cadre imposé par les déclarations des politiques ! Comme si leur formation les empêchait de sortir des sentiers battus et de s’interroger sur des faits troublants ! Est-ce le fait d’avoir “le nez dedans” toute la journée ? Peut-être , mais il est tout de même dramatique que le recul fasse défaut à ce point à la totalité des personnalités médiatiques et à la totalité de la classe politique. Cet aveuglement mène notre pays droit à la catastrophe !
Quant à Bayrou, ses déclarations sont pathétiques: “Il faut un rassemblement National, il ne faut plus de clivage gauche droite, le pays a besoin du rassemblement de tous pour se battre contre la crise”.
Certes, mais comment? en faisant quoi, et quand? Rien, le néant ! Pas de propositions, “des mots encore des mots, tojours les mêmes...” Tout comme les autres d’ailleurs, il est dans la nasse mentale qui empêche de penser de façon cohérente !
Je sais que je ne suis pas seul à penser ce que je décris. Merci donc, si vous adhérez à mes propos de les diffuser, en y ajoutant vos propres découvertes et analyses allant dans la même direction. Nous finirons bien à la longue par faire assez de bruit pour que l’idée du changement s’impose !
Revenons à “C dans l’air”.
Dominique Reynier a raison de dire que “toutes les mesures prises sont des taxations et qu’il n’y a quasiment rien de prévu pour faire des économies”, Il fait aussi remarquer que “si nos dépenses sont supérieures à nos recettes fiscales, nous devons continuer à emprunter (ne serait-ce que pour payer les fonctionnaires) et, ce faisant, à augmenter à la fois la dette et la charge d’intérêts “!
cela signifie simplement que les élus, habitués depuis des lustres à gérer un argent qui n’est pas le leur, considèrent que le gisement est inépuisable, et qu’ils peuvent coninuer à gaspiller les fonds publics tout en faisant porter le “chapeau” et le coût de la crise à une population corvéable à merci, qui n’est pour rien dans ce qui arrive ! Cela signifie aussi qu’ils agissent avec en point de mire, et les prochaines élections, et le souci de ” bricoler” les quelques mesures palliatives pour tenir jusque là !
Les mesures nécessaires ne sont et ne seront jamais prises, quel que soit le parti du futur élu, puisque la règle de nos dirigeants est de s’attaquer aux symptômes et jamais aux causes. Ils montrent ainsi de façon constante qu’ils ignorent ou feignent d’ignorer les données fondamentales et les mécanismes du monde moderne.
Cette incompétence de fait s’ajoute à leur arrogance de privilégiés qui, pas une seconde, n’ont émis l’idée de participer à la lutte en sabrant leurs propres indemnités.
Je le répète une fois de plus à 22800,00€ mensuels par député et par sénateur, plus ce que perçoivent les ministres et le président lui-même; à 8000,00€ mensuels les petits copains bombardés fonctionnaires hors cadre (à vie) sans travail effectif; à 10000,00€ mensuels les membres du conseil constitutionnel (certes peu nombreux), sans parler du reste des 120000 élus indemnisés en France ! Est-il besoin aussi de préciser le nombre de retraités percevant une plus que confortable retraite d’Elu ? Il ne me paraît pas incongru de demander à ces femmes et à ces hommes de mettre les premiers la main à la poche et d’accepter, à titre provisoire (tant que la croissance ne repassera pas au-dessus de 2%), une baisse minimale de 10% de leurs indemnités.
Il ne viendrait pas à l’idée de quiconque de demander à l’Etat de baisser le financement des partis politiques (évidemment les députés sont en la matière juge et partie ! Cela semble ne choquer personne à part moi !), puisque malgré ce financement d’Etat ils continuent à recourir à des financements occultes qui défraient la chronique.
En annonçant 1,5 milliard d’économie par an je pense être dans le vrai, et même sous-estimer l’économie potentielle possible !
Natacha Polony a raison de dire que “taxer ne sert qu’à pénaliser la population sans résoudre le problème, et qu’il faudrait plutôt faire travailler les 10% de personnes sans emploi, ce qui réduirait immédiatement les dépenses sociales, et générerait des recettes fiscales de TVA.”
Oui mais c’est impossible si on veut le faire en aidant à l’embauche car une entreprise qui a une baisse de C.A. ou qui se trouve en grosse difficulté ne va pas embaucher même si vous lui faites un pont d’or !
Ce genre de mesures ne profite qu’aux grosses entreprises, aux mains de petits copains de certains élus, qui profitent de l’aubaine alors qu’elles auraient embauché sans aides mises en place !
Et l’Etat n’étant pas, malheureusement, censé créer des entreprises pour embaucher, il est illusoire de croire que l’on va pouvoir faire travailler les chômeurs dans l’état actuel des choses. Les entreprises attendant la croissance pour embaucher, elles auraient plutôt tendance aujourd’hui à licencier en attendant la reprise, sauf dans les quelques secteurs de pointe qui se développent en dépit du contexte général
La France ayant été massacrée industriellement, nous ne fabriquons plus rien et nous devons donc importer. De ce fait la croissance, si croissance il y a , stimulée par une relance à la consommation, concerne les entreprises étrangères qui vendent chez nous. Après une période de confirmatiuon ce sont les services qui vont un peu se développer en France et cette structure explique que nous ayons toujours des taux de progression plus faibles que nos voisins exportateurs, comme l’Allemagne par exemple.
De façon étrange nos points forts, et en particulier le tourisme et l’hotellerie, sont malmenés par les pouvoirs publics, au lieu d’être aidés pour attirer davantage de tourstes donc de devises. Comme s’il était honteux d’accueillir et de servir des étrangers !
L’enseignement supérieur et la formation des élites qui étaient à une époque un atout de notre pays, se sont tellement dégradés, et nos installations sont si nulles et si inadaptées, que même nos meilleurs professeurs partent à l’étranger ! Inutile de dire que les étrangers ne se bousculent pas pour venir étudier chez nous. Or une personne qui a séjourné plusieurs années en France, qui a des contacts dans les milieux étudiants, enseignants, dans les grandes entreprises qui gravitent autour, conserve dans sa vie active le réflexe, sinon de passer directement un accord ou de signer un contrat, du moins celui de consulter les relations, réseaux et entreprises qu’il connaît . Notre pays a donc perdu beaucoup et continue de perdre l’aura d’antan, l’image d’un pays de compétences scientifiques, techniques, d’un pays de liberté, de justice, des droits de l’homme faisant de la France une nation exemplaire !
Comme dirait Piaf “C’est du passé n’en parlons plus”. Et l’amoncellement des scandales, affaires, et autres corruptions du monde Politique, sort maintenant au niveau des fonctionnaires, écornant de plus en plus l’image du Pays, qui devient même pour nous un gigantesque panier de crabes, où à tout niveau les acteurs de l’Etat tirent un profit personnel de leur fonction en piétinant allègrement l’intérêt général des “cons qui sont là pour payer et pour voter” !
Après cette longue parenthèse, je reviens à la mise au travail des chômeurs.
D’abord il faut remettre le pays sur le rail du progrès en arrêtant de subventionner des projets dont le seul but est de renforcer la position de grands groupes. Lisez mes articles sur l’énergie et celui concernant l’hydrolienne et la méthode débile de subventions mise en place.
Il faut au contraire aider les entreprises pionnières ou leurs créateurs, dans le domaine du photovoltaïque et du petit éolien, pour que la France fabrique elle-même ses panneaux et aéro-générateurs. Ensuite il faut aider les clients à s’équiper en les encourageant à consommer leur production et surtout à ne pas la vendre (tant pis pour EDF).
. Résultats à attendre:
1/ création d’emplois dans l’industrie de fabrication et les sous-traitants;
2/ créations massives d’emplois chez les installateurs et fournisseurs annexes (maçonnerie etc..);
3/ Dégagement de pouvoir d’achat pour toute la population équipée;
3/ augmentation immédiate de la circulation monétaire, de ce fait, donc rentrées de TVA pour l’Etat,
4/ économies de dépenses sociales ( moins de chômeurs),
5/ coup de fouet à l’export pour ce qui nous reste d’exportateurs ( la baisse du coût de l’énergie faisant chuter les prix de revient)
6/ Coup de fouet à l’export pour notre filière panneaux et éoliennes;
7/ cerise sur le gâteau, la chute de production d’EDF permet dans un délai très court de stopper et démanteler des réacteurs nucléaires, et pour commencer les plus dangereux (et tant pis pour l’exportation de courant électrique). Ce travail placerait la France en leader de la déconstruction nucléaire avec un énorme potentiel sur la planète.
“Inconvénient” EDF va perdre rapidement 50% de son CA, mais ce n’est plus une entreprise publique en dépit de l’actionnariat de l’Etat, et à un moment il faut savoir choisir: soit on privilégie une entreprise et ses actionnaires en laissant sombrer le pays dans le sous-développement; soit on choisit en élu responsable l’intérêt du pays face à une poingnée de nantis. Pour moi c’est plus un petit accroc qu’un inconvénient majeur. C’est cependant nécessaire !
J’ai des plans de la même veine dans de nombreux secteurs, et j’epère pouvoir sortir un petit livre avant les élections pour que les lecteurs comprennent bien l’arnaque intellectuelle des propositions qui sont faites par les candidats et par leurs partis.
Parallèlement j’y envisage une mise à plat des structures politiques pour restaurer la démocratie confisquée. Et je pense que cela ferait du bruit notamment avec l’idée d’ indemnités “aux résultats” pour les élus (tout comme ils ont projet de le faire pour les fonctionnaires). Système d’autant plus cohérent que les recettes de l’Etat sont elles aussi au pourcentage, et non fixes, et dépendent donc de l’activité générale dans le pays.
Séparation effective des pouvoirs également avec redéfinition partielle des rôles de chaque institution
Réforme fiscale cohérente, notamment sur la TVA grâce aux outils informatiques.
Intervention très large des électeurs avec l’aide de l’outil internet pour revenir à une démocratie vraie, mais en définissant avec précision les domaines de compétence.
Des réformes juridiques s’imposent également en droit commercial et des sociétés, pour stopper définitivement les risques de crise financière et empêcher de fait la spéculation en allant au bout des idées de la doctrine, ce qui a été mis sous cloche pour raisons de gros sous, vous vous en doutez !
Bref les sujets sont nombreux, les idées peut-être surprenantes, mais elles sont logiques et particulièrement efficaces, si l’on veut une démocratie, si l’on veut fuir le totalitarisme économique et l’esclavage lié, si l’on veut une civilisation de progrès, et surtout si l’on veut arrêter le culte de l’argent, en privilégiant qualité de vie, qualité sociale, aspirations humanistes.
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