Un P.S. a été ajouté en fin d'article le 31 Juillet 2018, suite à la grande panne SNCF.
Encore l'énergie au menu de C dans l'air ! Mais tout de même j'ai du mal à admettre que les experts s'enferment dans une sorte de camisole spirituelle qui les empêche d'envisager des solutions à l'équation française !
Encore l'énergie au menu de C dans l'air ! Mais tout de même j'ai du mal à admettre que les experts s'enferment dans une sorte de camisole spirituelle qui les empêche d'envisager des solutions à l'équation française !
Ils nous disent oui mais
les énergies renouvelables ( Eolien et Solaire) sont intermittentes
alors que le nucléaire s'utilise quelle que soit la météo. Seule
exception l'hydraulique !
Ils oublient l'hydrolien
(les courants sont permanents), la Gravité, le magnétique ( la
force de Lorentz est infinie dans la durée), le solaire non
électrique, le mécanique, le biologique etc... D'où vient ce
refus de voir la réalité technique ?
Ils nous disent la
concurrence est une décision européenne. Oui ! Elle ne joue que
sur une part minime du prix, oui c'est vrai.: ainsi en France avec
75% de nucléaire il y a de fait un monopole de production. On a même
voté une loi obligeant EDF a revendre une partie de son électricité
à ses concurrents à 42€ le Mégawatt (sinon ils n'auraient rien à
vendre): bonjour la concurrence! Ensuite on a mis à part le réseau
en obligeant tous les producteurs à payer le transport du courant
(et tous au même prix). Et puis il y a les taxes, plus de 30% de la
facture, tout le monde les paie, et puis il y a l'entretien du
réseau les travaux de branchement et de relevé des compteurs
(ENEDIS), cela aussi est payé par tous. La concurrence ne joue donc
que sur la marge de l'entreprise et sur le coût du réseau
commercial. Et l'Etat ne donne pas le bon exemple car il a la
casquette d'actionnaire majoritaire du capital d'EDF, mais il a
aussi celle du garant de la concurrence sur le marché : la
contradiction est évidente !
Ce sont des filiales
d'EDF qui transportent le courant pour tous les fournisseurs, elles
qui entretiennent le réseau et gèrent les consommations de tous les
clients. Qui dit filiales d'EDF dit autorité de l'Etat: les dés
sont pipés !
Pas étonnant donc que
l'Etat ait mis en place un système incitant les producteurs
indépendants à revendre leur courant à EDF ( en leur payant un
pactole) alors que la logique voudrait qu'ils le consomment
directement. Mais le but est de fausser la concurrence, de bloquer le
marché, en particulier les concurrents ( qui ne détiennent ensemble
que 19% du marché, contre les 81% d'EDF) et de continuer à
maîtriser le secteur de l'énergie. Il lui faut garder la main sur
la production, se garantir la rentrée de taxes sonnantes et
trébuchantes, plus les bénéfices de tous les monopoles (RTE,
ENEDIS) en plus de ceux d'EDF. C'est dans ce contexte qu'il favorise
des projets pharaoniques qu'aucune entreprise ne pourrait mener à
bien à part EDF (avec la caution de l'Etat qui quoi qu'il arrive
bouche les trous, avant de fair payer la note aux français via leur
facture ou les impôts)
Si le réseau explosait
pour une raison ou une autre l'Etat y perdrait gros !
Quant au prix de 42€ le
MW (rappel 1MW = 1000KW) cela fait 0,042€ le KW et vous pensez bien
que ce prix n'est pas un prix coûtant, EDF fait encore du bénéfice,
même en vendant à ce tarif à ses concurrents. Or les concurrents
en question vendent moins cher qu'EDF.... Cherchez l'erreur ! EDF
pourrait être moins cher que les autres (mais en tuant les
concurrents financièrement) au lieu de cela EDF vend délibérément
plus cher que les autres ????
L'idée est juste de
permettre l'existence de concurrents pour montrer que la France
respecte la loi, donc les concurrents survivent. Les apparences sont
sauves ! J'aimerais que l'on m'explique pourquoi EDF, qui se plaint
de l'érosion de sa clientèle partant chez la concurrence ne fait
strictement rien tarifairement pour garder ces clients ??? Une
entente entre tous les opérateurs de ce gigantesque jeu de rôles ne
m'étonnerait pas le moins du monde ! Là où les concurrents
survivent , EDF se goinfre, tout cela sur le dos des consommateurs,
et l'Etat (actionnaire principal et patron d'EDF), qui clame son
opposition à la volonté d'EDF d'augmenter ses tarifs est au summum
de l'hypocrisie. En même temps l'Etat n'a absolument pas envie de
tuer sa poule aux oeufs d'or en cassant l'harmonie de ce racket
magistralement organisé. Songez qu'avant l'ouverture à la
concurrence EDF faisait tous les métiers et prenait une bonne marge
sans plus. Aujourd'hui chaque filiale intervenant dans le secteur
doit gagner de l'argent et la somme des marges de toutes les filiales
est bien plus élevée que la marge d'EDF faisant directement tous
les métiers ! La concurrence a fait grimper les prix !
Les gouvernements
précédents (sous la pression de l'opinion) ont décidé de
favoriser le renouvelable et de subventionner pas mal de filières
mais, pour faire des économies budgétaires, le gouvernement en
poste vient de couper les subventions: du coup la filière solaire de
l'outremer s'écroule et en France les abandons de projets se
multiplient ! Sans compter que les riverains de parcs d'éoliennes
n'en veulent pas près de chez eux: on ne compte plus les recours
administratifs !
Cerise sur le gâteau la
bureaucratie française multiplie les démarches à effectuer pour
obtenir une flopée d'autorisations : il faut au moins 7 ans pour
avoir le feu vert administratif (j'exagère à peine) …. Pour
peut-être abandonner si une association forme un recours ! Dans de
telles conditions d'incertitude il faut oser investir, donc il y a
peu de candidats !
Nos voisins européens,
plus cohérents que nous, ont un délai administratif de réalisation
égal à la moitié du délai chez nous, donc fatalement le retard de
la France augmente de jour en jour, et l'échéance de sortie du
nucléaire est très régulièrement repoussée. Aberrant car nous
sommes un des pays au plus fort potentiel éolien et solaire en
Europe.
Mon
sentiment est que le gouvernement ménage à la fois la chèvre et le
chou et s'ingénie à empêcher l'évolution:
On satisfait le besoin
d'écologie des électeurs, en favorisant les filières écolos par
des subventions et des aides (aux frais du contribuable, via les
impôts, et du client, via taxes sur la facture) ou bien par des
incitations fiscales à moins consommer en isolant (consommateurs);
En même temps on
«protège la liberté du citoyen» en créant une jungle
administrative pour freiner les investisseurs, et on facilite les
recours administratifs ce qui revient à empêcher les projets.
Finalement on dépense
l'argent de la collectivité sans justification faute de
réalisations, et on permet à n'importe quel individu de bloquer
administrativement un projet collectif utile: c'est le règne de
l'incohérence, et pour moi incohérence = incompétence. C'est dit !
Si vous prêtez
attention à la «doctrine d'état» vous remarquerez que dans les
énergies renouvelables seules les énergies intermittentes sont
favorisées (éolien, solaire) le but étant de favoriser le
nucléaire en le présentant comme indispensable, irremplaçable, et
écologique (non émeteur de CO2). L'état empêche l'implantation
d'hydraulique privé (pico centrales) complexifie l'installation de
producteurs autonomes, et fait en sorte de cacher toutes les autres
possibilités de produire de l'énergie.... Parmi les raisons
multiples je mettrais en avant la raison politique: donner
l'indépendance vraie (énergétique et financière) à la population
est dangereux mieux vaut la garder sous contrôle, non sans répéter
inlassablement que nous sommes en démocratie.... Et à force
d'entendre cette affirmation les français finissent par y croire:
c'est la méthode Coué dans toute sa splendeur !
Revenons à l'énergie
avec notre «fantastique EPR»
J'emploie
à dessein l'adjectif fanttastique car cet outil de production dont
on parle sans jamais le voir semble sorti d'un livre d'anticipation
(mais vous pouvez dire qu'il s'agit de l'arlésienne). C'est un
magnifique exemple (si j'ose dire) d'incompétence crasse, n'en
déplaise aux experts qui détaillent une succession de circonstances
atténuantes, mais que je considère comme aggravantes:
1/
La guéguerre entre Areva et Edf pour prendre la maîtrise de la
construction des centrales a tourné en faveur d'Areva (alors qu' Edf
avait le savoir faire, Areva non). Première faute du gouvernement
qui a tranché ainsi le litige.
2/
Les EPR sont tous des prototypes différents ce qui est pour le
moins étonnant pour un constructeur qui prétend exporter son
«bijou»(Finlande, France, Grande Bretagne). Les experts nous disent
que c'est en raison des normes différentes de sécurité, car elles
ont évolué dans le temps, et des normes de construction d'un pays à
l'autre. Du coup c'est cher et il n'y a pas de modèle type
permettant la construction en série et l'exportation ( à un coût
raisonnable et maîtrisé). En fait Areva à dû tout apprendre sur
le tas alors que les ingénieurs d'EDF (dernière centrale construite
dans les années 90) n'avaient pas été remplacés : le savoir faire
s'est perdu! On ne mise pas tout le capital d'une entreprise sur un
projet aussi aléatoire sans savoir où on va et surtout sans se
préoccuper des progrès des filières concurrentes qui deviennent
moins chères que le nucléaire. La faute est dans le camp de
l'exécutif qui s'est laissé influencer par le lobby électrique et
le lobby nucléaire sans analyser les autres solutions énergétiques,
en décrétant : «c'est la seule solution !».
Comme
d'hab en quelque sorte: les énarques ont toujours raison ! (même
contre les faits, mais que voulez vous, c'est la France! ).
3/
Les normes de sécurité ont évolué depuis le début du projet
et aux normes classiques ont succédé celles créées suites à
Tchernobyl, puis de nouveau celles suivant Fukushima: une chose
acceptée et terminée en 2012 n'était plus conforme, il fallait
refaire …. La facture s'envole !
Cela
dit les normes, en prévention d'accidents météorologiques,
spatiaux ou d'attentats sont dérisoires (Quid d'une chute de
météorite sur un réacteur ? Quid d'une attaque aérienne ? D'un
refroidisseur endommagé, bouché par des algues ou des débris
végétaux? Quid d'une inondation ou d'une destruction partielle par
tornade? Aucune prévention digne de ce nom dans les projets !). Trop
de normes d'un côté, pas assez de l'autre,les fonctionnaires sont
en cause cette fois !
4/
De nombreux défauts dans le travail réalisé ont été
constatés: sur les bétons, sur la cuve, sur les soudures …..
Inadmissible et faute du maître d'oeuvre! Pour moi une
incompétence de plus !
Quant
un contrat est signé on pense que le donneur d'ordre est assez
intelligent pour mentionner noir sur blanc ses exigences sur la
qualité du travail: si la qualité constatée ne correspond pas à
celle prévue au contrat, tant pis pour le prestataire il refait à
ses frais ou on ne le paie pas.
Ici
les donneurs d'ordre n'ont pas sans doute pas précisé la qualité
car ils doivent payer de nouveau le boulot massacré par le
prestataire ! Je sais bien que c'est le contribuable qui paie, mais
il y a quand même des limites: une nullité à ce point n'est pas
tolérable !
D'autre
part imaginons que vous fassiez faire un mur à un maçon. Le mur est
gondolé sur la longueur et l'aplomb est fantaisiste avec des écarts
de plus de 2cm au mètre par rapport à la verticale (et en plus
tantôt d'un côté, tantôt de l'autre). Forcément vous refusez le
travail, voire le paiement. A ce stade deux solutions: soit le maçon
refait le mur conformément aux règles de l'art soit vous le virez
et faites appel à un autre. Faire refaire le boulot à un nul qui
travaillera à l'identique n'est pas très cohérent (sauf si vous
êtes maso) c'est pourtant le choix des énarques donneurs d'ordres
pour l'EPR: ils paient deux fois et en plus il reprennent les mêmes
nuls... Comprendront-ils au troisième coup ? Faites un pari sur PMU,
Betclic, ou Winamax: ça peut vous rapporter gros !
L'explication
tient pour moi au nombre incalculable de sous-traitants: au cinquième
sous traitant pour le même travail vous avez un gars qui bosse, et 4
surveillants des autres entreprises intermédiaires qui contrôlent
(ou pas) . Tout cela parce que celui qui a remporté l'appel d'offres
cherche à gagner de l'argent sans travailler lui-même, et sur le
dos d'autres entreprises. En clair le dernier sous-traitant , celui
qui bosse, travaille pour disons le tiers du prix qui va être payé
à l'entreprise titulaire: Si ce sous-traitant est aussi compétent
que le titulaire c'est un gaspillage énorme de fonds pour le
promoteur du projet. Mais s'il n'est pas compétent il y a un risque
très important de malfaçon !
On
devrait obliger le titulaire d'un chantier à l'exécuter directement
sans sous-traiter, et à assumer ses fautes ! De plus un
sous-traitant reçoit ses ordres du titulaire du contrat, mais pas
directement du donneur d'ordres: un joyeux bordel sur le chantier
pour la communication et le suivi avec une sous-traitance en cascade
!
5/
Une mention quand même de l'EPR chinois qui est déjà
opérationnel: mais de l'avis de tous, les chinois sont meilleurs que
nous dans les gros travaux de ce type, ils travaillent en 3 x 8 et
pas nous en France, ils construisent des centrales à tour de bras
dont sont expérimentés quand nous avons perdu le savoir-faire, ils
utilisent par exemple des systèmes d'avant-garde pour les contrôles
en 3D (Dassault systèmes) non utilisés en France (curieux, non?).
La France qui se drape dans sa dignité et clame partout qu'elle est
la référence en nucléaire prend une magistrale claque ! Pas
étonnant que les clients potentiels fuient ce que nous sommes
devenus en nucléaire: des nuls ! Quant au démantèlement de nos
centrales, on voit ce que cela donne avec la centralette de Brennilis
(Plus de 50 ans et une somme astronomique), alors pour les autres ce
ne sera pas triste d'autant qu'EDF n'a pas tenu ses engagements de
provisionner les sommes nécessaires: pas grave on fera payer une
deuxième fois aux clients et contribuables, c'est la coutume chez
nous !
6/
Le marché de l'export du nucléaire se tarit car beaucoup de
pays ne veulent pas s'engager pour des décennies sur un tarif
dépassant les 100€par MW. Le solaire est très bon marché dans
les déserts brûlants, l'éolien permanent sous les alizés ou en
Patagonie . Et la rareté actuelle de l'uranium fait gonfler le coût
de production nucléaire (baisse de prix prévue vers 2025 avec de
nouveaux gisements d'uranium en exploitation). On se demande pourquoi
la France s'entête sur l'EPR, technologie déjà dépassée,
coûteuse, et qui va mettre le pays en retard sur les technologies
nouvelles déjà au point mais exploitées nulle part sauf au niveau
individuel. Il est vrai qu'elles sont davantage conçues pour de la
production à petite échelle.
Un
seul expert de C dans l'air, celui de l'UFC Que Choisir, a parlé de
la piste de l'investissement solidaire se traduisant par des
coopératives d'usagers groupés pour une production électrique.
C'est vrai que plusieurs projets ont vu le jour en France, mais là
encore on oblige ces groupements à revendre leur courant à EDF au
lieu de le consommer en direct ( c'est la seule façon d'obtenir des
subventions de l'ADEME, et la bénédiction des administrations).
Les
Solutions:
Avec
le prix déjà payé pour l'EPR on aurait pu équiper 3 millions de
foyers ( presque 25% de la population française) en équipements
d'autoproduction d'énergie (pas seulement d'électricité) faisant
baisser de 80% environ leur consommation d'électricite: la voilà la
solution de sortie du nucléaire, c'est la production individuelle ou
locale. D'autant qu'économiquement le système par réseau physique
est obsolète: un simple poteau EDF pour vous raccorder est facturé
5000€ et ensuite vous devez vous abonner et payer un courant cher
(en cause les taxes multiples et l'entente entre fournisseurs). Pour
moins de 5000€ vous pouvez devenir autonome avec du matériel à
fabriquer soi-même et des techniques soigneusement tues par les
officiels mais que l'on trouve sur internet.!
Quelques rappels:
Le
potentiel hydroélectrique total en France est évalué à 11,7
TWH. Alors que tous les sites de potentiel inférieur à 20KW sont
destinés à l'autoconsommation (sans revente à EDF donc sans
branchement au réseau) on s'ingénie à complexifier les démarches
administratives et à décourager les candidats!
Le
solaire ne se résume pas au photovoltaïque: un panneau silicium
a un rendement de l'ordre de 10%, mais un chauffe eau solaire a un
rendement pouvant atteindre plus de 40%. Pourquoi investir 20000€
dans ces panneaux pour consommer le courant en chauffage par exemple,
alors que pour 200€ vous pouvez soit chauffer l'air ambiant ou pour
500€ chauffer votre eau sanitaire.
Le
solaire européen (Gräetzel) est moins performant que celui au
silicium mais fonctionne des deux côtés et sur un temps plus long
(utilisation en vitrage car il est transparent ) et la lumière
artificielle l'active, mais surtout il est à la portée d'un bon
bricoleur pour peu qu'on lui fournisse les plaques de verre à
l'oxyde de titane (fixation par cuisson dans un four sous vide à
450°, la seule opération chère et délicate). Le refus des
dirigeants européens de pousser une technologie européenne
créatrice d'emplois, non polluante, et prometteuse pose
question?????
La
chaleur est génératrice d'énergie mécanique, moteur Stirling
par exemple, mais il y a d'autres sources mécaniques en liaison avec
la chaleur. Alors pourquoi vouloir du tout électrique quant on peut
fonctionner avec du mécanique ? Les prises mécaniques cela existe:
il suffit de brancher et ça tourne !
L'électricité
biologique existe aussi, et les bactéries sont légions sur la
planète ! C'est très facile à réaliser, d'ailleurs plusieurs
stations d'épuration s'auto-alimentent ainsi (merci tous les déchets
des eaux usées). Le bémol pour une installation personnelle est que
les bactéries mangent du sucre (Un générateur à bactéries
consommerait 4 kg de sucre pour rouler 800km en voiture). Pourrions
nous produire assez de sucre sans porter préjudice à l'alimentation
humaine par perte de terres agricoles dédiées ? Les bactéries
travaillent sans arrêt: comment gérer les périodes sans
utilisation de courant électrique? Non alimentées les bactéries
meurent, donc le générateur peut disparaître. Cela dit les
supercondensateurs remplaceraient avantageusement les batteries pour
stocker le courant, ou alors on pourrait le soir brancher son
véhicule sur l'installation du logement!
L'éolien
intelligent (en petites unités) est peu onéreux et performant,
mais il ne faut pas en attendre une grosse puissance .
Bref il y a de
nombreuses possibilités de produire de l'énergie sur place ou à
l'échelle d'un lotissement ou d'un hameau. Des installations qui
permettraient de ne plus payer d'électricité du tout, donc de
gagner en pouvoir d'achat ! Mais aucun état n'accepterait de donner
une telle liberté à sa population: la révolution énergétique est
à faire par les peuples, contre les dirigeants et surtout contre les
lobbies qui les manipulent !
P.S. Ajouté le 31
Juillet
L'incendie du
transformateur alimentant la gare Montparnasse apporte de l'eau à
mon moulin: l'alimentation par réseau national est obsolète et
chère! De même que l'ordinateur s'est développé en devenant
individuel (face aux systèmes collectifs des années 60, figés et
lourds, en time-sharing), de même l'alimentation électrique doit se
diviser en une multitude de points de production en réduisant au
maximum le réseau: une façon de sécuriser l'alimentation
(attentats) mais aussi d'échapper aux aléas climatiques dont la
violence va augmenter avec le réchauffement !
Personne n'aurait
pensé il y a 30 ans que le téléphone filaire serait abandonné au
profit du portable..... On se demande donc pourquoi l'invention de
Tesla de transmission du courant par ondes hertziennes est tombée
dans l'oubli. Ce serait pourtant pratique pour la SNCF de se passer
du coût des lignes électrifiées ! Cela dit Tesla s'est heurté au
lobby des fabricants de câbles électriques: pas question qu'ils
renoncent au gigantesque marché des conducteurs et aux bénéfices
de ce business lucratif! Aujourd'hui ce serait possible et le cuivre
de récupération permettrait de faire baisser le prix de ce métal
qui devient de plus en plus rare donc cher !
Pour la SNCF à Paris
la réparation «provisoire» va s'avérer «définitive», je le
parie... Les voyageurs ne sont pas encore sortis des pannes!
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