Coups de gueule surtout, coups de coeur peut-être, quelques délires ou des choses drôles, forcément !
samedi 23 mars 2024
TOUJOURS A COTE DE LA PLAQUE..... ELECTRIQUE !
L'être humain est ainsi fait que chaque innovation majeure est déclinée à toutes les sauces, un phénomène de mode qui passe plus ou moins vite avant un retour à la rationalité. La découverte de l'électricité et sa mise en œuvre fin XIXème a conduit certes à l'éclairage public, mais aussi aux transports comme le tramway (avec de multiples centrales vu l'alimentation en courant continu au lieu de l'alternatif), l'automobile a vu les premiers modèles dévoilés, mais la médecine a aussi utilisé l'électricité. Très vite les applications liées à la mode ont été abandonnées en particulier les véhicules électriques bien moins performants que les voitures thermiques. Quant à la médecine, en dépit de l'efficacité électrique (que les russes ont continué à développer jusqu'aujourd'hui, mais pas nous) elle a basculé vers le chimique.
Parfois la nouveauté n'est pas déclinée, du moins au départ, ainsi lorsque Drake et Schweitzer ont déposé leur brevet (diabolo et wishbone) avec la marque Windsurfer, ils ont par manque de moyens choisi de le protéger en Angleterre et en Allemagne, délaissant la France.
Très vite il y a eu plus de 400 fabricants en France ce qui illustre, quand on voit le nombre de fabricants en 2023, le considérable effet du libéralisme conduisant sinon au monopole du moins à la concentration du marché en quelques mains. Jusqu'au début des années 80 les compétitions étaient en majorité des triangles olympiques, héritage du passé de la voile mais complètement inadapté à la volonté d'usage des planchistes. Les fabricants ont donc conçu des planches pour gagner ces triangles, c'est à dire comme des bateaux. Idiot! Mais heureusement le marché a fini par se faire entendre, les planches-bateaux abandonnées, et l'évolution a alors été foudroyante. Personnellement j'ai toujours ma première planche, une VLV très longue, étroite, à la coque arrondie et de gros volume, et à l'étrave haute, taillée en avant de dériveur. Une planche conçue à l'évidence pour une trajectoire très près du vent avec beaucoup de vitesse... Idéal pour gagner en triangle olympique. En revanche planche très instable, voire casse-gueule, aux allures portantes, avec de nombreux dérapages au grand largue sous rafales par manque d'aileron conséquent. Trop difficile pour un débutant. Les véritables usages tournés vers le fun, ce qui correspondait en fait aux envies des usagers, ont alors vu le jour: les vagues, les sauts, la vitesse et même les figures acrobatiques ont donc généré des modèles ciblés, adaptés au goût de chacun, et en fait adaptés à une utilisation précise.... L'explosion a vite suivi !
On nous décrit aujourd'hui la voiture électrique comme la panacée. Sous l'impulsion des politiques, mesures d'aides à la clef, on a «vendu» l'électrique comme un véhicule apte à remplacer le véhicule thermique dans toutes ses utilisations, ce qui est un déni de réalité....... FAKE, FAKE, FAKE, ET A COTE DE LA PLAQUE !
Comment peut-on oser dire que c'est mieux alors que le plein se fait en plusieurs heures contre une minute ou deux pour une voiture thermique ?
Comment peut-on dire que c'est moins cher alors que les bornes électriques privées font de telles marges ( quand elles fonctionnent et ne vous arnaquent pas) que si vous ne rechargez pas à domicile c'est plus cher que l'essence ou le diesel, alors que l'électrique ne paie pas la TIPE ( mais ça viendra très vite grâce à LINKY quand le parc sera renouvelé) ? Sans parler du temps perdu inutilement dans les longs trajets...
A vouloir faire du copier-coller avec la voiture thermique on crée un véhicule totalement inadapté !
L'électrique doit se concevoir avec une recharge de quelques minutes maxi et c'est possible dans les transports. Quelques villes pionnières utilisent des bus à supercondensateurs qui se chargent en 30 secondes lors d'un arrêt, et ont alors de quoi rejoindre la borne suivante quelques arrêts plus loin. Le ferry qui travers la rade de Lorient charge ses supercondensateurs en 4 minutes et peut ensuite faire un aller-retour... Là c'est de l'électrique intelligent. Malheureusement, comme la recherche a porté exclusivement sur les batteries et pas sur les condensateurs, on n'a pas pu adapter la technologie aux voitures en raison du volume actuel énorme des condensateurs.
En fait la voiture électrique aurait dû être conçue avec une alimentation interne et non externe, par exemple avec un générateur et non des batteries (toujours lourdes malgré les progrès). Le générateur souvent suggéré est la pile à combustible qui alimente le moteur en électricité à partir d'hydrogène et d'oxygène. Il suffit alors de faire le plein de gaz ce qui est très rapide, et dans ce cas on se moque totalement de l'autonomie. Il y a aussi le générateur biologique (fabrication par bactéries) mais cela nécessite du sucre environ 4 kg pour 800 km... Pas certain que nous produisions assez de sucre sur la planète pour toutes les voitures. L'autre inconvénient étant le fonctionnement permanent obligatoire car sans sucre les bactéries meurent et vous n'avez plus d'électricité... Il faut alors prévoir d'alimenter par la voiture le domicile, ou la batterie Powerball d'Elon Musk (qui arrive maintenant en France), elle sert à stocker les KW solaires ou éoliens si vous en disposez et pourrait aussi stocker les KW de votre générateur de voiture à bactéries. Info importante c'est la moins chère du marché ( 7000€ je crois) et vous avez au moins 30KW de réserve.
Vu le temps passé à recharger on aurait pu opter pour les voitures à moteur pneumatique (des modèles existent) et je vous garantis que recharger en air comprimé est bien plus rapide que de recharger une batterie en électricité. Cela dit, quitte à faire des voitures sur batteries alors il fallait le faire dans l'intérêt des consommateurs, c'est à dire uniquement par recharge à domicile et pour une circulation locale, ou mieux prévoir des batteries amovibles (comme pour les perceuses sans fil) afin de supprimer la phase de charge en installant des points d'échange de batteries (comme on change sa bouteille de gaz pour la cuisine). Un tel choix était plus judicieux que de construire un réseaux hyper coûteux de bornes de recharge, dont l'effet est de rallonger anormalement les temps de déplacement.
On commence à voir aujourd'hui quelques constructeurs qui ont pris conscience des réalités et qui proposent des citadines low cost, à faible autonomie, juste pour aller travailler, faire ses courses, aller chez le médecin faire quelques visites en ville. Enfin une chose censée... Mais vouloir à tout prix faire d'énormes voitures puissantes et hyper chères est une aberration puisque les longs trajets prennent alors un temps infini.
L'hydrogène a été totalement ringardisé alors que c'est l'avenir car on en obtient de multiples façons et pas seulement par électrolyse. Il n'y a pas que la pile à combustible, et puis les moteurs thermiques à hydrogène ne polluent rien car ils rejettent de la vapeur d'eau.
Pour les gros camions les supercondensateurs actuels pourraient être installés sous les plateaux et sous les remorques et l'autonomie ne serait plus un frein (recharge hyper rapide) mais cela nécessiterait un réseau de bornes conséquent dans le pays ce qui n'est pas le cas ( l'autonomie de tels camions pouvant être de l'ordre de 200 à 300 km). Pour les livraisons locales (tournées d'une journée) on pourrait concevoir de petits camions à batteries amovibles, ou à recharger uniquement dans l'entreprise (comme les toutes petites citadines déjà citées).
Personne n'en parle mais des moteurs magnétiques existent. Le modèle canadien localise un moteur dans chaque roue, et dans ce cas seul l'aimant est moteur, pas besoin de carburant.... Mais le lobby électrique veille tout comme le lobby du pétrole (tant qu'il y aura des véhicules essence , diesel, GPL ou autres) et interdisent tout progrès qui ne leur rapporte pas directement de l'argent ou qui pourrait faire cesser rapidement leur rente de situation. Bien évidemment les politiques toujours à leur botte, les suivent dans ce ralentissement du progrès.
Je ne vais pas répéter ici ce que j'ai déjà évoqué sur d'autres types de moteurs, mais quand même, voir la néfaste influence de lobbies divers et variés qui empêchent le développement de moteurs à fonctionnement quasiment gratuit m'exaspère.... Et d'autant plus que ces progrès, sciemment bloqués, ont pour conséquence grave de maintenir les états dans des dettes publiques abyssales. Il est évident qu'avec l'instauration de nouveautés énergétiques, le pays leader ferait un carton en attirant des investisseurs, créerait des emplois à profusion dans les nouvelles activités et professions, et rembourserait rapidement sa dette publique dans ce contexte de croissance à deux chiffres..... Mais c'est vrai on est en FRANCE, le pays qui fuit les nouveautés comme la peste et qui s'ingénie à copier les conneries des autres !
lundi 18 mars 2024
AH çA C'EST BEN VRAI !
Faisant suite au dernier article, quelques précisions indispensables. Quand on dirige un pays plus ou moins totalitaire et agressif il y a deux comportements principaux, celui du caïd de cité méprisant et terrorisant les plus faibles, celui du milliardaire capricieux qui pense pouvoir acheter n'importe quoi du moment qu'il l'a décidé.
Jouer les gros bras, attaquer avec une armée énorme et sous de fallacieux prétextes un petit pays et annexer ensuite via des simulacres d'élections... Cela évoque ce cher mafieux moscovite....
Inonder d'argent des pays pauvres pour en capter les richesses, ou investir dans de grands pays riches mais toujours en demande de finances pour se développer encore et encore... Cela évoque bien évidemment les pays du golfe....
Dans les deux cas la volonté de mainmise et de contrôle est incontestable mais la méthode est différente, dure et impitoyable pour la mafia russe, soft et avide de richesse et de pouvoir pour les financiers du golfe.
La différence majeure est que dans le deuxième cas tout se fait avec très peu de casse humaine et économique, sauf à comptabiliser la perte éventuelle d'emplois directs. Mais dans les deux cas, à terme c'est un pays entier qui est mis sous contrôle et la population qui travaille pour enrichir «l'envahisseur».
Pourquoi les mafieux russes ont-ils opté pour la brutalité, les crimes, le sang et la destruction alors que leurs réserves d'énergies fossiles auraient permis une action financière similaire à celle des richissimes pays du golfe ?
Peut-être l'habitude d'un comportement criminel constant des dirigeants depuis plus d'un siècle et, parallèlement, le comportement mafieux de toute l'organisation de l'Etat dès la cellule locale du parti et jusqu'au Kremlin, dans une ambiance de corruption générale et de mensonges permanents, sans oublier la persécution des opposants. Difficile à la population pilonnée sans interruption d'une propagande omniprésente et de l'interdiction de penser librement, vivant au jour le jour cette mafiosisation permanente, de réussir à considérer comme anormal ce qui se répétait quotidiennement et continue encore de le faire en 2024 !
Soyons un peu utopiste et imaginons que Poutine agisse comme les pays du Golfe. Pour disposer du Donbass et le la Crimée, soit 20% du territoire Ukrainien, et à mettons 10€ le M² de terrain, et dans le rôle du milliardaire excentrique, il aurait proposé à Zelinsky d'entrée 1250 milliards pour les 125000 km² concernés sous réserve de l'accord ultérieur des habitants par vote, peut-être davantage après discussion. Cela lui aurait coûté certainement moins cher que la guerre en cours, qui à terme livrera son pays affaibli et dépeuplé à une invasion chinoise inévitable par la Sibérie ( l'incertitude porte seulement sur la date). A défaut d'accord d'achat, il aurait pu investir la même somme et acquérir des entreprises dans tous le pays aboutissant ainsi à un contrôle économique total, lequel permet de contrôler la population.
Voilà ce qui arrive quand on porte au pouvoir un con sanguinaire, menteur, sans parole et paranoïaque.
dimanche 17 mars 2024
GAZA: FIN DE GUERRE POSSIBLE ? ET EXTRAPOLATION...
Déjà exprimé, mon point de vue sur l'éventuelle sortie du conflit est qu'il faut créer deux états véritables. Ce qu'Israel refuse. D'ailleurs pour tuer dans l'oeuf l'idée d'un territoire palestinien la création de colonies israéliennes en cisjordanie a été encouragée. Le but étant de mettre la planète devant le fait accompli d'une occupation totale de la cisjordanie, qui signifierait à terme la localisation de l'Etat palestinien au seul site de la bande de Gaza. Inacceptable pour les palestiniens.
Concevoir un Etat palestinien en deux parties est une aberration avec le problème de la libre circulation de Gaza à la Cisjordanie et inversement, et celui d'Israel Nord vers Israel Sud. Inévitablement des heurts se produiraient sur les trajets croisés tout en imposant à Israel une sorte de gel partiel de son territoire pour permettre les passages.
En fait la solution consisterait à échanger les territoires. Gaza devenant intégralement une partie d'Israel, et la Cisjordanie récupérant par linéarisation de la frontière l'équivalent des 365 km² de la surface de Gaza. Ainsi les palestiniens auraient leur Etat indépendant en un seul morceau. C'est le premier point et il n'est pas si compliqué que cela à réaliser.
Le point épineux serait la permutation des populations. Bien qu'attachés à leur territoire, je pense que les gazaouis quitteraient assez facilement une bande de Gaza en ruines pour s'installer dans les colonies de Cisjordanie intactes. En revanche j'imagine l'hostilité des colons israéliens face à l'idée de quitter leurs maisons récentes, construites et payées par eux (même si c'était sur incitation du gouvernement) pour aller s'installer dans un Gaza totalement détruit qu'ils n'ont pas les moyens de reconstruire.
Il faudrait donc que la communauté internationale (sous l'égidfe de l'ONU par exemple) et Israel réunissent les fonds nécessaires pour financer le nouveau GAZA en construisant pour les 700000 colons à réinstaller ce qui correspond en gros à 500m² par personne et 2000m² par famille de quatre personnes. Parallèlement il faudrait financer des constructions en Cisjordanie pour y loger les 1300000 personnes n'ayant pas de maison (2 millions de gazaouis pour 700000 places disponibles en Cisjordanie).
Mais comme rebâtir les maisons des colons ou des immeubles neufs ne se fait pas en un instant, le souci serait d'héberger 1300000 gazaouis et 700000 colons pendant les deux ans nécessaires (au moins). Pour réussir cela une forte majoration des dotations internationales serait indispensable, elle permettrait de loger tout le monde gratuitement.
Cela dit la somme serait astronomique car, d'une part sur la base d'une maison pour 4 personnes à une moyenne de 300000€ la maison, pour 2 millions d'habitants il faudrait 500000 maisons soit 150 Milliards, ce à quoi il faudrait ajouter l'hébergement de toute cette population pendant deux ans, ce qui représente (toujours par familles de 4 personnes) et sur la base de 2000€ de loyer mensuel (incluant eau, gaz et électricité), 500000 logements à 48000€ (24 mois à 2000€) ou 24 milliards de plus. Un total de 174 milliards que j'arrondis à 200 milliards pour les imprévus.
La somme est énorme et impossible à gérer pour un état seul, en revanche elle est à la portée de la communauté internationale via la médiation de l'ONU.
C'est donc une affaire de volonté politique des dirigeants, qui suppose qu'ils fassent abstraction des idéologies pour ne gérer que l'aspect pratique, qu'ils agissent tous de concert pour présenter le projet aux principaux concernés, quitte à forcer la main à quelques récalcitrants. Mais si par extraordinaire cela se concrétisait il est probable qu'ailleurs sur la planète (dans les zones de conflits) d'autres demandes similaires d'intervention se manifesteraient.
Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec le conflit en Ukraine où chaque jour les russes tirent 30000 obus de 155 contre 10000 côté ukrainien ce qui sur 1000 jours de guerre (on en approche) représente 40 millions d'obus à 4000€ pièce, soit 160 milliards. Si on ajoute le salaire des militaires, le reste du matériel, les drones, avions, chars, carburant, les armes légères et munitions etc... etc... on peut multiplier le coût de la guerre au moins par 10 ( et je suis largement en dessous!) soit 1600 milliards minimum.... Donc de quoi régler 8 conflits comme celui de Gaza!
Les politiques sont donc des gestionnaires nuls puisque plutôt que de traiter économiquement les conflits ( pour un prix international raisonnable) ils préfèrent mettre leur propre pays et leurs voisins dans la panade financière pour prolonger le conflit, faire tuer inutilement des militaires et civils chez les belligérants, tout en subissant des conséquences économiques terribles (inflation importée, pénuries nombreuses, problèmes sociaux intérieurs etc...). Idiot quand peut-être une solution financière existe, cela dit cette solution est de plus en plus difficile à mettre en place si le conflit dure car cela génère la haine des populations entre elles.
La mafiosisation des Etats et des économies (voir un ancien article sur le sujet) est l'explication des conflits que nous vivons et que nous allons devoir affronter de plus en plus souvent. C'est à chaque populations de reprendre le pouvoir dans son pays pour une gestion directe sans intermédiaires inutiles, si toutefois la démocratie est effectivement le but de tous.... Vu certains comportements je finis par me poser la question !
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