jeudi 5 août 2021

FIN DE L'HUMANITé: 2070 (au pire) OU EN 3565 (au mieux) ???

 Pour ne pas rester sur une perspective sans issue, un complément optimiste est ajouté ce 9 Août 2021 en fin d'article (partie en italique) mettant en avant quelques solutions... Mais les opinions publiques accepteraient-elles d'agir ....?

 Devant le réchauffement climatique on peut se dire, oui il fait plus chaud, c'est plus agréable qu'avant au quotidien même si à certains endroits il y a davantage d'inondations, de tempêtes, d'orages, d'incendies... Tout cela finira par s'arranger ! Les problèmes qui impactent l'agriculture, l'eau douce, la dégradation des océans, éloignés du quotidien de la majorité des gens sont parfois perçus comme bénins. Pourtant notre nourriture en dépend, et qui dit alimentation dit survie !

Les médias nous désignent le CO2 comme élément majeur du réchauffement alors que ce dernier , responsable à 26%, est seulement un déclencheur. C'est à la vapeur d'eau, même si elle est liée au CO2, que l'on doit 60% du réchauffement! Et plus il fait chaud plus l'eau s'évapore en nuages, l'effet de serre généré augmente encore la température qui augmente encore l'évaporation et le cycle infernal continue.... Rien ne peut alors le stopper et à terme la terre pourrait être un enfer en température, comme Vénus, mais sans l'humanité éliminée bien avant cela !

Il est indéniable que l'humanité émet du CO2 par des émissions anthropiques c'est à dire dues aux activités de l'homme (pour 33Giga tonnes en 2019): énergie, agriculture, industrie, transports, bâtiment, pour les principales sources, ce à quoi s'ajoutent les émissions naturelles du volcanisme, de la géothermie, des incendies de forêts, et de la respiration animale et végétale de tout le vivant de la planète.

Tous les scientifiques s'accordent sur le fait que pendant 10000 ans et jusqu'à l'ère industrielle le taux de CO2 dans l'atmosphère était de 280 ppm, évoluant aux alentours de 300 ppm dans les années 60, et atteignant 413 ppm en 2020.

La progression est de plus en plus forte et il n'est pas impossible que l'accélération s'emballe (pour les mêmes émissions) puisque certains facteurs de freinage disparaissent avec la hausse de la température. Par exemple la dissolution par les océans diminue quand l'eau se réchauffe (sans parler du seuil de saturation à ce niveau), de même les gigantesques incendies sur la planète tuent la végétation qui lorsqu'elle était vivante stockait énormément de carbone etc...


Pour que chacun visualise mieux le propos, un petit détour par des données sur l'atmosphère s'impose, et vous verrez que le problème le plus grave, celui qui met en jeu la survie de l'humanité n'est abordé, ni par les scientifiques ni par les écologistes.

Quelques données sur l'atmosphère :

Si l'atmosphère s'étend jusqu'à 800km de la terre, l'humanité n'est concernée que par la couche proche, là où elle vit, entre 0km et 5,6km d'altitude, et où se concentre la moitié de la masse totale évaluée à 5148000 Gigatonnes (90% de la masse atmosphérique se trouvant en dessous de 16km d'altitude) . Le seuil d'altitude de 5,6 km est précisément celui où la pression baisse de moitié (cela se répète tous les 5,6 km). La masse sous les 5,6 km ressort donc à 2574000 Gigatonnes, c'est cet air que nous respirons. En réalité c'est encore moins car la majorité de la population de la planète vit à une altitude faible, mais gardons quand même ce chiffre.

L'air est composé de 78% d'azote, 20,95% d'Oxygène, 0,93% d'Argon, 0,041% de CO2, et le reste en gaz rares. La vapeur d'eau n'est pas un composant de l'air et n'est donc pas citée mais elle est bien présente en tant que résultat de l'évaporation (selon la température du site considéré), sa présence ne changeant rien au niveau de la composition du mélange que nous respirons.

Comme la planète est un vase clos, comme le disait Lavoisier «rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme». Donc du fait que sur terre il y a des générateurs d'oxygène et des absorbeurs de carbone, il en résulte un équilibre naturel qui maintient la proportion de 20,95% d'oxygène. Il est donc évident que si des modifications humaines déséquilibrent le cycle du carbone et celui de l'oxygène, alors non seulement la proportion de CO2 augmente dans l'atmosphère mais en même temps la proportion d'oxygène diminue car c'est évident: les rejets massifs de carbone ne peuvent se combiner chimiquement qu'à l'oxygène de l'atmosphère, réduisant nécessairement la quantité de ce gaz pour créer le CO2... Les rejets anthropiques sont aujourd'hui absorbés par la planète à 50%, donc en 2019 16,5 sur les 33 Gigatonnes émises. Cela implique que la partie de l'oxygène combinée au carbone pour faire ce CO2 a disparu du volume d'oxygène respirable (appauvrissement de l'atmosphère), et parallèlement il s'est produit une hausse du taux de CO2 dans l'atmosphère. Mais il faut savoir aussi que plus il y a de CO2 dans l'air et plus nous devons respirer pour vivre (7litres par minute sous 0,03% de CO2 dans l'air inspiré, mais 26 litres par minute sous 5% de CO2 dans l'air inspiré).

Cela conduit à préciser la toxicité du CO2 . Car, là encore, avec la hausse du CO2 liée à la baisse d'oxygène nous subissons deux impacts, celui de moins d'oxygène à respirer et celui de plus de CO2 dans l'air respirable. Sans oublier que le CO2, bien plus lourd que l'air, a tendance à s'accumuler au niveau le plus bas, c'est à dire au sol, précisément où se concentre le vivant terrestre.

à 0,1% (ou 1000 ppm) le CO2 est facteur d'asthme, à 0,5% ( ou 5000 ppm)c'est la valeur maximale d'exposition professionnelle, à 1,5% (ou 15000 ppm) c'est la valeur maximale d'exposition professionnelle pour un maximum de 10 minutes, à 4% (40000 ppm) c'est le seuil des effets irréversibles.


Il faut bien considérer que la hausse du CO2 n'a pas un seul impact qui serait le réchauffement, il se produit un tas d'effets, liés précisément à l'absorption défensive de la planète et du vivant, et ce sont ces impacts qui sont encore plus dangereux pour nous, mis à part le phénomène d'asphyxie déjà en marche (même s'il est aujourd'hui limité).

Ainsi l'eau en absorbant du CO2 s'acidifie, cette acidification rend de plus en plus difficile la formation de carbonate de calcium. Ce carbonate est essentiel pour les crustacés, et mollusques qui l'utilisent pour fabriquer leurs coquilles et carapaces. Or l'acidité des océans a été multipliée par 2 depuis le début de l'ère industrielle et ces populations sont de plus en plus impactées, vont-elles disparaître ?... A un certain niveau d'acidité la calcification devient impossible ce qui impactera de façon irréversible les ptéropodes qui sont la base de nourriture du zooplancton, lui même base de nourriture de nombreux poissons et mammifères marins, eux mêmes nourriture de prédateurs, dont l'homme etc... Etc... Et sans nourriture, les espèces disparaissent petit à petit...

La dissolution du CO2 dans l'eau est physiquement limitée, et elle diminue avec la hausse de température. Mais la hausse de température diminue aussi la circulation des océans (ralentissement des courants marins, c'est une évidence avec le Gulf Stream). Donc à un moment donné le CO2 sera moins absorbé du fait de l'absence de brassage des eaux et moins absorbé du fait de la température plus élevée, il pourrait alors se produire des émanations de CO2 de l'eau, saturée, vers l'atmosphère. A ce phénomène catastrophique s'en ajouterait un autre au niveau de la végétation (encore présente et non détruite par les incendies gigantesques), à savoir le double phénomène: de baisse de la fixation de carbone conséquence de la hausse de température, mais aussi de diminution de la croissance des végétaux avec la hausse du CO2 dans l'atmosphère. Les plantes vivantes en cessant de grandir ou en rapetissant fixeraient de moins en moins de carbone, et la hausse de la température ralentirait aussi leur capacité de fixation.... Si la végétation se réduit vous imaginez aisément que l'alimentation des animaux et de l'homme posera des problèmes insolubles pour alimenter 20 milliards de personnes (si on arrive à un tel chiffre ce qui n'est pas certain du tout!).

A travers ces deux exemples Océans et végétation terrestre, on mesure que les rejets dus à l'homme qui sont aujourd'hui absorbés par la planète ne le seraient plus du tout ce qui ferait énormément progresser le taux de CO2 en ppm, ceci parallèlement avec la disparition de la nourriture, et la progression en ppm faisant aussi diminuer l'oxygène de plus en plus (les micro algues en train de disparaître et la réduction de la végétation ralentissant d'autant l'émission d'oxygène dans l'atmosphère). La hausse des ppm devrait très vite concerner 100% des rejets et s'emballer fortement.

Vous allez me dire «Ouais mais on a le temps avant d'en arriver là.» 

Pas certain du tout avec les chiffres concrets. Je reviens aux 2574000 Gigatonnes citées plus haut et qui constituent l'atmosphère que nous respirons. Le seuil de toxicité étant de 1,5% (ou 15000 ppm), il faudrait en théorie 7722 Gigatonnes de CO2 pour nous poser des problèmes de survie. Même à 50 Gigatonnes de rejets effectifs par an il faudrait 1544 ans avant la disparition de la vie sur terre. Un autre calcul à partir du taux de CO2 en ppm donne un délai de 3000ans environ pour passer de 415 ppm à 15000 ppm, à la moyenne très réaliste de 5ppm par an dans le contexte à venir. Pour vérifier le délai de 1544 ans il faudrait évaluer les limites de l'absorption par la terre, apprécier le freinage d'absorption lié à la hausse de température, évaluer la baisse parallèle d'oxygène sur terre, évaluer également les émission futures... Cela dit, même si cette limite est théorique, nous aurons subi bien avant de l'atteindre les disparitions massives d'espèces animales et végétales, les catastrophes (sécheresses à répétition, inondations et orages destructeurs, hausse des océans... ) et les probables guerres climatiques, d'ailleurs nous sommes quasiment dedans..... Sans oublier les nouveaux virus (sortis du permafrost) qui peuvent nous créer un enfer d'épidémies....


Pour appréhender autrement le phénomène il faut tenir compte du fait que nous vivons au sol, ce qui diminue le volume nécessaire pour nous détruire, puisqu'en raison de son poids largement plus lourd que l'air le CO2 descend plutôt qu'il ne monte.... Voici le calcul:

Alors je pars de la surface de la terre dont la valeur est égale à 51007200000 hectares et je considère qu'une hauteur de 2 mètres de CO2 suffirait à tuer tout le monde. Deux mètres font 0,02 si l'unité est de 100mètres, donc 51007200000 x 0,02 est l'opération qui nous donne la valeur en hectares cubes de la couche de CO2 sur 2 mètres de haut, soit 1020144000 ha cubes.

Un hectare cube c'est 100m par 100m sur 100 m de haut c'est à dire 1000000 de M3. Or le CO2 pèse 2g par litre (j'ai arrondi) soit 2kg par M3 et donc 2000000 kg par hectare cube ce qui correspond à 2000 Tonnes, ou encore 2 kilotonnes ou encore 0,002 mégatonnes.

En définitive 1020144000 x 0,002 nous indique qu'il faut 2040288 mégatonnes de CO2 pour occuper 2 mètres de hauteur au sol, ce qui correspond à 2040 Gigatonnes donc bien moins que la limite précédemment calculée de 7722 Gigatonnes. Or pour atteindre ce volume de rejets nous avons besoin de seulement 48 ans (2040 divisé par 50).

L'humanité organise donc son suicide collectif pour une simple question de cupidité des dirigeants (Etats, Entreprises, Factions, Sectes diverses …..) qui font passer l'argent (encore une invention humaine, débile si on considère l'importance démesurée qu'on lui donne) avant le principal (la survie de l'espèce), mais aussi en raison de l'irresponsabilité universelle et du comportement primaire (= à courte vue) chez individus qui préfèrent mourir que de changer leur comportement quotidien dévastateur et égocentrique.

L'homme est en quelque sorte le corona virus de la terre: Il se reproduit en utilisant les ressources de son hôte sans se soucier du fait qu'en se reproduisant massivement à ses dépens, il détruit les ressources de l'hôte mais en plus il le tue en raison des réactions qu'il provoque chez lui (orage de cytokines). En tuant son hôte, le virus meurt avec lui sauf s'il essaime et trouve un hôte de remplacement.....

Pas de bol, il n'y a pas d'autre Planète habitable à proximité de la Terre !

 

Heureusement on pourrait s'en sortir en se mettant du jour au lendemain à utiliser intelligemment l'énergie. Elle est aujourd'hui littéralement gaspillée, et en plus bêtement... Et je donne un exemple: installer chez soi des panneaux photovoltaïques (généralement 21 M² produisant 3kw) coûte très cher pour un rendement ridicule entre 10 et 20% mais on incite les gens à le faire en leur faisant miroiter le rachat par EDF largement au-dessus du prix de facturation du Kw.... Toujours le fric !

Pour le même prix on peut équiper 10 maisons d'un panneau de chauffage solaire (pour un bricoleur coût de 100€ à 150€ maxi le grand panneau) dont le rendement est de 40% ou plus. Chauffer l'eau sanitaire économise l'électricité du ballon d'eau chaude, mais dans mon idée d' installation mixte ( eau chaude sanitaire plus préchauffage de l'air de ventilation) on économise en plus du chauffage en hiver et de la climatisation en été, toujours pour un prix très faible.

Autre exemple une VMC de 160W fonctionne nécessairement 24h sur 24 et consomme 3,84 kw jour, soit 1401,6 kw par an... Comme les Kw d'électricité représentent 1/3 de la facture, le deuxième 1/3 payant abonnement, redevance de transport et autres joyeusetés, et le dernier 1/3 les taxes communales, départementales, régionales et la TVA, en gros vous multipliez le prix de votre Kw par 3 pour obtenir le coût réel. Ainsi le remplacement d'une VMC électrique par une VMC magnéto-mécanique ferait économiser au bas mot 700€ par an rien que sur la VMC. Mais les lobbies s'y opposent à commencer par l'état qui perdrait trop en taxes, puis les producteurs d'électricité dont le C.A. fondrait, et les vendeurs d'appareils sophistiqués (hors de prix) pour économiser «trois francs six sous».

Inutile de préciser que ces solutions augmenteraient considérablement le pouvoir d'achat....

Dernier exemple que certains ont peut-être connu. Dans les années 80 ( je crois en 1986) Pierre Bellemare vendait en télé-achat une machine à laver à ultrasons. Comme chacun le sait ces machines à laver existent et sont réservées à l'industrie (nettoyage express des pièces), aux bijoutiers et opticiens (nettoyage intégral des bijoux et montures de lunettes en quelques secondes), aux hôpitaux (nettoyage express des instruments chirurgicaux), aux dentistes (détartrage des dents). Un jeune russe génial a eu l'idée de laver le linge par ultrasons (donc sans lessive) et a mis une machine au point. Vous pensez bien que le lobby des lessives est monté au créneau, il ne pouvaient supporter de perdre du jour au lendemain 80% de leur C.A., les fabricants pouvant eux facilement s'adapter pour construire la machine. J'ai cherche ce brevet … Introuvable, il faudrait que je fasse appel à des hackers pour retrouver les plans et les fabricants de l'époque ! D'après mes informations il existerait quelques modèles au Japon et peut-être aux USA. Pas facile de stopper une pollution énorme (par les lessives) puisque l'argent passe avant la planète ,et tout a été fait pour empêcher cette géniale invention de se généraliser...


Mon propos n'est pas ici de développer le «comment faire», car les techniques sont là... Et dans bien plus de domaines qu'on ne le croit! Avec ces découvertes très nombreuses (mais peu de gens le savent et je vous incite à la lecture des banques de données sur les dépôts de brevets), on pourrait disposer d'électricité, chauffage, eau chaude sanitaire, VMC, adduction d'eau, gaz, gratuits, même les déchets peuvant être utilisés individuellement (sans pollution) pour faire de l'énergie... Et inutile de parler des véhicules qui peuvent rouler gratuitement (je parle de carburant). C'est incroyable ce que le génie inventif (mais gênant pour les lobbies) a pu créer!

Mais je crains que l'opinion ne soit pas capable, ou pas assez motivée, pour exercer la pression qui changerait la donne, ce qui supposerait de remplacer la chasse au fric des entreprises, des Etats, et même des individus, par la chasse au bien-être en tant que garantie de survie de l'espèce par protection de la planète.

Ce n'est pas gagné du tout, même si des millions d'emplois sont à la clef, car les lobbies et grands groupes dominants aujourd'hui devraient quasiment disparaître du jour au lendemain et cela ils ne le veulent pas, ils préfèrent en effet encaisser de l'argent le plus longtemps possible au détriment de la planète et de l'humanité... La solution est donc de rester individualiste et de s'équiper soi-même en énergie gratuite, en astuces.... Du moins tant que les états laissent faire (la soif d'impôts et taxes est si grande qu'ils finiront par taxer la gratuité et ce n'est pas un gag) et d'ailleurs les possesseurs de Linky verront très vite que ce compteur est doté d'une application permettant de mesurer le courant utilisé pour charger la batterie de la voiture électrique... Vous n'imaginez quand même pas que l'état va renoncer à la TIPE (ex Tipp) sur les essences et diesels sans taxer le carburant des voitures électriques quand les thermiques seront minoritaires... Faut pas rêver !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire