dimanche 2 juillet 2023

DU MOTEUR..... A LA DESOBISSANCE CIVIQUE !

C'est quoi un moteur? La définition officielle nous dit que c'est un appareil qui transforme une énergie quelconque en énergie mécanique. Le moteur le plus évident est donc l'homme lui-même qui transforme son énergie musculaire en travail mécanique. En s'aidant de dispositifs astucieux il allège son effort et amplifie le résultat. L'arc (et avant lui le propulseur) multiplie la vitesse d'une flèche projectile par rapport à un lancer manuel. Le vélo est un outil de déplacement dont vous êtes le moteur actionnant les pédales. Venons en au moteur moderne dont la performance doit répondre aussi au souci d'économie d'énergie, à celui de non pollution, et doit être neutre en matière de réchauffement climatique. Ce n'est pas évident mais c'est possible, d'ailleurs plein de systèmes existent. Malheureusement, les intérêts financiers s'opposent souvent aux changements nécessaires. L'homme est borné, têtu, aveuglé par ses bas instincts personnels, donc réfractaire à ce que l'on appelle «intérêt général», et surtout il a de tous temps recherché la facilité. Techniquement on aurait pu inventer des outils perfectionnés bien avant l'ère moderne mais pourquoi se donner cette peine alors que le travail pouvait être fait gratuitement par des animaux, des esclaves, ou des serfs. Alors inutile de se casser la tête à chercher des solutions nouvelles et chères. En fait une invention comme la force motrice de la vapeur (découverte dans l'antiquité) n'a eu de concrétisation que dans des «jouets», uniquement pour divertir. A l'époque moderne des énergies fossiles à profusion pourquoi se compliquer le quotidien en cherchant à économiser le carburant, en cherchant d'autres procédés ou en cherchant d'autres combustibles ? Parenthèse ici pour faire le tour des moteurs que je classe en plusieurs types : les moteurs directs et dépendants comme le moteur électrique. Ils ne fonctionnent la plupart du temps qu'avec une énergie extérieure ce qui les rend onéreux et dépendants du fournisseur (panne de réseau, grève etc...), sauf pour les petits moteurs (outillage portatif par exemple) . Pour les véhicules la solution retenue des batteries est le pire des choix. Nous verrons à terme que le choix des dirigeants mondiaux, le plus coûteux qui soit, nous mène droit dans le mur! Dans ce type statique on trouve le moteur pneumatique, performant mais à usage limité. Le moteur à mouvement auto entretenu. Une fois le mouvement lancé il ne s'arrête que si on lui supprime l'énergie extérieure. Dans cette catégorie le moteur thermique. Si vous lancez votre débroussailleuse, le lancement génère un courant électrique qui par la bougie permet la combustion du mélange essence air. Tant qu'il y a de l'essence et de l'air le moteur tourne. On le stoppe soit en coupant l'arrivée d'essence soit en coupant l'arrivée d'air. C'est le plus pratique à utiliser car on recharge facilement et vite le réservoir et dans les moteurs perfectionnés la création d'électricité permet d'ajouter un tas d'accessoires de confort. Paradoxalement les innovations et les astuces qui pourraient réduire énormément la consommation sont boudées, méprisées, alors qu'elles réduisent aussi les émissions polluantes. Mais on a décidé d'interdire ces moteurs alors que l'hydrogène est disponible et peut être facilement produit..... Cherchez l'erreur! Le moteur à énergie gratuite. Je parle ici du vent, du soleil, de l'eau (écoulement et marées), de la gravité, du magnétisme, toutes énergies disponibles gratuitement sur la planète et des découvertes mathématiques et techniques qui les améliorent. Or ces pistes ont volontairement été bridées car les industriels n'ont retenu que les éoliennes géantes, les panneaux photovoltaïques, les centrales hydroélectriques. Ils ont réduit à sa plus simple expression l'énergie de gravité et totalement exclu les systèmes magnétiques. Franchement on se demande pourquoi vu la profusion de brevets déposés offrant des solutions peu coûteuses voire gratuites... Mais évidemment cela dérange tous les groupes financiers qui ont gros à perdre et dans ce cas l'intérêt général passe aux oubliettes ! Moteurs à changement d'état. On s'appuie sur un changement physique. Pour le réfrigérateur qui ne fait pas un travail mécanique ( de mouvement) à proprement parler, une petite quantité d'énergie électrique (ou de combustion d'un gaz) permet de comprimer et de liquéfier un gaz prisonnier du circuit. Et l'évaporation de ce gaz prisonnier absorbe les calories et donc refroidit notre frigo. Dans le moteur Stirling le changement d'état est minime car le gaz prisonnier tantôt chauffé (dilaté) tantôt refroidi (rétracté), actionne un piston et fournit de l'énergie mécanique. Il faut pour cela disposer de deux points à température différente, un chaud et un froid et généralement on utilise l'air ambiant ou un volume d'eau pour le point froid et la chaleur d'un combustible ou celle du soleil pour le point chaud. Techniquement la difficulté de ce moteur est la réalisation d'une étanchéité parfaite car les contenants se dilatent et se rétractent sans arrêt et les joints souffrent beaucoup. C'est aussi un moteur lent. Le changement de l'eau en vapeur offre d'énormes puissances, et à l'âge d'or de la vapeur des trésors d'ingéniosité ont été déployés pour améliorer puissance et rendement, mais on y a bêtement renoncé ensuite pour favoriser le moteur diesel.. En 2023 seules les centrales nucléaires l'utilisent. C'est idiot car on pourrait avec les progrès dans le solaire disposer de moteurs gratuits (même au niveau individuel). Le moteur à dissociation permet d'obtenir à partir d'un élément, deux ou plusieurs de ses composants qui sont réutilisés dans un moteur. Ainsi l'eau dissociée en H2 et O2 permet d'alimenter un moteur thermique non polluant. L'eau de l'échappement, refroidie, peut être récupérée pour une nouvelle utilisation. On ne rejette alors dans l'atmosphère que l'air non utilisé dans la combustion. Evidemment il faut de l'électricité pour l'électrolyse mais personne n'a pensé à autre chose que les batteries... Oubliée l'énergie solaire, oubliés les supercondensateurs (sauf ponctuellement), oubliée l'électricité statique, encore plus oubliée l'électricité biologique (même si quelques stations d'épuration s'en servent). Autre type de dissociation, l'eau par chauffage à 95° en présence d'un fil d'aluminium (procédé testé par BMW). Le fil d'alu s'oxyde et prend à la vapeur d'eau l'oxygène, laissant alors l'hydrogène disponible comme carburant. Problème la gestion des déchets d'oxyde d'aluminium. Mais ce moteur fonctionne parfaitement. Autre dissociation mais cette fois en circuit fermé ce qui est le must. Le moteur à HCL. Un réservoir d'HCL (liquide) est soumis à une bougie spéciale à ultraviolet (fabriquée par la firme Champion). Cette lumière a en effet la propriété de dissocier instantanément HCL en ses composants H2 et CL2. Le mélange est envoyé dans le cylindre du moteur thermique et explose violemment (bien plus fort que le mélange air-essence, environ 14 fois plus fort) ce qui le recompose en HCL gazeux. Le gaz est ensuite conduit par l'échappement dans le réservoir où en présence d'eau le gaz se transforme en HCL sous forme aqueuse et le cycle continue. Pour accélérer on augmente l'intensité de la lumière ce qui augmente la production de gaz. Le point névralgique de ce moteur qui a fonctionné sur divers véhicules ( tondeuses, tracteurs, moteurs de formule 1 des mers ...) est l'impérative dessiccation du gaz récupéré après action de la bougie à ultraviolet, car en effet il faut absolument éliminer la moindre trace d'eau dans le gaz, celle ci rendant le mélange corrosif ce qui altérerait les composants métalliques du moteur. C'est je suppose le point crucial du brevet déposé et qui sans doute n'est pas signalé ( ou alors très mal) afin d'empêcher les copies. Vous l'avez compris les moteurs idéaux doivent fonctionner en circuit fermé, nécessiter très peu d'énergie ajoutée (voire pas du tout), et tendre vers le mouvement perpétuel qui officiellement n'existe pas... Cela dit si on considère la vie humaine, j'estime qu'un mouvement comme celui des planètes et des étoiles dans l'univers est perpétuel pour nous, même si l'on sait qu'il prend fin après quelques milliards d'années. Ce à quoi vous répondrez que le mouvement des astres n'accomplit pas de travail... Mais, si nos découvertes permettent de faire fonctionner des moteurs avec peu de choses, si économiquement le coût de fonctionnement est ridicule par rapport au travail effectué, alors pourquoi s'en priver pour préserver la rente de lobbies divers et variés ? Je n'ai pas tout décrit mais si vous songez qu'avec 1KW électrique une pompe à chaleur vous délivre 4KW de chaleur alors je suis partisan de dire dans ce cas que la pompe à chaleur est un équipement à sur-unité, c'est faux scientifiquement parlant mais pour moi c'est vrai monétairement parlant (puisque dans l'exemple 3KW sont économisés donc ne sont pas payés). Et comme de nombreux moteurs répondent à ce critère la question est pourquoi ne pas les utiliser au lieu de lancer un tout électrique dévastateur, coûteux, inutile et surtout dangereux ??? Dans les moteurs à sur-unité monétaire, l'électricité par exemple est fabriquée par des bactéries. Problème il faut leur donner à manger du sucre sinon les bactéries meurent, donc le générateur ne peut et ne doit jamais s'arrêter. Le générateur embarqué est léger, économique et il faut environ 4 kg de sucre pour faire 1000km en voiture, une piscine olympique de bouillon de culture fournirait du courant pour un an à une ville moyenne... Y'a pas photo avec le prix du courant d'EDF. Nécessité cependant, le soir en rentrant branchez la voiture sur l'installation de la maison (chauffage par exemple) ou sur une batterie ou un supercondensateur car la production ne s'arrête jamais et ne doit jamais s'arrêter. Ce qui peut poser problème à terme c'est la production de sucre mondiale qui risquerait très vite d'être insuffisante ! Pour terminer voici un exemple de mouvement perpétuel qui, comme le mouvement des planètes s'auto-entretient mais ne peut en aucun cas produire un travail supplémentaire, donc ne peut pas servir au quotidien: Un support incliné contient des billes métalliques qui descendent une à une sur deux rails (fils métalliques fins) de forme spiralée. En bas de la spirale la bille s'installe dans une petite cuvette fixée sur un ascenseur vertical et en même temps heurte une butée qui fait avancer d'un cran l' ascenseur. Avec les chocs successifs la bille arrive au niveau du support incliné et reprend sa place dans la file ce qui éjecte une nouvelle bille vers le bas. Pourquoi cela fonctionne-t-il ? Parce que l'énergie de la bille roulant sur la spirale est supérieure à celle d'une bille chutant par gravité. Cette découverte empirique et utilisée au début de notre ère (dans l'écoulement de l'eau) a été étudiée par des mathématiciens ( Jean et Jacques Bernoulli et Newton) qui ont démontré la réalité de la courbe brachistochrone. Cette courbe permet à une bille un trajet plus rapide que le trajet sur une pente rectiligne: des deux billes lâchées au même moment celle qui roule sur la courbe arrive avant l'autre en ayant parcouru un chemin plus long. On se sert ainsi de la gravité pour obtenir de l'énergie supplémentaire. Appliqué à la spirale du jouet on comprend que le mouvement soit perpétuel car la bille qui roule accumule de l'énergie cinétique et on sait que dans le contexte de cette énergie la vitesse est au carré. En utilisant ce supplément au moment du choc on fait monter l'ascenseur, et bille après bille, on permet au cycle de se produire indéfiniment. Sans le dire expressément on utilise cela dans l'espace pour accélérer les sondes en leur faisant frôler un corps céleste. On pourrait aussi le faire pour augmenter le rendement des turbines hydrauliques mais on ne le fait pas. En fait il aurait fallu le prévoir au moment de la construction. Mais avec des conduites courbes et pour le même volume d'eau on ferait tourner davantage les générateurs électriques... Donc plus de puissance serait possible pour chaque barrage. Inconvénient, l'eau circulant plus vite on en consommerait plus. Pour revenir aux moteurs, des voitures électriques pourquoi pas mais avec des générateurs internes ( solaires, biologiques, d'électricité statique...) et des super condensateurs plutôt que des batteries... Il est temps de faire bosser les chercheurs dans la bonne direction! Un mot quand même sur les moteurs de bateaux car il est plus facile de fabriquer du courant à partir de l'eau de mer (nombreux brevets) que sur terre dans une voiture. Une mention aussi sur les moteurs magnétiques, objets de très nombreux brevets, mais on préfère les éviter car ils sont très mal vus dans un monde économique où la norme est la consommation d'énergies fossiles et la pollution. Je reste convaincu que l'avenir est soit dans l'hydrogène pour moteur thermique (toujours avec générateur interne), soit dans les moteurs en circuit fermé (moteur à HCL ou autres systèmes ) qui ne nécessitent pas de gros apports externes pour fonctionner. Bien entendu il y a mieux, les mouvements à accélération constante mais ils dégénèrent en catastrophe (pour le moteur) car la mécanique ne supporte pas des emballements excessifs (je pense par exemple à celui qui dans sa mobylette mettrait de l'éther à la place du mélange 2 temps... Le moteur n'aimera pas trop!). J'ai un exemple physique à donner pour illustrer, c'est celui du vent violent qui démarre à l'équateur, puis se transforme en ouragan, en cyclone et parfois en tornade. Des moteurs sont pourvus de caractéristiques accélérant ainsi sans cesse leur mouvement, il faut savoir qu'ils existent et que la recherche travaille précisément à limiter leur emballement pour pouvoir les utiliser. Leur avantage principal étant qu'ils ne coûtent quasi rien au démarrage et en fonctionnement. J'invite les fans de technique à consulter les archives des brevets déposés dans le monde. Paradoxalement il est plus facile de consulter les brevets américains que les européens, les moins accessibles étant les français, mais il y a pire car je n'ai jamais réussi à consulter les brevets russes sélectionnés ( y aurait-il une omerta sur leurs découvertes au niveau des traducteurs?). Un truc pour terminer, si vous réussissez à lire un brevet sachez que tout n'y est pas dit pour éviter les copies, et l'élément manquant n'est pas évident à trouver. Alors si vous savez qu'un chercheur travaille sur le même sujet, consultez plutôt la thèse de doctorat que le brevet. En effet dans la thèse tout est parfaitement décrit et expliqué dans les moindres détails (la thèse est soutenue devant un jury qui délivre le doctorat tout doit donc être exact et vérifiable ), c'est en lisant une thèse que je me suis procuré les plans et descriptifs d'un des générateurs biologiques (d'autres sont différents, tout dépend de la bactérie utilisée). Finalement on peut se demander pourquoi les écolos ne pratiquent pas une désobéissance civique positive en utilisant de nouveaux moteurs et carburants au lieu de détruire, de casser, de dégrader des biens, ou de s'en prendre à des personnes qui parfois n'ont rien à voir avec le sujet... Cette désobéissance civique que j'appelle négative dessert la cause et braque la population contre l'écologie! Je l'ai déjà écrit dans un article ancien mais voici un exemple de belle et positive désobéissance civique: Un brave homme cultivateur produisait de l'huile de colza. Il se fait prendre un jour par la police parce qu'il mettait son huile de colza et non du gas oil dans son réservoir, faisant une belle économie au passage... L'état porte plainte et l'attaque pour fraude à la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers). Il arrive au tribunal et déclare simplement pour sa défense que l'huile de colza n'est pas un produit pétrolier et que donc il n'y a pas de fraude à la TIPP. Le tribunal l'a suivi et l'Etat s'est retrouvé «l'arbalète sous le bras!». Vous remarquerez que pour éviter de nouvelles désobéissances civiles l'intitulé de la loi a changé désormais il s'agit de la Taxe Intérieure sur les Produits Energétiques (TIPE). En revanche, maintenant l'usage de l'huile de colza est autorisé (sous certaines conditions) aux agriculteurs. Dans l'exemple cité si la moitié des usagers de diesel roulaient illégalement à l'huile de colza, je suis persuadé que la verbalisation serait impossible. Si les casseurs qui nuisent à l'écologie s'inspiraient de cet exemple pour agir efficacement, ils feraient bouger les lignes, adhérer l'opinion à la transition écologique, donc avancer grandement la cause !

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