Coups de gueule surtout, coups de coeur peut-être, quelques délires ou des choses drôles, forcément !
vendredi 15 avril 2022
2ème TOUR: CHOISIR UNE VERTICALITé....... OU PAS ?
D'un côté la verticalité intérieure économique, énergétique, climatique et numérique... De l'autre la verticalité extérieure idéologique qui, par mise en place d'un modèle type «Orban», très admiré, peut conduire à l'asservissement de la France au profit de la Russie, donc à la casse de l'Europe (privée d'un des fondateurs), avec à terme une faillite du pays suite à l'endettement massif nécessaire pour financer les mesures démagogiques promises... A moins que le recours à la hausse des impôts ne voie le jour rapidement.
La verticalité intérieure est assortie d'une cohérence de comportement à l'international incluant la France dans une action groupée consensuelle donc plus efficace pour une garantie de protection collective réciproque.
Mais à l'intérieur il nous faudra subir*
des lois sociales sans consultation préalable, des projets économiques à long terme non pertinents et décidés sans consultation populaire et surtout sans caution scientifique, l'invasion des éoliennes, l'invasion des antennes 5G et 6G, une numérisation à outrance des activités alors que la cybercriminalité est en progression exponentielle et qu'il n'y a aucune parade, une bureaucratie accrue et traumatisante car sans contacts humains dans un contexte de lois de plus en plus contraignantes.....
Bref une baisse record des libertés individuelles (et de la démocratie) façon «peau de chagrin» , une incapacité de l'Etat à réagir par manque de temps, d'argent et de personnel, un recours de plus en plus fréquent au privé (générant des dérapages scandaleux) pour pallier aux carences des services publics, une dangerosité grandissante avec la prolifération des centrales nucléaires, et malheureusement l'isolement social des personnes.
Ce n'est pas la joie, comme on dit !
*loi sur la retraite sans concertation, investissements massifs dans le nucléaire, voiture électrique imposée à tous (et taxation à terme, sans en parler, de l'électricité pour les voitures, grâce à LINKY, pour remplacer la TIPE sur les carburants), numérique imposé à tous, tout comme le développement des antennes, tout cela sans concertation. Des dépenses évidemment fortes avec 8500 magistrats nouveaux, 5 sous marins nucléaires, 60 rafales, 1250 blindés et une cyber-armée, doublement des forces de l'ordre, création d'une «force des frontières», aide à la rénovation de 700000 logements par an, triplement de la prime Macron, baisse des charges, baisse des impôts de succession suppression de la redevance audio-visuelle, recrutement de 50000 soignants, pension minimale 1100€ et aides au maintien à domicile. Pas mal de dépenses donc et en recettes c'est un pari sur le plein emploi car dans le programme il y a peu de baisses (successions et charges réduites pour les indépendants) mais il y aura nécessairement des hausses d'impôts (comme la taxe sur l'électricité des véhicules).
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La verticalité extérieure, sans effet intérieur au début, consistera à s'allier à la Russie (militairement ), à reproduire en France le modèle hongrois d'Orban, à quitter le commandement intégré de l'Otan, à casser l'Europe en refusant certaines directives, en refusant des achats en commun (vaccins, énergie, création d'une défense commune etc...). Bref le but est d'isoler la France du reste du monde sous prétexte de priorité de la souveraineté nationale. Parallèlement et pendant un temps court les mesures d'aides auront pour but d'amadouer les contradicteurs, mais très vite l'argent manquera** car on ne peut pas distribuer à tous sans faire rentrer les sous ! Pas réjouissant de voir un chef d'état souhaitant la mise de la France au ban de la communauté internationale (d'autant que probablement Poutine va utiliser armes chimiques et nucléaire tactique après la perte de son navire amiral).
**200€ par mois aux apprentis et alternants, aide aux étudiants qui travaillent, hausse du salaire des soignants et des enseignants, aides à la hausse des salaires dans les entreprises, hausse spectaculaire des commandes publiques (dont gros investissements dans le matériel militaire), reconstruction de l'hôpital public, revalorisation de l'AAH, hausse des petites pensions à 1000€ (environ 5 millions de retraités concernés), doublement de l'allocation aux familles monoparentales. Tout cela va coûter «bonbon»............... Et parallèlement:
baisse de la TVA (c'est en France environ 50% du budget de l'Etat), suppression de l'IRPP pour les moins de 30 ans, de la CFE pour les entreprises couplée à une baisse des autres impôts de production, baisse des frais de succession, baisse des péages (ce qui suppose de racheter les concessions), suppression de la redevance sur l'audio visuel (il faudra donc payer un abonnement sans doute plus cher que la redevance ou alors c'est l'Etat qui paiera... Et une grosse dépense de plus pour lui). Y aura-t-il assez d'argent dans les caisses avec ces recettes en moins?
Le modèle Orban, très bien décrit dans un récent reportage télé, consiste d'abord à obtenir de massifs financements européens, afin de faire tourner l'économie et surtout d'enrichir les copains d'Orban qui sont les seuls bénéficiaires des marchés. La condition étant d'obéir à Orban pour bénéficier d'aides... C'est un peu comme avec Poutine mais en plus soft. Pas ou peu de violence et en théorie tout est permis, mais la presse indépendante (presse, radio, télé) est privée de publicités si la politique d'Orban est critiquée, car dans ce cas Orban fait pression sur les annonceurs en les menaçant de leur couper les contrats s'ils font de la pub dans tel ou tel média. Les lecteurs hésitent à s'abonner car cela peut leur porter préjudice dans leur travail (après dénonciation par les facteurs). Même chose dans l'enseignement, si une école privée déplaît on lui retire l'agrément en instituant par la loi des contraintes qu'elle ne peut pas respecter. En fait, partout l'ingérence d'Orban se manifeste. Tenant les médias il pratique la désinformation et la propagande à haute dose. C'est le clone soft de Poutine, qui réussit ainsi à briser les velléités d'opposition en distillant «sa» vérité et en menaçant les rebelles de représailles économiques. Personnellement je n'ai pas vraiment envie de vivre sous pression permanente et avec l'obligation de réserve face aux agissements du régime...
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COMMENT CHOISIR ALORS ?
Aucun des candidats n'a pris le temps de s'informer et par conséquent ne peut proposer aux français une forte hausse du pouvoir d'achat sans toucher aux éléments macro-économiques classiques ( baisse d'impôts, hausses des salaires etc...). Pourtant les éléments sont là et il suffit de les lire sur le net (avec pas mal de recherche je le concède) et ce sont des données objectives et chiffrées. La grande question est pourquoi personne ne s'y réfère? Je crois qu'il y a pas mal de lobbies qui font le job pour cela, mais inévitablement on finira par en parler... Espérons qu'il ne soit pas trop tard !
Aucun des candidats n'aborde le problème essentiel du changement de système de gouvernance et la modification du fonctionnement des institutions. Aucun des deux n'a compris (ou fient de ne pas comprendre) que dans la Démocratie, ce n'est pas à un candidat de donner un programme, mais c'est au peuple de rédiger le programme (le processus étant assez simple à mettre en œuvre pour y parvenir). L'élu choisi devant ensuite appliquer ce programme.
Macron le sait très bien pour avoir utilisé cette méthode à trois reprises, mais de façon incomplète, uniquement par opportunisme, et pour passer un cap difficile (pendant la campagne de 2017 avec les ateliers En Marche pour faire remonter les idées du terrain, puis dans le Grand Débat National lors de la crise des Gilets Jaunes, enfin avec la conférence sur le climat). Chaque fois sa cote a remonté mais chaque fois il a stoppé net, la pérennisation d'une part, la prise en compte des suggestions d'autre part. Mais le fait que cela se soit produit prouve que s'il y avait volonté politique on pourrait maintenir la permanence de la consultation... Et ce recours à la participation des français restituerait la confiance perdue en leurs institutions.
Le premier des deux candidats qui mettra en avant cette promesse est certain de gagner le second tour !
Mais je suis bien tranquille qu'aucun ne le fera.... Aucun des deux ne veut casser les codes obsolètes et «faire de la politique autrement» !
Nous avons un choix à opérer le 24 Avril Verticalité 1, ou Verticalité 2, ou Abstention, ou vote Blanc. Avec quatre possibilités, statistiquement il y a deux possibilités sur quatre de ne pas choisir, et deux sur quatre de choisir une personne (quel que soit le candidat choisi). Du 50-50 donc !
Personnellement je n'ai pas encore décidé, mais il faudra bien le faire Dimanche 24 au matin !
A vous d'apprécier la dangerosité du choix en cas de vote pour un candidat ou l'autre.
La lecture de l'article sur le D.I.Y. Démocratique qui peut vous orienter vers l'abstention ou le vote blanc présente un risque si la mobilisation n'est pas au rendez-vous (mais ce serait une victoire au delà de 6 ou 7 millions de bulletins blancs en plus des abstentions pures). En revanche sans mobilisation pour la présidentielle, rien ne dit qu'il pourrait y avoir aux législatives une concertation suffisante dans tout le pays, via les réseaux, pour faire élire un parlement hostile à l'élu(e) de la présidentielle.
En privilégiant le rôle international de la France je serais incité à voter Macron. Mais joueur dans l'âme je suis titillé par l'envie de voter Blanc pour manifester mon opposition à une démocratie bafouée.... Avec le risque que l'extrême droite prenne le pouvoir, synonyme d'entrée du pays dans d'incessantes manifestations sociales, dans les perturbations économiques, et la France perdant toute crédibilité internationale en s'alliant au monstre russe.
dimanche 3 avril 2022
VOTEZ POUR LA DEMOCRATIE D.I.Y. donc ELIMINEZ TOUS LES CANDIDATS !
Il est vain d'espérer changer les choses par une élection, en particulier celle de 2022. Détourné, perverti et inefficace, et cela au su de tout le monde, le système politique est malgré tout universellement validé dans son fonctionnement par tous les élus sans exception.
Ni les hommes, ni les idées, ni les programmes ne sont en cause car, quels qu'ils soient et du fait du système en place, chaque candidat sait dès le départ que ses promesses sont lettres mortes: jamais il ne se se passera quoi que ce soit de positif après son élection tant que le fonctionnement pervers continuera. Or, et c'est hallucinant, aucun des candidats n'a envie de changer cela ! La balle est donc dans le camp du peuple!
EN QUOI CONSISTE NOTRE SYSTÈME ACTUEL?
1/ D'abord il idéalise l'être humain, donc aussi les dirigeants et les représentants élus: tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, tout le monde il est discipliné, respecte les lois et ses engagements.... En fait il se produit exactement le contraire chez la grande majorité des personnes. C'est une hérésie, en matière de rédaction de lois puis dans leur application, de ne pas tenir compte de cette réalité.
Même les dirigeants, pourtant en pleine lumière, mentent de façon éhontée ou prennent le peuple pour un tas d'imbéciles (Sang contaminé, nuage de Tchernobyl et référendum sur Maastricht, en France, Busch et Blair lors de la guerre en Irak, Poutine dans ses déclarations etc.....), même les parlementaires évitent de légiférer sur des questions majeures en raison de la pression de lobbies (par exemple lois anti-tabac au parlement européen etc....), alors évidemment, le mauvais comportement d'un anonyme citoyen de base... Passe totalement inaperçu…!
Malheureusement les failles législatives et constitutionnelles amplifient les mauvais comportements. Il conviendrait, au contraire, de tenir pour acquis les défauts des français et de rédiger des textes de façon à prévenir les dérapages, éventuellement de façon à les rendre inintéressants. Mais la France est plus dans la répression que dans la prévention, notre justice en est l'illustration!
Du fait des mensonges et de l'opacité, nous vivons dans un monde d'apparence où les réelles motivations des dirigeants sont tues, où elles sont travesties pour l'opinion publique en motivations nobles, morales, juridiques, économiques ou pourquoi pas (en apparence) rigoureuses.
Le pire est que même nos institutions sont impactées . Les astucieuses et peu décelables mesures mises en place au fil du temps par des générations d'élus ont abouti à la disparition d'une représentativité réelle, à la diminution alarmante de la séparation des pouvoirs, à la suppression pure et simple de la responsabilité politique et financière, et à l'absence totale de contrôle à tous les niveaux, le tout en l'absence de sanctions efficaces contre les coupables de dérives et bavures. Il est donc temps de prendre en compte dans les textes les tares humaines objectives pour mieux les juguler par des précautions préventives dans la rédaction des lois et règlements .
Finalement nous vivons en Ochlocratie au sens non pas de la définition de Macintosh (celle retenue par le Président Macron lors du mouvement des gilets jaunes) mais plutôt au sens de la définition de Rousseau. Une définition plus large, moderne, et cohérente avec notre époque, qui assimile l'Ochlocratie à une «dégénérescence de la Démocratie à partir du moment où la volonté générale cesse de l'être lorsque cette volonté se matérialise dans les intérêts particuliers d'une partie de la population», l'intérêt particulier d'une foule violente armée, d'un parti politique, d'un syndicat, d'un lobby.... Or que voyons nous au quotidien: les lois réclamées par les citoyens ne sont jamais votées, la plupart des lois sont amendées au profit de grands groupes, entreprises, formations diverses, et les orientations politiques sont décidées par un seul homme ou par une minorité. Bien évidemment la volonté de la population et l'intérêt général sont totalement absents du débat. La France est donc une Ochlocratie de fait, maquillée en démocratie par des institutions au fonctionnement sciemment dégradé. Et la situation empire de jour en jour !
2/ Ensuite, notre système vit une carence de gestion: devant un problème insurmontable pour lui ( et c'est de plus en plus fréquent), l'Etat se décharge sur le privé, théoriquement en «prenant des précautions législatives», mais comme ces lois sont inadaptées dans leur rédaction, et que de surcroît elles ne font l'objet d'aucun contrôle d'application, le résultat catastrophique est inévitable. On le voit dans les EHPAD et avec la concession des autoroutes, et aussi dans bien d'autres domaines.... A terme c'est le citoyen qui est pénalisé par tous les dérapages cumulés... Financiers et autres !
3/ Enfin, notre système semble immuable: bien que le sachant aucun des dirigeants actuels n'envisage de changer la façon de faire de la politique, sauf le président en poste mais il ne s'est agi pour lui que de concessions de très courte durée (pour calmer les esprits), qui ont donné un fol espoir … Suivi de cruelles déceptions (Ateliers de travail En Marche avant l'élection de 2017, Grand débat national, Conférence citoyenne pour le climat) !
Dans le contexte actuel, le débat d'idées 2022 est stérile et n'a aucun sens puisque le système ne permet pas à l'élu (à supposer qu'il soit sincère ce qui est rarement le cas) de mener à bien un quelconque programme. Avant tout débat d'idées, la logique imposerait donc de mettre en place un système législatif et un fonctionnement exécutif adéquats, afin de garantir aux citoyens, avec certitude, que les «projets» sont ou seront intégralement mis en place.
Le gros problème est de sensibiliser les politiques sur ce point fondamental et la seule façon pour y parvenir est de frapper un grand coup par le D.I.Y. ELECTORAL.
COMMENT FAIRE POUR OBTENIR UN CHANGEMENT ?
Le meilleur moyen de faire comprendre cela aux candidats est d'utiliser l'arme absolue que constitue le bulletin de vote. Favoriser tel ou tel serait inutile puisque rien ne se passera jamais: c'est le fonctionnement du système qui est en cause, et aucun candidat n'a la moindre velléité de changer ce fonctionnement.
Alors le coup de massue qu'il faut asséner est une sorte de «grève du vote», soit purement et simplement en s'abstenant, soit mieux encore en votant blanc (il suffit alors de déposer une enveloppe vide). Car, si l'abstention peut s'interpréter ( selon les candidats) comme un désintérêt pour la politique et une défiance vis à vis des politiciens, le vote blanc prouve au contraire que vous avez fait l'effort de vous déplacer pour signifier aux candidats que vous voulez autre chose qu'une non représentation d'idées, ou qu'une élection «chèque en blanc», qu'en fait vous voulez un système qui vous donne la parole à vous, électeur, et qui vous donne la décision à vous, électeur, et pas à des représentants qui représentent essentiellement les idées de leur chef de parti, rarement leurs idées personnelles, et jamais les idées de l'électorat.
Les politiques affirment qu'ils veulent donner du pouvoir au peuple pour mettre en place un changement (cela dit si Macron l'a fait ponctuellement pour calmer les esprits, rien n'interdit de penser qu'on peut pérenniser le processus). Malheureusement, tous restent attachés profondément à une gouvernance autoritaire qui, elle, est totalement dans leurs gènes!
Il est évident que quand un dirigeant jeune qui annonce vouloir «faire de la politique autrement» ne le fait pas, difficile d' espérer qu'un candidat plus âgé le fasse. Tous sont viscéralement attachés à la pratique non démocratique du candidat qui parle, du parlement qui suit et du peuple qui subit.
Conformément à la formule «on n'est jamais mieux servi que par soi-même», ne pas voter pour un candidat est en 2022 la seule arme décisive pour faire changer les choses. Car oui, Messieurs les élus, plutôt que de vous payer très cher pour faire des conneries, autant les faire nous-mêmes gratuitement. En fait, même si des erreurs sont possibles, je suis persuadé que ce ne serait pas pire que les dérapages et le coût liés à l'organisation actuelle. Certes en 2022 il y aura quand même des élus, et peu importe qui, mais s'ils prennent conscience du problème alors ils mettront en place les bases de l'évolution vers la vraie Démocratie.
Le graal pour les politiques est d'avoir une réelle légitimité. Elle s'obtient bien évidemment par la victoire, mais plus encore par une participation massive de la population aux élections. Si la participation est ridicule, le vainqueur a peu (ou pas) de légitimité et donc peu importe de qui il s'agit. On espère simplement qu'il s'agira d'une personne ayant assez de bon sens pour préserver les intérêts du pays à l'international.
Les réseaux sociaux permettent une large diffusion des idées, et l'expérience prouve qu'ils peuvent parfaitement mobiliser des millions de personnes pour une cause. Militer pour l'abstention ou le vote blanc devient donc l'arme ultime contre le refus des politiques de démocratiser la gouvernance du pays. En moins de 10 jours une mobilisation de masse est donc possible pour peser sur le premier tour et contrer tous les pronostics des états-majors et des instituts de sondage!
Et après me direz-vous?
Si la mobilisation pour la présidentielle est possible, elle est encore plus facile pour les législatives, car rien, absolument rien, n'interdit aux électeurs de se mobiliser et de se concerter, circonscription par circonscription, pour faire élire les candidats favorables à l'avènement démocratique que souhaitent tous ceux qui y ont déjà goûté un peu. Et si le nouveau président ne plaît pas, l'entente des électeurs peut générer en cas de besoin une cohabitation forcée par l'élection d'opposants.
Si la mobilisation est suffisante et rapide, cela doit fonctionner.
Petit rappel: en application stricte des règles démocratiques de l'élection, c'est à dire 50% des inscrits plus une voix, François Hollande n'aurait pas dû être élu car, par rapport au corps électoral de 47 millions de personnes, et du fait de l'abstention et des bulletins blancs et nuls, il n'a pas à l'époque réuni 50% des suffrages. Il doit son investiture à la «dérogation» qui a transformé le terme «50% des inscrits» en «50% des exprimés», ce qui revient à faire élire le candidat par une minorité.... Tout cela est bel et bien anticonstitutionnel.... Et nous retombons dans la fameuse Ochlocratie qui, rappelons-le, est une démocratie dégénérée !
En ultime recours, si rien ne parvenait à enrayer électoralement le système, il ne resterait que l'impact de manifestations incessantes, et cela nuirait à la France. Je n'aime pas la violence qui selon moi ne règle rien ( on tue des hommes mais jamais leurs idées ), et à cet égard je ne résiste pas au plaisir de vous faire connaître cette très pertinente pensée d'un sage :
«Voyant un moustique se poser sur ses testicules, le sage prit brutalement conscience que la violence ne résolvait pas tous les problèmes».
QUEL RESULTAT ESPERER ?
Deux choses sont primordiales: la restitution du pouvoir au peuple, la soumission de l'exécutif.
Pour qu'un candidat devienne crédible il faudrait précisément qu'il ne défende aucun programme partisan. En démocratie le peuple est souverain (dans son domaine de compétence fixé par une constitution, car pas question de lui laisser la décision d'appuyer sur le bouton nucléaire par exemple), et dans son domaine de compétences c'est lui qui doit décider (voter les lois). De ce fait il détient le pouvoir de programmer ses actions et il s'ensuit qu'un candidat au poste suprême (larbin de luxe de son pays) ne peut avoir qu'un programme et un seul, court et efficace:
FAIRE APPLIQUER LES LOIS DECIDEES ET VOTEES PAR LE PEUPLE ET DEFENDRE LES INTERETS DU PAYS A L'INTERNATIONAL
La mise en œuvre d'une politique de ce type serait techniquement d'une simplicité confondante grâce à l'aide des moyens de communication modernes, et chacun y trouverait son compte en participant directement à la prise des décisions ce qui renforcerait aussi le sens des responsabilités.
Je ne développe pas ici tous les détails de l'organisation et des règles qui rendraient limpide, transparente et infiniment moins coûteuse qu'aujourd'hui la chose politique, orientée dans l'intérêt du peuple cela va de soi, car un texte plus long illustré d'exemples concrets est à venir. L' important est de faire comprendre aux politiques qu'ils doivent aujourd'hui évoluer vers plus de démocratie pour préparer la suite (à défaut de passer immédiatement à une véritable démocratie directe).
D'avance merci d'avoir pris de votre temps pour lire ces quelques pages, avec l'espoir que nous serons nombreux à exercer l'action militante conduisant à, enfin, LA VRAIE DÉMOCRATIE !
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