dimanche 19 mars 2023

NUCLEAIRE BIENTOT INTERMITTENT...... MAIS PLEIN DE SOLUTIONS !

La tarte à la crème. Oui l'électricité augmente, oui les communes ont des difficultés et coupent certaines alimentations (éclairage, chauffage etc...)..... Mais bon sang pourquoi rester dans ce système qui les victimise et les fragilise au lieu de réagir en attaquant la cause fondamentale ? Je me le demande tous les jours! Si le courant augmente sans arrêt, c'est évident, il faut cesser de l'acheter et par conséquent il faut à la fois le fabriquer et, quand c'est possible, le remplacer par autre chose. C'est trop demander à ces élus de pacotille qui sont très loin du «gouverner c'est prévoir» et qui se contentent du «solutionner c'est taxer». Il y a des années que la communauté de Communes du Mené a fait les bons choix, à l'initiative il faut le préciser de la population, laquelle a quand même peiné à convaincre les élus... Cela dit, une fois les élus en ordre de bataille les réalisations ont suivi et tout le monde s'y retrouve. Mais on peut aller encore au delà, ah oui c'est vrai j'oubliais, nous sommes en France! LE NUCLEAIRE INTERMITTENT.... LUI AUSSI ! Si toutes les communes réagissaient bien on pourrait fermer plusieurs réacteurs nucléaires, en plus il le faudrait car bientôt, sans eau pas de centrales refroidies et en même temps baisse de l'électricité hydraulique....! Les partisans du nucléaire se moquent des énergies renouvelables en disant qu'elles sont intermittentes et sont donc incapables de fournir du courant au moment des pics deconsommation....Ils feraient mieux de balayer devant leur porte car le nucléaire devient avec le manque d'eau une énergie intermittente : Avec le réchauffement climatique il sera impossible de produire de l'électricité nucléaire dans les périodes de sécheresse car le manque d'eau signifiera arrêt des réacteurs ( et cela impactera également l'électricité hydraulique). D'autre part pas question de mettre les réacteurs en bord de mer car la répétition de tornades, cyclones et autres joyeusetés … Ou l'apparition de possibles tsunamis, imposerait de les installer loin des côtes. Le nucléaire deviendra à court terme, comme l'éolien et le photovoltaïque, une énergie intermittente. Il est donc totalement aberrant de programmer la construction de réacteurs à production intermittente pour une mise en service dans 10ans.... Plutôt 20 si on se base sur l'EPR en carafe... D'autant que la France n'a plus la moindere compétence en la matière (même les soudeurs doivent venir de l'étranger et ne parlons pas des ingénieurs) ! Je ris de bon cœur devant l'étroitesse d'esprit de nos dirigeants, leurs oeillères, leur dogmatisme imbécile à propos de l'énergie, et j'en suis presque à dire qu'ils sont …. comme des balais ou ont l'intelligence d'une pantoufle! En effet alors que tout est sous leurs yeux et en dépit de l'expérience passée, ils sont incapables de nous orienter vers l'évidence....! NOUVEAU MIX A METTRE EN PLACE Et cette évidence, c'est le passage à l'effacement progressif des réseaux. Le mix énergétique précédemment fixé de 50% nucléaire et 50% renouvelables n'est pas le sujet, ce qu'il faut faire c'est 50% réseau et 50% individuel, en évoluant progressivement vers le 100% individuel. Nous avons vécu au début de l'informatique, dans les années 60, le time-sharing. Il s'agissait de partager d'énormes ordinateurs régionaux accessibles par téléphone. Avant la connexion il fallait confectionner des bandes de papier perforé dans le langage de l'ordinateur (basic), au moyen du clavier. Dès la liaison téléphonique, le défilement rapide de la bande transmettait les données et le traitement à faire, un peu le système d'orgue de barbarie et ses cartons perforés, puis l'ordinateur répondait de la même façon par une réponse sur bande perforée. On coupait la communication téléphonique (vu le prix élevé du téléphone plus la location de l'ordinateur) et on repassait la bande perforée qui traduisait les perforations en texte imprimé sur papier (une sorte de Fax en quelque sorte). Très vite les ordinateurs individuels sont arrivés sur le marché ce qui a fait cesser le time sharing trop coûteux, puis les progrès au niveau des mémoires, l'uniformisation des systèmes d'exploitation (il y en avait quasiment autant qu'il y avait de marques) et le développement de nombreux logiciels, parallèlement à une baisse générale des prix, ont permis le formidable essor de l'informatique. Inutile d'insister sur internet qui a pris une place majeure sur la planète, ni sur le téléphone mobile qui a quasiment remplacé le fixe classique et son réseau cuivre. Ces exemples montrent que les systèmes classiques à réseaux s'ils sont performants un temps montrent très vite leurs limites au niveau du coût de fonctionnement qui devient monstrueux. Avant les portables, le téléphone fixe facturé à la seconde puis à la minute atteignait des sommets en abonnement et prix des communications, alors qu'aujourd'hui un forfait à 5€ permet des communications en illimité... En informatique, un ordinateur moderne à la puissance de travail incroyable coûte moins de 1000€ et permet à une personne de faire le travail de plusieurs employés en très peu de temps, comme en comptabilité par exemple. L'individualisation a permis de réduire incroyablement les prix par rapport à des solutions en réseaux. Par conséquent il faut développer ce qui facilite le fonctionnement au quotidien, tout en coûtant bien moins cher à mettre en place, et tout en étant plus fiable (surtout face aux événements climatiques d'aujourd'hui qui mettent toujours à mal les réseaux et privent la population d'approvisionnement pendant de longues durées). C'est pour moi une nécessité dans l' énergie: le réseau actuel coûte des sommes folles (surtout au prix actuel du cuivre et donc des câbles électriques, des transformateurs, et autres accessoires...). Pour la production, le fait de centraliser impose des équipements gigantesques eux aussi au prix très très élevé (et cibles stratégiques pour un éventuel ennemi qui voudrait paralyser le pays), sans parler de tout le personnel nécessaire au fonctionnement, et de plus en plus à la réparation, dont les salaires sont très conséquents. A l'inverse, au plan individuel, plein de techniques sont au point, très fiables, et permettent de produire de l'énergie quasi gratuitement même avec des équipements qui ne conviennent pas pour un usage en réseau car pas assez performants ou nécessitant un nombre impressionnant de micro-installations pour générer une grande puissance (donc trop compliqué à entretenir et gérer pour une entreprise unique). Il est donc plus économique de produire sur place et individuellement son énergie que de s'abonner à un réseau, qui en plus de l'abonnement vous facture, le transport du courant, le courant lui-même et des taxes diverses et variées (montants supprimés pour l'autoproducteur). Nos «élites» poussent la population au tout électrique à la fois pour les rendre dépendants, pour les taxer, accessoirement pour que la France puisse jouer au «grand pays» en arborant fièrement la bannière du premier producteur mondial d'électricité, EDF, dont l'Etat est l'actionnaire majoritaire. Il va de soi qu'un auto-producteur cesse de payer la TVA et les taxes sur le courant, cesse de payer un abonnement, et que comme en plus il peut remplacer certains appareils électriques par autre chose il augmente annuellement son pouvoir d'achat de plus de 2000€ . Cela n'intéresse absolument pas l'Etat qui perdrait en recettes fiscales (mais gagnerait en écologie avec la fermeture des vieux réacteurs nucléaires) et qui perdrait ensuite en autorité car plus les gens sont autonomes et libres moins ils sont malléables. LES SOLUTIONS SIMPLES Sans entrer dans un listing des méthodes disponibles pour s'équiper, à prix d'autant plus faible que l'on fabrique soi-même les systèmes ( à la portée de tout bricoleur), je voudrais attirer l'attention sur des évidences peu citées, à tort! Il est admis qu'en France le soleil délivre en moyenne 1000W par M² (bien plus dans le Sud). Si vous installez des panneaux photovoltaïques ils vous restitueront au mieux 200W par M² (soit 20% de rendement pour du top niveau) … Et ils coûtent relativement cher. Si vous installez un chauffe-eau solaire (fabrication personnelle voir tutoriels sur internet) qui revient à 200€ (plus le ballon de stockage), vous allez récupérer au minimum 400W par M² (donc rendement 40%). Et si vous mettez un panneau plus chiadé (dont orientation variable héliotrope) vous pouvez atteindre 800W au M² (80% de rendement). Pour la petite histoire ces panneaux existent depuis les années 70! Alors pourquoi chauffer son eau sanitaire ou de chauffage avec l'électricité voltaïque plus chère (ou électricité tout court) alors qu'on peut avoir mieux par chauffe-eau solaire (en consommant très peu de courant pour l'éventuel complément de chauffe). Ce raisonnement vaut aussi pour l'air car on peut facilement fabriquer un chauffe-air pour la ventilation d'une maison (amélioré si on adjoint un système Eau-Air qui prend le relais la nuit). En photovoltaïque la solution Européenne existe depuis 1991 (Cellule de Graetzel), c'est une cellule à colorant et non à silicium, elles est très peu coûteuse, pollue bien moins, et surtout elle est transparente donc peut s'utiliser en vitrage (vérandas, baies, fenêtres ou portes), de plus elle fonctionne des deux côtés (du fait de la transparence) et récupère ainsi du courant de nuit via la lumière artificielle. Cerise sur le gâteau on peut fabriquer soi même les panneaux. Le point faible est son rendement (11% en laboratoire contre 25% aux cellules au silicium). Mais en fait on s'en fout du rendement car vu le prix on peut en mettre plus que de panneaux au silicium, d'autre part même si la production est plus faible rien ne dit qu'elle sera entièrement consommée. Nos élites ont choisi le silicium et les panneaux chinois plutôt que la solution européenne.... Solution qui intéresse EDF et les autres car ils récupèrent du courant sans investir dans des centrales (les particuliers paiente avec opu sans aides), courant payé par les impôts (pour le surcoût payé par l'ADEME aux particuliers). Il ne fallait donc pas des installations à faible rendement où le courant aurait pu être intégralement consommé, car les subventions d'aides à l'installation des panneaux auraient été perdues (aucune retombée dans ce cas en récupération de courant par EDF). Une fois de plus l'intérêt général des particuliers a été sacrifié à l'intérêt particulier d'EDF. Cela dit rien n'interdit aujourd'hui à quelqu'un de fabriquer ses panneaux en achetant les vitrages ( traités à 450° et sous vide ce qui est impossible par un particulier), puis en montant les deux vitres dans un cadre avec les autres matériaux simples à gérer (exercice déjà réalisé en Lycée par des élèves en TP). Ainsi un mix, hydraulique, cellules de Graetzel, chauffe-eau et air solaire permet de se chauffer et de s'éclairer gratuitement, plus faire fonctionner quelques appareils comme télés et petites puissances jusque 1000W. Il reste ensuite les machines puissantes de 2000W ou 3000W(Machine à laver, Four, etc...) qui nécessitent alors un branchement réseau (sauf recours à stock de batteries, mais c'est cher). S'il y a branchement réseau, un compteur 3KW est alors suffisant et la consommation sera très faible tout comme la facture annuelle. Avec en plus une Eolienne personnelle (besoin espace ou aménagement toiture), horizontale à double flux (pas commercialisée, c'est mon projet) on peut arriver à l'autonomie totale. Pour ceux qui sont branchés au réseau, il y a quand même des améliorations intelligentes comme celle-ci: Depuis 1982 un éleveur de vaches laitières utilise le lait des traites pour réchauffer sa pompe à chaleur. Double avantage car le lait est refroidi immédiatement à 4° et stocké de suite dans les bacs isothermes, et l'eau chaude revient à la pompe non sans avoir stocké une partie de la chaleur dans la terre. Après chaque traite la dérivation menant à la salle de traite est fermée, et l'eau froide de la pompe se réchauffe en prenant la chaleur stockée dans la terre lors des traites. L'éleveur a ainsi une pompe à rendement très fort et sa facture annuelle d'électricité est ridicule. Pourquoi ce système n'est-il pas développé ? Les pouvoirs publics ont-ils peur d'un effondrement de la consommation électrique? En Hydraulique Les personnes qui ont la chance d'avoir chez elles un petit ruisseau au débit régulier, et avec un peu de profondeur ( de 20cm à 30cm) même s'il n'est pas large, peuvent positionner une mini hydraulienne de 500W ou moins(matériel canadien) qui va bien leur faciliter la vie.... Un simple tuyau d'arrosage de quelques mètres, avec un godet de remplissage sur le bout du tuyau, est enroulé sur un support circulaire(bobine de câble électrique par exemple), et est entraîné par le courant d'eau sur de petites aubes en périphérie de la roue. Au début de l'enroulement on fait un trou dans la bobine et on laisse sortir latéralement une extrémité du tuyau par le moyeu de la bobine.. … Et voici une pompe efficace et gratuite.... Mais vous pouvez aussi récupérer de l'énergie mécanique importante par une roue à aubes (si ruisseau adapté, si courant fort et si roue assez grande). Dans le temps les scieries et des usines textiles fonctionnaient ainsi... A vouloir à tout prix le progrès technologique, et rien d'autre, on zappe les systèmes basiques gratuits et performants ! Autres idées Les systèmes à gravité, les systèmes à pression, les systèmes de captage mécanique, les systèmes magnétiques, les captages électriques, le recyclage des électrons, l'électricité biologique*, les carburants dérivés de l'eau**, etc... Ce ne sont pas les idées qui font défaut aux inventeurs et, si tout est opérationnel, peu de diffusion dans le public malgré tout... Il faut y voir là le freinage des lobbies divers et variés qui veulent protéger leur rente, et le freinage des pouvoirs publics qui sont hotiles aux changements altérant leur pouvoir ou les recettes fiscales, ce qui en fait revient au même. Personnellement je m'intéresse à des phénomènes météo, et surtout à la reproduction in vitro de l'énergie d'une tornade mais il faut du temps de travail, un atelier (que je n'ai pas aujourd'hui) et un lieu propice pour l'installation du prototype qui va nécessiter précision, très grande solidité, et malheureusement recours à un industriel pour une pièce infaisable par un homme seul. Reste aussi l'épineux problèmes des roulements qui doivent tourner sans effort (un peu comme les roulements de VMC) mais supporter des rotations très élevées (plus de 100000 tours/mn) et le poids important du dispositif (arbre principal de 40mm de diamètre)... Pas évident à trouver! Même problème de roulements avec les dispositifs magnétiques car les rotations sont très rapides, mais là c'est un peu plus facile car les arbres sont de diamètre plus faible. *L'électricité biologique est celle fabriquée à partir d'éléments organiques ou par l'intervention d'êtres vivants. Découverte au début du XXème siècle elle a été bêtement négligée. Le problème majeur avec cette production est qu'il faut sans arrêt la consommer. En effet si les bactéries n'ont plus rien à manger elles meurent donc elles cessent de fabriquer du courant, et c'est alors le générateur qui disparaît. Il faut donc les alimenter en permanence pour les garder en vie. L'idée serait donc de mettre ce générateur Bio dans une voiture (au lieu des batteries actuelles) et le soir en rentrant de brancher la voiture sur la maison pour alimenter en courant cette dernière. L'autre problème c'est que si le choix est celui de bactéries mangeant du sucre, il faudra une énorme production mondiale de sucre. En effet si une voiture alimentée ainsi peut faire 800km avec 4 kg de sucre, imaginez la consommation rien que pour le parc français. Heureusement il y a plusieurs types de bactéries «électriques»! **Les carburants dérivés de l'eau sont pour beaucoup à combustion d'hydrogène. Ce gaz s'obtient facilement par un grand nombre de techniques. BMW par exemple a commercialisé une moto à H² qui fonctionnait avec de l'eau chauffée à 95° et un fil d'aluminium (de petit diamètre). Le fil se déroulait au fur et à mesure et s'oxydait en passant dans la vapeur d'eau donc fixait l'Oxygène et libérait l'hydrogène pour le moteur. Ce procédé très efficace a été abandonné car on ne savait plus quoi faire des déchets de fil (coûteux à traiter).

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