vendredi 10 mars 2023

SFR OU SOCIETE FRANCE RACKET (pour les intimes)

Il y en a marre des vols à répétition perpétrés par une masse d'entreprises au vu et au su de tout le monde, et dans la plus parfaite indifférence des institutions politiques et judiciaires. En cette période d'inflation où la vie devient plus dure, il est inacceptable de subir ces menus larcins quotidiens qui cumulés font de grosses sommes (il suffit de voir les bénéfices des entreprises cotées pour le mesurer). Notre «représentation nationale» qui les ignore (donc ne nous représente pas), se pose en complice des voleurs, les entreprises non sanctionnées amplifient leurs dérives et se frottent les mains, la justice refuse les plaintes pour de faibles montants, et les clients impuissants doivent payer.... VIVE LA DEMOCRATIE MAIS PAS A LA FRANCAISE ! Ci-dessous l'exemple de l'entreprise citée dans le titre pour sa filiale RED.... Elle pratique, comme ses complices du secteur, un racket juteux qui n'émeut surtout pas les pouvoirs publics... Nos chers dirigeants de l'exécutif tiennent dans ce genre de chose leur rôle de parrain mafieux tout en se travestissant en simili-redresseurs de torts : Comment ? Vous avez osé vous entendre pour proposer à la clientèle des forfaits majorés, aux prix bien supérieurs à ce qu'ils auraient dû être, vous avez maquillé les offres, fait croire à une concurrence totalement imaginaire...... Quelle honte, vous allez payer! Aussitôt dit aussitôt fait ,les coupables ont été lourdement sanctionnés ( il y a quelques années) d'amendes en millions d'Euro. On peut dire que le Parrain a fait payer le PIZZO aux vilains tricheurs qui ont oublié d'acheter le droit de racketer. La clique des mafieux a réglé ses comptes en interne sur le dos des clients. Car oui, s'il y avait une justice démocratique intelligente et équitable, avant même de punir elle mettrait tout en œuvre pour secourir et indemniser les victimes et prendrait les mesures adéquates pour faire cesser les délits. Comme nous sommes en France elle se borne à réclamer sa part (officiellement celle de l'Etat), déclare le problème résolu, et laisse les délinquants poursuivre leurs manœuvres en toute quiétude d'autant que les contrôles sont inexistants. Il va de soi que jamais (en plus des amendes) la justice n' a imposé aux délinquants de réparer le préjudice occasionné aux millions de français victimes des pratiques répréhensibles. Même pas l'obligation de faire un avoir aux souscripteurs malheureux jusqu'à l'apurement de l'indu. C'est scandaleux car la justice avait les preuves de l'entente! Les opérateurs sont aussi des cons. Au lieu de se battre sur la satisfaction des besoins et la fidélisation des clients, ils mettent en place un système machiavélique pour les arnaquer en pariant sur le fait qu'ils ne réagiront pas. Ils sont donc cons car ils perdent beaucoup de clients. Si je me fais arnaquer sur un forfait mobile il est évident que je ne me risquerai pas à souscrire tous mes abonnements au même endroit (autres mobiles, box etc...), car inévitablement je sais que je serai piégé tôt ou tard par le voleur. Il va également de soi que jamais je ne ferai souscrire un abonnement chez un tel délinquant par des proches ou par mes enfants. A vouloir jouer au con ils obligent les gens à migrer d'un opérateur à l'autre... Jusqu'au moment où techniquement on pourra se passer d'eux, horizon pas si lointain avec le développement des réseaux de satellites ( pour l'instant réservés aux internautes). Et ce jour là, ma parole que je ne céderai pas à leurs lamentations et à l'appel à souscrire français.... Française ou pas une entreprise de voleurs n'a pas sa place dans le pays. Le vicieux système consiste à proposer aux nouveaux clients des forfaitrs attractifs genre 5€ par mois, sans engagement, sans mobile, avec appels SMS et MMS illimités, et un peu de data. Théoriquement, et c'est ce que l'on vous dit au moment de la souscription, ce forfait est «garanti à vie». En réalité, peu de temps après on vous majore le prix de 2€ ou 3€, sous prétexte de vous donner plus de data, ensuite on vous majore le prix sous prétexte de hausses imaginaires (vous pensez bien que ces gens là ont des contrats de longue durée à prix bloqués et que vu leurs consommations les énergéticiens n'ont pas intérêt à les maltraiter). Bref le prix «garanti à vie» dure au maximum 2 ans (en étant très large). C'est donc une escroquerie puisque le contrat initial n'est pas respecté alors qu'il ne prévoit pas de clause de variation du prix, c'est de la vente forcée puisqu'on vous facture des services que vous n'avez ni demandés ni acceptés, et c'est du vol pur et simple puisque des sommes sont prélevées sur votre compte de façon unilatérale sans contrepartie. Pour les personnes qui comme moi utilisent leur téléphone comme objet de secours fonctionnant uniquement en vocal et textos, donc sans appareil photo et sans internet, le fait de dire on vous offre 30 Go de 5G et 100Go de stockage Cloud pour 3€de plus par mois, c'est un vol par prélèvement sans contrepartie. En effet, un appareil 2G est totalement incompatible avec internet, ce que l'opérateur sait pourtant parfaitement car il indique sur chaque facture le type de portable utilisé. La volonté de voler les clients est facile à établir car le contrat à tarif garanti à vie n'est que «l'appât» proposé aux nouveaux clients... Si l'entreprise propose cela c'est qu'elle peut le faire et que c'est rentable pour elle financièrement même à vie (ou alors c'est de la pub mensongère ). Mais quand vous demandez à en bénéficier en gardant votre numéro on vous répond non, alors que l'opérateur peut le faire (selon ses dires publicitaires), c'est donc l'aveu que: 1/ dès le départ l'opérateur a programmé la rupture unilatérale de contrat et la majoration des tarifs 2/ connaissant votre modèle de téléphone il sait dès le départ que vous n'avez pas d'accès à internet donc il a parfaitement conscience qu'il vous vole en facturant des Go de Data et du Cloud. 3/ Le système mis en place vise à booster les bénéfices illégalement mais avec la quasi certitude que les clients volés n'attaqueront pas en justice vu la faiblesse des sommes, et sachant que la justice de son côté refuse d'être saisie pour une somme faible*. *On retrouve la même réaction face aux facturations abusives de frais bancaires (montants faibles). S'agissant de vol avec facturation non justifiée, et par sécurité pour eux , les opérateurs suppriment toute possibilité de réclamation. Ainsi il est impossible de contacter l'opérateur par téléphone, par mail, par chat, on ne peut même pas envoyer de message via le site car la rubrique contact vous dirige sur des possibilités fermées ( télécharger la facture, comprendre la facture, contrôler la consommation, changer d'offre, augmenter le volume de data etc...). En fouillant sur le site SELECTRA on arrive à trouver une adresse de recours consommateurs dont l'adresse est à Lyon TSA 20102 69947 Lyon Cedex 20 mais là encore les indications données semblent exclure les contestations de factures, même s'il s'agit d'erreurs ou de bugs vous n'avez strictement aucun recours .... On vous condamne pour le coup «à vie» à payer des sommes indues ( en fait c'est cela la mention «à vie»de la pub, c'est pour vous et pas pour l'entreprise). Hallucinant! Comment sortir de là? Il va de soi que tout doit être diffusé sur internet soit via un blog (ce que je fais) soit autrement. A part cela : 1/ Changer, sachant que 2 ans après vous devrez encore changer d'opérateur. Oui évidemment mais vous ne récupérerez jamais l'argent volé. 2/ Donner l'ordre à votre banque de limiter le prélèvement à une somme donnée. Avec au préalable l'envoi d'un courrier à l'opérateur signalant que vous demandez le remboursement de l'indu et que vous proposez de supprimer le prélèvement le temps de l'apurement de sa dette envers vous. Mais l'opérateur peut alors décider de couper la ligne ( façon de vous dire merde) ce qui vous obligera à porter plainte. Pour ne pas rester sans téléphone il convient de souscrire un nouvel abonnement low cost et le nouvel opérateur se chargera de la résiliation directement. 3/ Le gag serait de pouvoir souscrire ce nouvel abonnement chez le même opérateur. Souscrire une nouvelle ligne signifie renoncer au numéro de téléphone actuel pour en avoir un nouveau. Cela dit connaissant l'esprit retors des opérateurs il est probable qu'en reconnaissant les données personnelles ils vous refusent le statut nouveau client donc cette ligne à bas prix (preuve de plus de la volonté de voler les nouveaux souscripteurs). 4/ Porter plainte. Individuellement cela peut s'avérer difficile, et la justice peut refuser. a/ Je conseille de contacter le conciliateur judiciaire de votre territoire qui va écrire à l'opérateur. Sans réponse, ce qui est probable il vous délivrera un certificat de carence que vous pourrez utiliser pour saisir le Tribunal d'Instance.Pourquoi pas le médiateur national. Mais auparavant vous pouvez appeler la DGCCRF au 0809540550 pour exposer votre cas. b/ pour une action de groupe il faut se rapprocher d'une association locale de consommateurs qui va alors rassembler les plaintes pour une action de groupe prévue par la loi. Rien n'interdit d'écrire en plus au journal Que Choisir, de contacter Julien Courbet, des radios nationales, ou des émissions comme Complément d'enquête et autres pour médiatiser. Si cela est diffusé il est probable que de nombreux clients volés vont se manifester.. 5/ Pour aller plus loin et tenter de faire cesser la publicité Fake et les arnaques à répétition. Je crois qu'il faut soigner la lettre au service réclamations pour bien mettre à l'opérateur le nez dans son caca en prouvant son comportement illégal, puis adresser la copie à la répression des fraudes... En espérant que l'administration réagisse, mais ce n'est pas gagné (j'ai déjà fait une expérience négative et pourtant la santé publique était en jeu). Les autres démarches ont déjà été évoquées au point précédent ( UFC Que Choisir, Julien Courbet émissions de télé spécialisées etc...). Je n'ai pas évoqué la médiation mais s'agissant d'opérateurs Low Cost, ils ne respectent pas la charte de la médiation AMCE et violent le Chapitre III articles 6-1 et 6-2 qui imposent l'inscription sur les documents, ou sur le site en ligne, des coordonnées du service client, du service réclamation, ou du médiateur interne de l'entreprise. Les autres je ne sais pas mais RED c'est certain. Dans ces conditions on ne peut pas respecter les étapes amiables (durée au moins un mois), décrites sur economie.gouv.fr / médiation téléphonique, avant de saisir le Médiateur de la Téléphonie. De plus comme le médiateur répond sous 3 mois et qu'il ne rend pas un jugement mais un avis, lequel peut être rejeté par l'opérateur, cela renvoie vers une autre action ( avec 3 +1 mois de perdus). Le contact avec la DGCCRF signalé au 4/ a/ me paraît suffisant pour débroussailler le terrain.

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