Notre société est une vieux véhicule de transport en commun qui avance tant bien que mal: le moteur a des hoquets parce que l'alimentation en essence se fait mal ( il consomme énormément).
Personne ne se demande pourquoi, et les usagers du véhicule doivent cotiser de plus en plus cher pour mettre de plus en plus de carburant tout en maintenant la même allure poussive.
En réalité il y a une fuite sur le flexible venant du réservoir et il suffirait de la boucher pour, déjà, économiser de façon considérable et améliorer le voyage. Mais, réparer signifie s'arrêter un peu et personne ne veut s'arrêter lorsqu'il est dans le véhicule. On préfère payer de plus en pluscher pour une prestation de plus en plus nulle.
Tous nos grands problèmes sont un peu à cette image. La sécu c'est évident, les retraites également.
Ayant posé comme problème le besoin d'argent, les "réformateurs" décrètent que la solution est impérativement à trouver dans le financement des retraités par les actifs (mais pourquoi ????). Comme
démographiquement il y a un nombre décroissant d'actifs le coût est trop lourd pour eux et, du fait des oeillères posées, on ne préconise comme solution que la possibilité de rallonger la durée du travail pour freiner les arrivées en retraite des ex du baby-boom, combinée à une baisse des prestations.
À la rigueur on tolérerait une solution fiscale par un apport complémentaire de nouvelles taxes ou contributions sociales (qui taxeraient aussi les retraités).
Dans tous les cas on aboutit à une baisse de la durée de retraite (puisque l'on part plus tard) et à une baisse sensible des retraites, sans avoir le moins du monde corrigé les injustices ni rogné les privilèges .
"Plus ça va, moins ça va" le progrès se transforme en régression.
Bravo les chefs !!! Que de cinéma pour faire ce que n'importe quel âne ferait........
Si nos dirigeants avaient un tout petit peu de recul et une vue globale de notre société ils auraient immédiatement trouvé la solution tant elle est évidente. Ah oui c'est vrai ces braves gens, quel que soit leur bord politique, sont pieds et poings liés à la solde des groupes de pression !
Et ces groupes refusent tout net de voir leurs activités freinées voire remplacées ! Ils gagnent trop de sous! Faudrait pas les rendre pauvres quand même ! hein ?
Dommage, il y a des gisements d'argent considérables qui ne dépendent que d'une volonté politique. Mais personne ne veut prendre la décision qui mettrait au chômage 150000 salariés d'un coup (argument
brandi par les groupes qui en plus se foutent royalement du sort des salariés, et repris par les politiques pour justifier leur inaction) . Mais cela apporterait 20 milliards par an minimum, donc de quoi indemniser ces salariés et payer les retraites!
Cependant ce qui bloque réellement c'est l'idée qu'il faudrait mettre un coup d'arrêt au sacro-saint groupe de pression du nucléaire auquel tous les politiques quel que soit leur bord disent "amen" ou peut-être "amène" (les thunes peut-être?). Et les pétroliers auraient aussi une chute importante à envisager.
Car bien évidemment tout est lié au progrès technique qui rend obsolète notre "filière énergie".
Des géniaux inventeurs qui ont mis les "nouveautés " au point, le premier est Nicola TESLA mort en 1943, ce n'est donc pas si neuf; les autres ont opéré dans les années 80 et ont tous été assassinés . Les brevets étant anciens tout est dans le domaine public. Mais même les écolos taisent ces découvertes.... Allez savoir pourquoi ?
D'où viendraient ces économies:
d'abord suppression de quasiment toutes les centrales puisqu'une seule ou peut-être deux suffiraient
à alimenter la totalité du pays, ensuite progressivement gommage du réseau électrique filaire et remplacement par du hertzien. Chacun continuerait à payer ses factures normalement et c'est ce
gigantesque surplus qui alimenterait les retraites et paierait les salaires des licenciés.
Dans un deuxième temps suppression de toutes les centrales nucléaires et thermiques et création d'un réseau de micro-centrales réparties sur le territoire (un peu comme chaque ordinateur crée le Web). Les
factures seraient alors en régression progressive et petit à petit, l'activité reprenant, de nouveaux actifs amélioreraient le système de répartition.
J'ai personnellement écrit au président pour l'informer de cela mais son service courrier a du juger les idées inintéressantes et jeté la lettre au panier ou bien le président n'y a pas cru une seconde.
C'est bête, hein, d'être dans une" démocratie totalitaire" qui fait tout pour une élite financière et méprise les citoyens. Cette révolution douce de l'Energie verra-t-elle le jour? Rien n'est moins sûr !
Ces belles découvertes nous reviendrons dans un siècle des pays les plus démunis aujourd'hui, les seuls qui n'intéressent personne et où il est possible de créer du bien être pour un coût ridicule.
Ils seront les pays riches de demain et nous, aujourd'hui en voie de sous-développement, eh bien nous serons à leur service et leur demanderons des aides. Espérons qu'aucune puissance ne vienne "fabriquer " une guerre chez ces pauvres gens pour les empêcher de nuire aux monopoles !
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