UN AN APRÈS LE SCANDALE DES LASAGNES AU CHEVAL, LA TRAÇABILITÉ DE LA VIANDE RESTE UN MIRAGE
Les hommes politiques (plusieurs ministres européens) ont fait leur possible pour mettre en place un texte européen sur la transparence et la traçabililité en matière de viande dans les plats préparés, mais ils se sont heurtés aux lobbies très actifs puisque la commission de Bruxelles refuse la mesure sous prétexte de générer un surcoût très pénalisant pour l’industrie ( 0,7% en fait soit 0,015€ par barquette de lasagne).
Quand on cherche des prétextes .... On en trouve !
LE PARALLÈLE QUI TUE ! :
: DES ANNÉES APRÈS LA MISE EN PLACE D’UN FINANCEMENT PUBLIC DES CAMPAGNES, LE FINANCEMENT OCCULTE DES PARTIS POLITIQUES CONTINUE.
Comme pour la viande : les politiques refusent d’interdire par une loi leurs propres magouilles destinées à récolter des sommes occultes pour le financement de leurs campagnes.
Pas fous les mecs et encore moins masos !
La différence c’est l’échelon . Nos politiques enragent de se voir bloqués par les lobbies européens qui font pression ( une pression sonnante et trébuchante, peut-être.... Une fois ???) sur la commission de Bruxelles et empêchent ainsi une transparence alimentaire souhaitée légitimement par les clients.
Mais à l’échelle de la France, vis à vis des électeurs français, nos propres élus bloquent les textes qui pourraient rendre transparent tout le fonctionnement politique. La différence entre les deux situations c’est qu’en France nos politiques sont à la fois l’institution qui décide et le lobby qui bloque !
L’ÉLU JUGE ET PARTIE : voilà le principal travers des démocraties représentatives, une situation qui a peu de chances de bouger malgré les efforts du député DE COURSON qui est quand même très modéré, loin de proposer les mesures nécessaires (sa récente intervention télévisée, hier 2 Février, est à côté de la plaque), et loin d’agir ! A-t-il seulement déposé une proposition de Loi ?
On pourrait faire une Vraie Démocratie moderne, pour pas cher, juste quelques règles à voter ( répartition des tâches, des compétences de vote à définir un financement simple ) et l’utilisation de la technique.
Mais nos budgétivores y laisseraient des plumes et tomberaient sans doute dans l’oubli ( leur ego nee supporterait pas ! On comprend qu’ils s’accrochent comme une bernique à son rocher (j’aurais pu dire comme un morpion à son hôte).
On comprend l’immobilisme depuis des décennies .... Alors que l’argument pour décider les électeurs en 1958 était précisément la sortie du système des gouvernements kleenex de la IVème République, qui changeaient sans arrêt en raison d’une absence de majorité.
Avec la Vème République, un Président élu au suffrage universel, ayant des pouvoirs étendus, avec des parlementaires élus au scrutin majoritaire à deux tours, une majorité stable sortira des urnes et “vous allez voir ce que vous allez voir !Enfin nous pourrons travailler sérieusement !”
Effectivement les majorités stables ont défilé..... Mais on attend toujours le “travail sérieux”, je veux parler du vote des bons textes, ceux souhaités par tous.... Mais que nos lobbies (plus certains internationaux) réussissent à bloquer réellement ou à ralentir au maximum jusqu’à ce que la pression de l’opinion ( ou une révolution) provoque un début de changement
L’homme tout court est un être curieux mais les élus sont le reflet de l’électorat.... Il y a des exceptions mais globalement c’est cela !
Il faudra donc attendre d’avoir un électorat exemplaire pour que la classe politique soit de qualité.... Malheureusement on prend le chemin inverse puisque la dégradation de notre enseignement, les carences de l’éducation (à la maison) génèrent des comportements assez hallucinants dans les nouvelles générations. Je n’apprendrai à personne que les incivilités progressent, que les promesses tenues et les engagements respectés sont quasi en voie de disparition. Même pour des choses anodines ! Qui respecte les règles même élémentaires ?. Très très peu de gens ! Cela casse la confiance et rend la vie quotidfienne de plus en plus difficile pour tous !
Ce n’est pas pour rien que notre système d’enseignement dégringole dans les classements internationaux, que notre “classement corruption”est lamentable au niveau mondial (vu dans l’émission de télé), bref la décadence est réelle et elle se trouve non pas dans les aspects techniques,économiques et financiers, mais bel et bien dans les comportements et le “mental” des populations. Je l’ai déjà écrit dans plusieurs articles antérieurs et je confirme !
Au laxisme général se joint un durcissement parallèle du monde économique, qui confine parfois au racket ( je persiste dans mon affirmation de “mafiosisation” de l’économie ). Les grandes entreprises violent ouvertement les lois et les décisions de Cassation et continuent à facturer des frais illégaux, à rédiger des contrats léonins et déséquilibrés.... Pourquoi s’en priver, personne ne proteste, ou n’engage de procédure pour quelques Euros, et avec tous les monopoles en place il n’y a pas d’autre possibilité d’acheter ou de s’abonner à un service.
Retour à LA VIANDE et on touche du doigt le détournement du Marketing ( de la recherche des besoins de la clientèle pour les satisfaire et gagner les marchés, on est passé au processus de comment utiliser les failles des clients pour leur vendre notre merde au prix maximum ). Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à chercher en premier lieu la marge, le bénéfice, l’argent facile, au détriment de l’adéquation du produit ou du service aux besoins de la clientèle (rappelon quand même que c’est cela qui a fait gagner de l’argent à beaucoup de sociétés). Quant à la qualité, c’est un peu l’arlésienne, on en parle beaucoup mais......
Les industriels de l’agro-alimentaire maquillent leurs cochnonneries en une fallacieuse composition, donnant par tous moyens l’image suggérée d’un bon produit afin de déclencher l’achat, mais sans nommer le produit (ce serait limite publicité mensongère) .Car c’est le client, abusé par les sous-entendus et l’image virtuelle, qui nomme lui même le produit, pas l’industriel qui est ainsi couvert !
Ce faisant on détruit petit à petit la notoriété de bons produits, régionaux ou artisanaux, que le public ne connaît qu’à travers de pâles imitations industrielles et qui assimile les deux.... Donc rejette le bon lorqu’il en rencontre un, soit parce que le goût le surprend, il n’est pas habitué, soit parce que déçu par l’industriel il ne veut pas payer cher pour ce qu’il prend pour une “merde” ! J’ai même vu un enfant manger des fraises fraîches en disant c’est moins bon que les fraises ( pour lui fraise c’est Tagada ).
Dans un tel contexte d’évolution économique ( là on arrive au bout ! ) inutile de dire que la “privatisation-panacée” est une grande illusion, une utopie des élus (téléguidés en fait par les lobbies dont l’intérêt était la disparition du public à leur profit). Les rappels à l’ordre des “ex-publics” comme France Télécom, EDF GDF, Compagnies des eaux, Banques, La Poste, Autoroutes etc..... Montrent que la privatisation fait des ravages et que l’idée même de service public disparaît au fur et à mesure que l’on introduit la notion de rentabilité.
Je ne suis pas un fan du public loin de là, mais il y a des domaines où un Etat ne devrait pas transiger. Il faut quelques structures essentielles qui restent publiques pour assurer à la population une base solide et stable en laquelle on peut avoir confiance. Je n’oublie pas les dérapages passés du public ( par exemple pollution du rhone par le pyralene, ou truquage de certains jeux par la Française des Jeux sous l’appellation “erreur de logiciel”, ou les gaspillages de fonds publics par les banques).
Malgré tout on peut organiser ces structures, sans gestion directe de l’Etat (contrôle seulement), pour gérer notamment le réseau routier, l’eau, les déchets, l’Energie, la santé en partie ... Ce qui n’exclut pas la concurrence du privé mais alors à lui de s’adapter au lieu de crier à la concurrence déloyale.
Je pense à des organisations “horizontales” et non “verticales” comme aujourd’hui, et des dirigeants élus et non nommés, responsables de leur gestion, cela casserait le carriérisme des fonctionnaires. Dans un contexte de liberté car ces services se concentreraient petit à petit sur le fondamental, la facilitation de l’indépendance et l’aide à la liberté de chacun.
L’évolution, non encore perçue par la majorité et aussi bloquée par les lobbies, va en effet vers une individualisation et une gratuité, dans la mesure où les fournitures par réseaux et certains services sont aujourd’hui plus chers que les sytèmes locaux, voire individuels, en raison de progrès techniques. On touche là à l’eau, l’énergie et les carburants, l’élimination des déchets, partiellement la Santé et la communication. De quoi dégager pouvoir d’achat pour tous et penser à la “sortie de crise”.
Ces idées me trottent dans la tête, et je ne compte pas sur les politiques pour les mettre en place au galop ! Car malheureusement s’ils avancent nos élus, c’est juste pour parader, ou alors ils filent à un train de sénateur ; souvent ils se cabrent, refusent l’obstacle , freinent des quatre fers ou se montent aussi têtus qu’une mule !
Comment voulez vous qu’on arrive à des résultat avec de pareils canassons ? D’autant que le rut les travaille beaucoup et ils sont alors aussi ingérables qu’inefficaces !
Mais tout cela provoque un petit creux chez l’individu ! Alors je suggère d’aller se restaurer, il y aura bien un petit endroit de l’assemblée ou du sénat où le chef findus leur permettra de se mettre un petit bout de l’étalon dans l’estomac !
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