Quelquefois on ne peut
plus maintenir à domicile une personne très âgée et si un
problème de handicap (accidentel) vous empêche de la prendre chez
vous, vous vivez une double galère:
Faire comprendre à la
personne qu'il vous est impossible de l'accueillir, et d'autre part
trouver une solution !
Le temps vous est compté
car vous ne disposez que de la durée de convalescence (ou de
rééducation dans un établissement spécialisé ) où les patients
sont à peu près bien encadrés.
La psychologie du parent
âgé évolue progressivement vers l'attitude d'un enfant de plus en
plus jeune avec égocentrisme en progression constante, retour de
gourmandise, mauvaise foi, caprices, exigences appuyées par un jeu
de comédie etc... Tout convergeant vers la satisfaction de ses
désirs au point de faire une abstraction totale de l'indépendance
des autres (généralement les enfants qui l'hébergent).
En voulant créer une
bonne ambiance pour les anciens on en arrive très vite à une vie
d'esclave qui peut mettre votre couple en péril car il ne vous
reste plus le moindre temps de vie à deux ( votre santé tant
physique que mentale peut aussi en prendre un coup) . Comme un enfant
en effet, la personne âgée n'a plus la moindre notion des efforts
qu'elle vous demande, quelquefois elle s'en moque, et elle positionne
la barre de plus en plus haut, sorte de test permanent pour voir à
quel moment vous direz «Stop» !
Face à votre mère vous
êtes désarmé(e) car vous culpabilisez à l'idée de dire «non»
et l'escalade commence. D'un autre côté vous savez parfaitement que
vous ne tiendrez pas longtemps à ce régime et il faut songer au
placement même si cela vous déchire le coeur !
Précisément une
intervention chirurgicale peut être l'occasion, car elle signifie
hospitalisation puis rééducation donc abandon du domicile ou de
votre propre logement pour une durée significative.
Malgré une inaptitude
certaine votre parente va commencer par vous dire «ça va aller.
je vais revenir chez toi, tu m'aideras, mais pas question de maison
de retraite». Au bout d'un moment, malgré des efforts, malgré
le déambulateur, la dépendance devient évidente et vous pouvez
alors souffler à votre mère qu'elle serait bien en famille
d'accueil. Mais quand l'idée a fait son chemin la galère
administrative commence, d'autant qu'il faut quitter le centre de
rééducation et passer en accueil temporaire en maison de retraite (
3 mois par année civile au maximum dans le Finistère), en attendant
la solution miracle !
Ma femme et moi avons eu
la chance de trouver rapidement cet accueil, en plus dans une maison
à bonne réputation ! On se dit alors que l'on aura le temps de
trouver «la» bonne famille d'accueil, pas trop loin de chez
soi, et qu'à défaut, si la maison de retraite convient , on peut
aussi prévoir une inscription sur la liste d'attente.
La France est un drôle
de pays car les structures d'accueil manquent cruellement, et celles
qui existent sont prises d'assaut puisque les enfants du Baby boom
sont maintenant en retraite! Evidemment le réflexe est de
s'inscrire partout pour avoir une place mais pour donner une idée de
la pression, une maison de retraite neuve de 86 lits ( près de chez
nous) a une liste d'attente de 200 personnes ! Comme une place ne se
libère qu'au décès d'un des pensionnaires vous imaginez le temps
nécessaire pour faire ne serait-ce qu'une rotation complète !
Résultat la détresse de
nombreuses familles totalement désemparées ne pouvant ni accueillir
la personne faute d'équipements médicaux ou même d'agencements
appropriés, ni même se libérer en temps ( pas question de quitter
le travail, si on en a un, car alors on ne peut plus manger soi
même). Et à moins d'une capacité financière importante on ne
peut pas payer une personne d'assistance de nuit en plus d'aides
ménagères en journée !
Mais même pour l'accueil
temporaire, où la rotation est relativement rapide ( règle des 3
mois de séjour ), il y a de la demande, et quand l'opportunité se
présente on la saisit aussitôt !
Mais voilà que dès le
premier jour les choses se gâtent ! Pour la sécurité de la
personne âgée, tout comme pour son confort, une seule idée vous
obsède: la sortir de là au plus vite, tant les conditions sont
exécrables !
Les lieux d'abord:
Si le Hall d'accueil est
vaste, éclairé par de grandes baies vitrées, avec des couloirs de
distribution larges (presque 3 mètres) vers la Salle de restaurant
et d'animation, vers les locaux techniques et quelques chambres, le
tout avec de la peinture blanche..... Désillusion avec les étages,
aux couloirs étroits, peints en gris anthracite, presque noir !
Certes on ne sort de ces établissements que pour aller au cimetière,
mais quand même, ce n'est pas une raison de rappeler en permanence
aux pensionnaires que leur heure est proche, par ce décor lugubre!
Quant à la chambre: une
fenêtre minuscule, des murs totalement passés dont on ne sait s'ils
sont gris clair dégradé ou blanc ayant jauni vers un beige sale
avec le temps.... Le coin toilette est muni d'un minuscule lavabo;
taille lave mains, sans la moindre tablette ni le moindre rebord pour
poser ,savon dentifrice, verre à dents et autres objets !!!
Seule concession à la
modernité une prise antenne télé près de la porte d'entrée avec
une prise secteur pour le récepteur, et l'interrupteur de commande
du plafonnier à côté. Rien d'autre, même pas la moindre prise
pour une lampe de chevet, en revanche il y a la fameuse sonnette pour
appeler le personnel !
On se pose des questions
sur les choix du concepteur de cet établissement construit au milieu
des années 90, ce n'est pas si vieux quand même !
Ce sont des personnes
plus ou moins valides qui viennent là ! S'il leur prend l'envie de
lire le soir il faut sonner pour demander de la lumière, puis sonner
de nouveau pour la faire éteindre, car pas question que la personne
âgée se lève pour éteindre elle même puisqu'alors elle se
trouverait dans le noir avec son déambulateur (risque énorme de
chute). Pas question de brancher une rallonge sur la prise du
récepteur télé pour un chevet , car le fil en travers de la pièce
deviendrait un véritable piège accrochant les pieds aléatoirement,
avec une fois encore un risque de chute. Alors il faut sonner!
Cela me conduit à
décrire les conditions d'accueil
Mais hélas, le personnel
en sous-effectif réagit très lentement ou oublie qu'une demi-heure
avant vous avez sonné ! Cela l'énerve d'être dérangé car tout
est prévu pour un travail minimum. La personne qui sonne se fait
enguirlander puis à la longue finit par céder et ne dérange plus.
Même pour les
médicaments, les posologies ne sont pas respectées et que vous ayez
des étalements prévus ou pas par votre médecin, les infirmières
ou aide-soignantes vous donnent tout en une seule fois quand cela les
arrange. Inutile de leur en faire la remarque la réponse est
invariable «ici c'est comme ça». Inévitablement cela
perturbe l'organisme de prendre une dose massive ou lieu d'étaler ou
bien de devoir prendre ensemble des médicaments prescrits en prise
séparée parce qu'ils sont plus ou moins incompatibles en prise
simultanée. Les plaintes des patients n'étant pas entendues, comme
en plus il n'y a aucun médecin sur place, on n'est pas à l'abri
d'accidents.
Pour les petites
anomalies physiques le déroulement des faits est identique et
certains symptômes négligés peuvent se traduire par des tragédies.
Ce laxisme que je qualifie d'irresponsabilité ( les infirmières
sont quand même formées un minimum pour voir les anomalies) est
inadmissible en un tel lieu !
D'autant plus
inadmissible que chacun de ces établissements accueille grosso modo
un tiers de pensionnaires victimes de la maladie d'Alzheimer qui
sont incapables de formuler d'éventuels problèmes les concernant .
Le personnel compétent ne faisant pas son travail de transmission
aux médecins on peut craindre le pire !
J'extrapole sans doute
mais je suis persuadé que les dysfonctionnements viennent
précisément du mélange des personnes saines d'esprit et des
autres. Le personnel de l'établissement gère les personnes
Alzheimer de façon autoritaire car il n'y a pas d'autre moyen,
surtout à un stade avancé de la maladie. Cet autoritarisme a, selon
moi, peu à peu fait tache d'huile pour devenir la norme vis à vis
des pensionnaires sains d'esprit, surtout avec l'évolution de ces
derniers vers un comportement d'enfant.
Le souci premier du
personnel est donc devenu la simplification de son propre travail,
quitte à brimer et brider les pensionnaires par de plus en plus
d'autorité et de contraintes, alors qu'en théorie et sur la
charte de chaque établissement le bien-être et le confort des
résidents sont décrits comme l'objectif principal !
Les visiteurs qui sont
toujours bien accueillis croient leurs parents bien traités alors
qu'en fait c'est l'inverse, et les intéressés se taisent pour
éviter des brimades ou mauvais traitements ou engueulades à
répétition !
Je comprends
parfaitement que travailler une journée complète aux petits soins
des personnes difficiles, capricieuses, qui sonnent à tout bout de
champ peut être mentalement stressant quand en plus il faut les
déplacer en fauteuil à chaque repas en commun, pour la lecture du
journal, pour le goûter, le repas du soir, passer en plus pour les
soins ou la toilette, voire l'habillage, et le changement des couches
aux incontinenets.
C'est un métier très
prenant et très difficile à vivre . Mais alors, que les recruteurs
sélectionnent des candidats très calmes et patients, et non des
gens version «soupe au lait» qui sont très rapidement agressifs ou
violents en paroles !
Un exemple de
simplification du travail:
incontinent ou pas vous
ne pouvez pas vous opposer à la pose d'une couche. Ma belle-mère
qui n'est pas incontinente préfère qu'on l'aide à se déplacer aux
toilettes car elle ne veut pas se soulager dans sa couche, or elle se
fait réprimander quand elle sonne pour qu'on lui approche le
déambulateur du lit et qu'on la rassure par une présence ( après x
chutes et les deux fémurs réparés, elle a une peur irrépressible
de tomber de nouveau, cette appréhension ne pourra disparaître
qu'avec de la patience et beaucoup d'exercice) «On n'est pas là
pour ça, vous n'avez qu'à uriner dans votre couche !».
Conclusion:
au lieu
d'aider les personnes à reprendre confiance en elles, et à devenir
de plus en plus autonomes (ce qui dans ce cas soulagerait le
personnel qui interviendrait moins), on met en place des protocoles
qui créent ou augmentent la dépendance chez ceux qui pourraient se
débrouiller seuls !
Les parents s'ingénient
à apprendre aux jeunes enfants à gérer leurs envies et à faire
leurs besoins de façon indépendante, l'apprentissage étant
parfois long ! Brusquement à l'âge de la retraite on les oblige à
faire l'inverse, à ne plus se retenir, et tout cela pour simplifier
le travail du personnel. Il y a de quoi être déstabilisé ! Et
justement à un âge avancé on a besoin de repères solides auxquels
se raccrocher, surtout après le départ du domicile de toute une
vie, et la perte du contact des voisins et des proches !
Après les lieux et
les conditions d'accueil, l'ambiance:
Malheureusement, ce
rassemblement est davantage un moins qu'un plus !
Bien que préférant lire
elle-même son, journal, ma belle-mère a accepté qu'on conduise son
fauteuil en salle d'activité pour la lecture du journal. Cette
première expérience fut aussi la dernière. On y retrouve en effet
tous ceux qui ne peuvent s'opposer à ce déplacement, ils n'écoutent
rien, dorment la tête en arrière, la bouche ouverte, ou restent
vautrés sur le fauteuil, d'autres sont penchés de côté, le
regard fixe, personne ne parle ni ne répond aux questions de la
lectrice sur un éventuel souhait de lecture d'article ou de sujet
traité ..... Tous subissent !
C'est totalement
déprimant !
Lors des repas, on vous
laisse dans votre fauteuil roulant même si vous pouvez vous
déplacer... Au lieu de précisément faire faire un peu d'exercice
avec déambulateur ce qui serait précieux pour les opérés.
D'autant qu'avec l'ascenseur aidant on ne se déplace que sur du plat
! Et puis on est quand même mieux pour déjeuner, assis sur une
chaise que dans un fauteuil roulant ! Encore une action qui empêche
les personnes de récupérer de l'autonomie et les rend de plus en
plus dépendantes!
Si je vous dis qu'une
partie des pensionnaires ne pouvant s'alimenter seuls on les nourrit
au biberon, que d'autres, ne mangent rien, tandis que certains se
goinfrent, mangeant même avec les mains, n'adressant la parole à
personne, et que les rares qui parlent ne le font que du fait de leur
ancienneté dans les lieux et restent entre eux, et surtout ne
parlent pas aux nouveaux !
Tout cela est de nature à
donner le cafard !
En guise d'apothéose,
après le déjeuner on reconduit les pensionnaires à leur chambre
mais on les laisse dans le couloir, comme pour un simulacre de sortie
en extérieur: Ils se font face dans le couloir, la plupart assoupis,
dans la même attitude que le matin lors de la lecture du journal.
C'est si déprimant de les voir ( et je ne vous parle pas des odeurs
) que ma belle mère préfère rester dans sa chambre au lieu de
faire un peu de marche avec son déambulateur car de surcroît
l'étroitesse du couloir rend difficile la progression en
déambulateur entre les fauteuils.
Elle finit par sortir au
moment du goûter auquel elle ne participe pas, ne buvant pas de café
ni ne mangeant de gâteaux ( du moins si près du repas de midi).
Pour le cas personnel de
ma belle-mère qui prend le matin du thé vert, elle a demandé qu'on
lui serve de l'eau chaude seulement, en proposant d'utiliser ses
propres sachets de thé vert. Refus du personnel, «c'est comme
ça!» lui dit-on, «vous prenez ce qu'on vous donne».
Dans la semaine elle a
voulu mettre un pull vieux rose pour changer de son pull bleu marine.
Refus du personnel qui a décrété que son pull marine n'était pas
sale et qu'elle n'avait qu'à le garder. Ma belle mère étant de
petite taille ne pouvait pas se saisir elle même de ce pull se
trouvant sur la plus haute étagère de son armoire, donc hors de
portée pour elle.
Elle a demandé un
shampooing et la personne de service lui a dit oui je vais venir...
Mais n'est jamais venue? Du coup c'est ma femme qui lui a fait un
shampooing (en moins de 5 minutes car elle a des cheveux courts).
S'ils s'agit de
coïncidences elles sont fâcheuses mais il y en a beaucoup! Pas le
droit aux petits plaisirs quotidiens, pas de thé vert, pas le droit
de changer de pull, pas de médicaments selon la posologie prescrite
( parfois suppression arbitraire d'un médicament... Par un non
médecin !), personne pour vous faire un shampooing quand la
tête vous gratte ou que les cheveux deviennent gras, engueulade
quand vous demandez de lire un peu le soir ou alors on vient vous
éteindre la lumière à 22 h quand vous sonnez à 21h. Le
déambulateur posé volontairement loin du lit pour vous empêcher
d'aller aux toilettes et vous obliger à uriner dans votre couche
(très inconfortable de rester ainsi «humide» toute la nuit !)
J'ai du mal à
comprendre comment l'établissement peut prétendre respecter la
charte rédigée par ses soins et dont le but est avant tout le
bien être et l'intérêt des pensionnaires !
A cela s'ajoute
l'incohérence bien française dans la gestion.
Tout
est planifié encore une fois pour simplifier le travail et limiter
les frais... Qu'on vous dit !
Alors
on nettoie les couloirs avec force javel, on met au sale le linge de
nuit chaque matin. On demande aux pensionnaires d'avoir 12 gants de
toilette car ils sont mis au sale chaque jour (sauf le week end ?)
..
Vous
ne me ferez jamais croire que des personnes valides faisant leur
toilette changent de gant tous les jours pour juste se débarbouiller
le visage et le buste ! Bien rincé après chaque usage, le gant
peut être réutilisé au moins deux à trois fois. Je veux bien
admettre que le deuxième gant utilisé pour la toilette du bas ,
surtout avec une personne incontinente, on le change quotidiennement.
Mais les deux gants c'est une idiotie; même chose pour la serviette
d'essuyage. Celle du haut peut bien faire deux ou trois jours !
Entre
le linge de nuit et les gants et serviettes une gestion rigoureuse
permettrait d'économiser beaucoup sur le poste blanchisserie :
Et
le gaspillage de couches! On pourrait tout de même considérer que
les personnes non incontinentes n'ont pas besoin de couches, cela
ferait un économie significative en couches et en heures de travail
pour les poser!
Tout
cela cumulé fait beaucoup d'argent sur une année et je considère
que c'est actuellement du gaspillage !
Parallèlement
à cela on laisse les gens toute la journée avec leurs couches
souillées (la plupart) d'où les odeurs évoquées plus haut dans le
texte !
Nettoyer
le sol et le linge oui, mais ce serait mieux de laver les gens non ?
Et
on peut légitimement se demander s'il ne serait pas plus sain et
plus humain de faire prendre une douche par semaine à tout ce monde
là (ou même deux par semaine) au lieu d'une tous les 15 jours !
Car
les économies d'heures sur la pose de couches aux personnes qui n'en
ont pas besoin et les économies en blanchisserie permettraient sans
doute d'employer une personne de plus en améliorant les conditions
de travail de tout le personnel et dans la ligne de l'objectif de
bien-être et d'intérêt des retraités.
C'est
la crise et on se fout de créer des emplois, on préfère gaspiller
de l'argent pour des tâches inutiles, on se fout encore plus des
retraités et de leur état. Ce qui compte c'est que le travail
décrété par un sombre technocrate soit exécuté !
La
solution de la famille d »'accueil est bien plus conviviale
pour les retraités ayant leur tête, mais c'est une structure trop
petite car cette famille se trouve quasiment esclave de ses
pensionnaires sans répit. L'idéal serait une structure plus grande
(jusqu'à 16 lits ) gérée par deux familles d'accueil qui
pourraient au moins souffler, prendre des vacances grâce à l'appui
de la deuxième équipe de travail. Une telle structure est bien
moins coûteuse en investissement par lit qu'une maison de retraite
classique, mais également bien plus efficace en terme de confort des
pensionnaires, et surtout d'un coût de fonctionnement inférieur de
30 à 40% à ce que l'on connait aujourd'hui dans les Ehpad..
Il y a là un gisement
considérable d'emplois et d'économies budgétaires, et à l'époque
du papy boom nos politiques ne prévoient rien ( comme d'hab ! ).
Cela
dit il est évident que les maisons actuelles serviront uniquement
aux malades d'Alzheimer, mais avec encore plus de personnel pour
éviter le désastreux régime actuel, du moins tant que les mesures
d'éradication seront refusées par le lobby pharmaceutique (avec
exécution par les pantins politiques qui se soumettent)..
Ne nous
leurrons pas, nous passerons quasiment tous par là, alors autant
prendre les devants et inciter à des créations privées puisque nos
dirigeant n'excellent que dans la nullité des choix et de la gestion
!