Enquête Cash
Investigations sur le Crestor
44 milliards de CA depuis
son utilisation
200 millions dépensés
pour l'étude Jupiter
200 millions dépensés
pour séduire les médecins
Le summum étant
d'obtenir l'utilisation en préventif, par les louanges des meilleurs
scientifiques, et par l'avis de la commission de mise sur le Marché
!
Dans Novethic infos 15
Septembre on apprend que le lobby pharmaceutique a dépensé 40
millions d'Euros en 2015 rien qu'à Bruxelles (et il reste encore 135
jours en 2015 !). Le but: influencer les décisions européennes
«dans le bon sens». Ce «bon sens près de chez vous» est sans
doute celui du compte bancaire des pauvres, pauvres labos !
Il va de soi que
toutes les dépenses liées au produit se retrouvent dans le prix de
vente, dont une marge colossale. Et c'est la Sécu qui paie..... !
C'est indéniable,
l'enquête sur le Crestor montre avant tout la recherche de profit et
pas du tout le souci de soigner: l'étude sur le médicament est
réalisée dans ce seul but, et on voit que l'efficacité importe peu
puisque les résultats ont été tronqués, voire maquillés. Certes
il y a un minimum d'efficacité ( juste pour obtenir la mise sur le
marché), mais vraiment le strict minimum!
A partir de là se met
en place l'enchaînement dramatique du traitement: les médecins
qui ont déjà du boulot pour recevoir leurs patients n'ont pas
nécessairement le temps de décortiquer les études que présentent
les labos, ils font confiance ! Et là je parle d'une seule étude,
mais en fait il en sort sans arrêt dans un tas de domaines ! Si un
médecin prenait le temps de tout contrôler, il ne pourrait plus
recevoir de patients ! Donc confiance quasi obligatoire pour pouvoir
travailler !
Les patients, eux, font
confiance au médecin ce qui est logique. Quelquefois ils sollicitent
même le médicament car ils ont suivi des conférences, lu des
articles spécialisés, ou regardé une émission de télé sur ce
sujet.
Et pour mieux contrôler
tout ce monde, les labos ont réussi à infiltrer les unités de
formation des médecins en finançant largement les universités et
de plus en plus ! Résultat on évince les concurrents, c'est à dire
les autres médecines en affirmant la suprématie du chimique sur
tout le reste. Et pendant la durée de leur longue formation, on
donne aux médecins la «fibre chimique» et on les rend dépendants
des labos. Comment en effet ne pas faire confiance à une entreprise
qui a généreusement payé pour vous former, pour laquelle le futur
médecin a peut-être travaillé, et qui continue à l'aider une fois
installé non sans l'arroser de somptueux cadeaux ?
Il faudrait être ingrat
! Le médecin se dit alors qu'après tout ce médicament doit être
efficace sinon il ne serait pas autorisé, et que le prescrire est
pour lui une façon de «renvoyer l'ascenseur», tout est fait pour
émousser son jugement et empêcher son esprit critique de s'exercer
!
Arrive le drame une
fois les effets bénéfiques du médicament neutralisés dans le
temps. Les effets secondaires dévastateurs créent alors des
troubles quelquefois irréversibles: pour le Crestor un diabète de
type 2 . Le labo qui a contribué à créer cette maladie, a ainsi
une base de recherche pour contrer le phénomène et saura plus
rapidement que les concurrents aboutir à un nouveau médicament
contre ce diabète 2 . Histoire de faire encore plein d'argent !
Ainsi va le monde et
c'est de pire en pire !
Pour ce qui concerne la
perte d'efficacité du Crestor dans le temps j'ai quelques
observations de bon sens à faire valoir:
Chacun d'entre nous sait
qu'en cas de douleur épouvantable on prescrit de la morphine. La
courbe d'efficacité du produit décroit avec le temps et il faut
des doses de plus en plus massives pour un résultat identique. Le
corps s'adapte et s'habitue au produit !
C'est un phénomène
général de tous les organismes vivants: je donne d'autres exemples,
l'alcool les diverses drogues, mais aussi le sucre, le chocolat, la
nourriture grasse. Même le Jogging et la course finissent par se
rendre indispensables car courir fait sécréter une hormone de
bien-être. Si on ne court pas on se sent alors en manque ! Chez
les bactéries les assauts contre elles des antibiotiques les ont
rendues résistantes: NORMAL ! Car si on réfléchit bien, une
génération de bactérie c'est 20 minutes, un homme 25 ans. EN 24
h 72 générations ! Ce qui en équivalent humain nous renvoie
presque à l'époque du Christ ! Dans ces conditions imaginez ce que
représentent 70 ans d'antibiotiques depuis la pénicilline en 1945 :
on remonte avant l'apparition de l'homme !
L'homme a bien évolué
depuis son apparition, les bactéries font de même !
Autre adaptation du
corps, les régimes:
l'action est
spectaculaire au départ car la privation d'un élément nutritif
joue à plein. Ensuite l'organisme s'habitue à ce manque et devient
de plus en plus performant pour le trouver (un peu comme les
industriels s'ingénient à faire du gaz de schiste quand un gisement
classique, facile à exploiter, est épuisé). A partir de ce moment
là le régime devient moins efficace et on perd de moins en moins de
poids, à moins de durcir les conditions mais cela peut mener à la
carence et à une catastrophe. En sens inverse, c'est pareil: dès
qu'on arrête le régime et que l'on reprend le produit interdit,
l'organisme qui en cherchait en trouve plein alors qu'il en était
privé et l'assimile intégralement. Donc le poids remonte en flèche
! Mais au bout d'un moment l'organisme qui s'est de nouveau habitué
à la profusion de ce produit en assimile moins: on continue à
grossir mais moins vite.
Il n'y a aucune raison
que les médicaments échappent à cette adaptation de l'individu, à
plus forte raison sur une longue durée: Le Crestor n'échappe pas à
la règle et c'est d sans doute la raison pour laquelle la courbe se
rapprochait, au bout de 4 ans de traitement, de celle du Placebo.
Portion de courbe coupée (juste avant cette durée) dans la version
publiée de l'étude.
En plus, le cholestérol
n'est que le symptôme et pas la cause, et il ne sert à rien de se
gaver de statines, pire, c'est dangereux comme l'explique le
Professeur Michel de Lorgeril bien mieux que je ne pourrais le faire,
et je renvoie vers ses articles et conférences !
Sont-ils comme les dealers qui vendent des surdoses ou des produits frelatés? Pourquoi les labos tuent-ils leurs clients ? Débile quand on y pense, car où prendront-ils l'argent ensuite ?
Personnellement j'en tire
les leçons suivantes face aux médicaments dans leur ensemble, presque des lapalissades pour certaines:
1/ Apprendre à se
connaître en consultant la physiologie générale du corps face
à l'alimentation. Je recommande le livre de Bieler «Food is your
best medicine» sorti en 1965. Mais même s'il date il est lumineux
et globalement d'actualité! Sans doute sur Amazon à bas prix.
2/ Eviter de tomber
malade, mais si cela arrive sachez pourquoi grâce au 1/ ;
3/Avant de
consulter, vous informer sur les symptômes. Personnellement
j'ai un petit Larousse Médical, mais ce qu'on y lit peut faire peur;
4/ Faire confiance au
Médecin, mais se méfier des prescriptions surtout de longue
durée. Eventuellement consulter le Vidal pour voir les composants et
les actions (surtout secondaires). En cas de doute consulter de
nouveau.
5/ renforcer son
immunité personnelle. C'est évident: vos propres défenses sont
bien meilleures qu'un médicament ! Cela dit je reconnais
l'efficacité du chimique dans les cas d'urgence car une dose
importante soulage très vite si elle est ponctuelle et s'il y a
danger . Mais le chimique est une catastrophe en longue durée: rien
de tel pour bousiller l'organisme ! Chaque médecine a sa place et
son efficacité propre dans un domaine précis, aucune n'est
universelle !
Je ne vous parle pas de
mes méthodes personnelles car on pourrait me reprocher un exercice
illégal de la médecine. Sachez cependant qu'elles dérivent de
brevets déposés et aujourd'hui dans le domaine public. Et j'ai
également lu avec bonheur les «Remèdes de Grand-Mère» écrit
dans les années 90 par un médecin et une journaliste.
Quand même pour finir sur une note optimiste, un récent reportage indique une nouvelle voie: la médecine s'intéresserait à l'immunothérapie !
Il était temps ! Cela me paraît le B-A, BA. Et une fois encore on fait appel au chimique à 5300 Euros la piqûre. Font pas dans la dentelle les labos !
Comme on peut avoir le même résultat naturellement, j'espère que d'ici quelques décennies (il faudra du temps) les gens soucieux de l'intérêt général auront repris les commandes de la Société et éradiqué les comportements mafieux de nombreuses structures qui ne voient, ne pensent et ne vivent strictement que pour et par l'argent !